Marvel annonce une nouvelle série Ghost Rider qui réunira à nouveau les deux frères motards, Johnny Blaze et Danny Ketch. Le premier est maintenant le souverain des enfers et le second va être forcé de redevenir l’Esprit de la Vengeance
Beware the Ghost Rider est écrit par Ed Brisson (Dead Man Logan) et dessiné par Aaron Kuder (Guardians of the Galaxy). Le #1 sortira en octobre.
The Brothers Ghost Rider are back!
Johnny Blaze ain’t just the king of Hell—he’s the warden too. He’s the first line of defense between the demonic hordes trying to escape the joint and the lords of other hells making a play for his throne and all the power that comes with it—including a certain evil queen from his past! Meanwhile, Danny Ketch never wanted to be a Ghost Rider. Now that his brother’s in charge downstairs, Ketch must take on the duty of Earth’s Spirit of Vengeance full-time—no matter how much he’d rather be doing anything else…
C’est clair. Surtout au début (90-92, alors que certains scénaristes phares de la décennie précédente étaient toujours dans les parages et avec l’ascension de plus jeunes comme Nicieza & consorts) et à la fin (97-99, avec Thunderbolts, Heroes Return, Marvel Knights et j’en passe).
Le milieu (93-96, de Maximum Carnage jusqu’à Onslaught en passant par la seconde Saga du Clone), ça doit être là où il y a le plus de déchets.
Pas tant que ça comme le dit Marko. Il y a pas mal de bonnes choses dans les 90’s. Ce qu’il a cité chez Marvel, mais chez Vertigo c’est juste joie et bonheur, Wildstorm construit enfin un truc bien, et créer le label Cliffangher et ABC de Moore, Ellis à lancé Transmetropolitan avant de reprendre Stormwatch et de lancé Authority…
Ou Dark Horse avec le label Legend et l’acquisition de la licence Star Wars.
Et DC hors Vertigo bien sûr (Aquaman de PAD, Spectre et Martian Manhunter d’Ostrander, Golden Age et Starman de Robinson, Flash de Waid, JLA de Momo, Hitman d’Ennis, etc…).
Tout ça, globalement, c’est la fin de la décennie. Pour reprendre l’exemple de Wildstorm, les quatre premières années voire plus sont franchement mauvaises.
Après, l’horreur des années 1990, c’est notamment d’un point de vue graphique. Les deux gros éditeurs engagent des studios de colorisation qui maîtrisent l’outil informatique mais pas l’esthétique, ainsi que des dessinateurs assez mauvais destinés surtout à fournir le nombre de pages nécessaires à des catalogues en perpétuelle expansion. D’une certaine manière, l’explosion de la bulle spéculative a fait du bien au marché en nettoyant le foutoir.
Cela dit, c’est cinq ans de radouilles, avec quelques exceptions notoires (Moore qui vient faire un tour sur WildCATs, Ellis qui déboule sur Stormwatch). Le bilan est globalement négatif, pour parodier un commentaire politique célèbre. Et la belle période ne dure pas (le Wildcats de Casey, le Sleeper de Brubaker) : en 2004, les choses sont plus ou moins pliées. Wildstorm a été l’un des labels les plus intéressants du marché, mais pas pendant longtemps.