Discutez de Gibier de potence
L’action se déroule après la Guerre de Sécession : une famille de sudiste, fédérée autour de la figure de la mère, se met en tête de libérer le père et pour ce faire, de lever une armée. Mais avant toute chose, il faut de l’argent, et la famille ne s’embarrasse pas de morale pour s’en procurer.
De l’action, de l’aventure, du mauvais esprit, des personnages sympas (la mère, revêche et alcoolique, est assez chouette), un style très vatinien, des décors cools. Le seul reproche que je ferai, c’est que la caméra est souvent fort éloignée des personnages, ce qui génère beaucoup de petites cases où s’agitent des lilliputiens.
Mais une bonne série de western qui renverse les codes par la seule présence de « héros » sudistes.
Jim
Le deuxième tome réserve une surprise à notre famille de revanchards sudistes : le père, désormais disparu, cache un lourd secret, un trafic de fausse monnaie nordiste, qui pourrait constituer une planche (hin hin) de salut pour nos héros, mais s’avère être surtout une source d’ennuis.
L’action est toujours au rendez-vous, et les tensions se font sentir dans le groupe, poursuivi par un militaire qui met un point d’honneur à les rattraper. On reprochera toujours le manque de gros plans, mais les décors sont très chouette, l’arrivée à Silver Creek réservant des cases magnifiques.
Jim
Dédicace de Fabrice Jarzaguet avec des couleurs d’Isabelle Rabarot :
Jim