Geiger
Lorsque le feu nucléaire embrasa le monde, certains parvinrent à se mettre à l’abri, mais pas Tariq Geiger. S’il réussit à placer sa famille en lieu sûr, il n’eut jamais le temps de les rejoindre. Vingt ans plus tard, dans un monde ravagé où des hors-la-loi se battent pour survivre, la loi du plus fort règne. Mais tous ont appris à craindre un homme… Ou plutôt une légende. Il se murmure qu’un guerrier phosphorescent serait parvenu à échapper au nouvel ordre mondial… Un guerrier obsédé par la protection d’un certain bunker…
Âge : Adulte
Collection : Urban Indies
Série : Geiger
INFOS
SCÉNARISTE : GEOFF JOHNS - DESSINATEUR : GARY FRANK
- Date de sortie : 23 septembre 2022
- Pagination : 272 pages
- EAN : 9791026826026
- Contenu vo : Geiger #1-6 + Geiger 80-page Giant #1
- Prix : 24 €
Traduit par Gégé ?
non, un certain compteur.
Pour traduire, je préfèrerais un conteur.
Tori.
Un conteur geiger ?
Un conteur, je gère.
Tori.
Le conteur Gégé.
J’applaudis.
Eh bien c’est pas fou, c’est… meh…
Pas gégène ?
Dans le fond Geiger est un peu gégène quand on y pense
Tiens, j’ai lu ça hier soir. Contre toute attente (parce que bon, Geoff Johns, Gary Frank, tout ça tout ça, ça partait mal à mes yeux…), j’ai été assez embarqué.
C’est classique en soi (un héros qui sort de son exil pour sauver des enfants), et on retrouve des fixettes de Johns (le rapport à la mort et au deuil, mais aussi des trucs plus anecdotiques, comme les méchants de Vegas qui me font penser aux vilains dans ses Shazam!), mais c’est plutôt bien mené, avec des cliffhangers qui tombent bien et, surtout, une structure non linéaire qui est bien maîtrisée (on est dans le récit d’un récit, au sein duquel il y a l’évocation de plusieurs périodes du passé). C’est bien troussé et plutôt bien vu dans la perspective d’un univers partagé encore en développement, mais que le scénariste semble avoir bien balisé.
Et puis, on aime ou on n’aime pas Johns, mais question écriture, il sait faire. Il y a de chouettes moments d’émotion (la révélation tragique dans le bunker de la NORAD) et des dialogues qui font mouche (je pense à un échange dans la voiture).
Johns montre qu’il est encore sous l’influence du gaufrier de Moore, mais il l’utilise moins systématiquement et avec une justesse plus fine.
Vraiment, c’est pas mal.
Pas encore lu les bonus qui explorent la timeline de son univers alternatif, en revanche. Je vois ça bientôt.
Jim
On sait si Urban va publier la suite?
J’avoue que Jim a reveillé le fan (et non la femme) qui est en moi.
Oh j’imagine que oui : je les vois mal passer à côté de cet univers qu’ils ont annoncé en publiant dans cet album le gros hors-série qui annonce les différentes déclinaisons. Sans compter la publication de Junkyard Joe.
Jim
Je ne vais pas paraphraser Jim car je partage son avis (sauf que j’aime bien ce qu’écrit Geoff Johns notamment sa JSA actuelle!).
Alors que cette semaine en achat VO est un peu vide, j’ai pris les deux livres Urban, Geiger et le JJoe (j’y reviendrais dans sa section).
Je pense que si je me suis pris au jeu, c’est surtout grâce à la promesse d’une belle tapisserie (je vous renvoie à la frise chronologique des « Sans Nom ») et des beaux personnages/Héros à venir. A ce titre, je suis très curieux de lire le futur « Tunique Rouge » avec Brian Hitch et surtout le First Ghost de Brad Metzler (peut-être dessiné également par Brian Hitch si j’en crois le GhostMachine paru en VO récemment avant la publication de la deuxième saison de Geiger).
Outre les personnages, c’est cette tapisserie sur fond d’histoire des Etats-Unis qui m’a plu. Il va y avoir de la matière à explorer et à tortiller. De la guerre guerre civile, jusqu’à une fameuse Guerre inconnue, nous devrions être promenés!
En clin d’oeil, dans Flashpoint Beyond, Geoff Johns « teasait » sur son appétence à utiliser l’histoire des USA lorsque Corky Baxter rencontre John Wilkes Booth, le futur assassin de Lincoln.
Bref, outre cette promesse, GJ va aussi raconter une bonne histoire. Celle d’un homme devenu radioactif et veuf dans un futur sans espoir, Tariq Geiger.
Sans spoiler, une découverte (LA découverte) et une rencontre va le pousser à quitter sa parcelle. Ca sera l’occasion d’épaissir le mystère autour de son passé et de présenter un deuxième personnage « Sans Nom ». Les interactions entre les personnages et leurs sentiments développés entre cette famille d’un jour forment un tout cohérent et agréable dans ce monde sans lumière. En opposition, GJ et Gary Franck mettent en exergue aussi le monde d’en face, celui de Las Vegas, devenu le territoire du jeu de la mort. Dans la continuité de Geiger, Urban a intégré une série de « Tales of… » présentant la faune de Végas. Tout un programme qui complète la série principale et continue de présenter l’environnement post-apo.
Comme toute lecture de Johns, ca se lit très bien en TPB. Dès les premières pages, j’avais envie de découvrir ce nouveau monde. Pari réussi, je suivrais les aventures des « Sans Nom »!