GETTER ROBOT GO t.1-5 (Gô Nagai / Ken Ishikawa)

Discutez de Getter Robot Go

Je suis en train de me replonger dans la série Getter Robot Go qui, à ma connaissance, n’a connu que cinq tomes dans l’édition que j’ai (celle de Dynamic, je ne sais pas s’il y en a d’autres), même si le dernier en annonçait un sixième…

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On suit le parcours de Gô, un athlète insouciant et un brin ombrageux, qui sera recruté dans une équipe de pilotes de choc formée pour combattre les machines biologiques du professeur Rando. La série s’ouvre sur une longue séquence de baston (avec pirouettes diverses et exploits physiques) avant que les éléments se mettent en place : Rando contre un ancien collègue, Hayato Jin, qui paraît tout aussi mégalomane, mais dans le bon camp.

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Dans l’ensemble, c’est assez sympa, même si l’édition reste rudimentaire (on voit les marges générées par un format pas homothétique, les lettrages varient selon l’humeur, plus celle du lettreur que celle des personnages…). On sent bien que Ken Ishikawa cherche surtout à se faire plaisir graphiquement, enchaînant les scènes d’action sans trop s’occuper de ses personnages (à part Gai, caricature du mécano amoureux de sa machine dont le trait est forcé mais qui est bien rigolo quand même).

J’en ai lu deux hier soir, je reviens demain pour la suite et fin…

Jim

C’est bien la suite de getter robot sorti chez isan manga ?

Je ne connais pas l’édition Isan. Je soupçonne que c’est le cas, mais attendons de voir passer Tori, qui en saura sans doute plus.

Jim

C’est bien ça : série interrompue avec ce cinquième tome (sur sept), et il n’y a pas d’autre édition française, mais il y a de grandes chances qu’il y ait une édition italienne complète.

Getter Robo Gô est la suite de Shin Getter Robo, qui est la suite de Getter Robo G, elle-même suite de Getter Robo.
Je n’ai pas les tomes d’ISAN (trop chers pour moi… Ils ont abusé, là), je ne sais pas s’ils ne contiennent que la première série de Getter Robo ou s’il y a également une partie des suites.

Tori.
Edit : chez les Italiens, tout ça est disponible dans une seule série intitulée Getter saga : [Encirobot.com] Getter Manga

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Les Italiens sont nos héros.
Comme pour les comics.

Jim

En ce qui concerne Gō Nagai, les Italiens ont plusieurs longueurs d’avance…

Tori.

Et c’est bien dommage, parce que la série devenait intéressante.

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En effet, Nagai et Ishikawa ont passé quand même beaucoup de temps à monter l’équipe, à raconter des premiers affrontements face aux monstres de Rando, à mettre en scène la rencontre avec ces balourds d’Américains (dont un personnage raciste dont je me suis demandé s’il serait possible de l’écrire comme ça aujourd’hui) afin de faire monter la pression jusqu’à la « bataille d’Alaska » qui vaut son pesant de cachous en matière de baston…

Mais bon, d’un côté les séquences consacrées aux pilotes sont un peu longues et très prévisibles (le raciste qui tombe amoureux de la pilote japonaise parce qu’il n’a jamais rencontré une femme comme elle… pitié, quoi…), et de l’autre les bastons sont parfois un brin illisibles.

Alors c’est sympa, hein, c’est du grand spectacle, mais l’ensemble donne l’impression qu’on survole le sujet tout en entassant des clichés (le vieux capitaine barbu qui commande une base colossale aux allures de destroyer…). À ce titre, les méchants, qui passent leur temps dans des luttes de pouvoir amusantes mais un peu stériles, sont aussi dans le même registre : on aurait aimé en savoir plus.

Après, c’est plein de péripéties (le retour du frère qu’on croyait mort : prévisible aussi, mais sympathique) et de grandes scènes (la première sortie du Getter après réparation).

Mais après la bataille, on a des choses intéressantes. L’humanisation de Hayato Yin, par exemple. Ou mieux encore, l’exploration d’une base abandonnée où s’est produit un grave accident, mais qui contient peut-être la clé de la victoire.

Dommage que les deux derniers tomes ne soient jamais sortis, la série commençait à dépasser son simple statut de récit de bataille frénétique dont on finit par perdre de vue les enjeux…

Jim

Je n’ai pas relu la série depuis une quinzaine d’années… J’en garde le souvenir d’une série sympathique, et la frustration de ne pas avoir la fin.

Tori.

Dommage que mon italien soit si limité …