Suite à l’engouement critique et publique, Piece of magic entertainment, distributeur du film en France et en Europe, ressortira le film pour des séances supplémentaires dans les salles françaises du 17 au 31 janvier 2024.
Toujours uniquement en 4DX ou Imax ?
Tori.
PS : À moins que ce ne soit que chez moi que c’était comme ça…
Aucune idée, je viens de voir passer un teaser avec les mentions 4DX et Imax dessous mais je ne sais pas si c’est à titre indicatif ou pour informer de l’exclusivité des projections comme celles de décembre dernier.
chez nous il était soit en Dobly cinema soit en classique
Tout à fait, c’est loin d’être un chef d’oeuvre mais comme tu le dis c’est un bon film.
Cela dit, avec un tel budget, il parvient à faire ce qu’un film grand budget américain ne sait plus faire actuellement. Je n’irai pas sur le terrain du découpage, du thème etc. etc. Benoit le fait très bien.
Mais est ce que ce film ne remet pas en question la nécessité de mettre des moyens abusés pour les FX ?
La le film au niveau des FX c’est un peu près au niveau d’un FFXVI au niveau des jeux, et franchement ça suffit dans le fond, y’a til besoin de plus ? Ce film semble montrer une voie et une réponse c’est surement ça le futur du cinéma grand spectacle, apprendre à dépenser de manière raisonnable tout en proposant du spectacle. Si le Japon, la Chine etl’Inde y arrive bien, pourquoi pas l’occident ?
Chez moi, il passe dans deux cinémas : l’un en 4DX, l’autre en Imax, comme lors du passage précédent.
Tori.
Le parc est plus étendu. Je l’ai vu dans un CGR sans imax caca mes couilles.
Peut-être déjà parce qu’on est plus réglo sur les conditions de travail ? Le coup du budget riquiqui je crois qu’il va falloir peut-être un peu plus l’étudier et le mettre notamment en rapport avec le cout du travail dans ces pays avant de se dire que quand même et pourquoi que nous on fait pas pareil ?
Sinon c’était super même si en effet l’accueil est disproportionné surtout compte tenu du silence total vis à vis des films sur le personnages depuis des décennies et plus récemment le Shin Godzilla d’une puissance phénoménale. C’est quand même terrible qu’il faille passer par la reprise moisi de Gareth Edwars pour que le public accepte d’aller voir les propositions originales.
Cela dis la popularité des dramas japonais joue peut-être aussi. Va savoir. En tout cas j’adore toute l’approche avec la famille recomposé et de la même manière le coté man vs wild entre l’ex pilote et Godzilla. A ce niveau ca fourmille de bonne idée pour qu’on accepte l’égalité de la bataille entre les deux.
Excellent film
T’es exigeant quand même.
Je ne pense pas que l’industrie cinématographique chinoise soit moins onéreuse dans ses films à grand spectacle, les productions locales pouvant atteindre des budgets très élevés.
Dernier exemple en date avec la trilogie de films Creation of the gods réalisée par Wuershan, basée sur un roman chinois populaire, où la production déployée est colossale: dix ans de travail nécessaire, trois films tournés à la suite pour un budget de 445 millions de dollars, 8000 techniciens mobilisés et le réalisateur a même fondé la société Myth image, dédiée à la production et la supervision du travail relatif aux effets spéciaux et la post-production des films dont l’encadrement des collaborations avec d’autres spécialistes des effets spéciaux.
Oubliez Marvel.
Aah oué ! Donc hors compétition, ce sont des films financés par l’Etat ?
C’est pas une critique de Marvel, mais globale pour le coup, le dernier aquaman a couté 200M€ quand meme…
Ca donne envie cette BA.
C’est dans la bonne annonce le « Oubliez Marvel ».
Et comme il n’y a pas de texte explicatif, je doute que ça parle de budget.
Je ne trouve pas, mais surtout, je pense que ça se justifie par un retour aux principes du blockbusters « d’avant », c’est à dire que le film n’est pas une débauche d’effets spéciaux plus ou moins réussis, mais le parcours de personnages dans un contexte où le spectaculaire, bien dosé ici, fonctionne à 100%. Après les merdes infligées depuis le Gareth Edwards, c’était le festival du n’importe quoi dénué de toute émotion, voire de toute intelligence Avec ce Minus One, j’ai retrouvé ce plaisir de suivre des personnages qui doivent surmonter leurs traumatismes, de voir un film plaçant l’homme ordinaire au centre de l’action. Et ça, c’est quelque chose que je n’avais pas vu depuis un moment (peut être dans Battleship Island). Et la représentation de Godzilla, en force primale, est excellente!
J’ai pris un énorme plaisir devant ce film qui contient à peu prêt tout ce que j’aime au cinéma.
Je n’ai pas l’impression, dans la liste des producteurs on trouve notamment des grands groupes multimédias:
Tencent Pictures
Beijing Jingxi Culture & Tourism
Mongketengri Pictures
Dongyang Mongketengri Film & TV Production
Tianjin Maoyan Weiying Cultural Media
Shanghai Tencent Penguin Pictures
Qingdao Haifa Pictures
Je ne connais pas les apports financiers dont a bénéficié le film (il existe des crédits d’état chinois pour le cinéma ou des équivalents à ma connaissance) mais c’est un projet pharaonique hors catégorie (la production a mis en place un camp d’entrainement d’une durée de six mois pour que le casting se forme à l’équitation, aux manoeuvres, au tambour, aux chorégraphies de combat, etc…). L’ambition étant de proposer quelque chose qui soit aussi marquant que Le seigneur des anneaux - le réalisateur Wuershan ayant même consulté Peter Jackson pendant la production - tandis que Barrie M. Osbourne a pris part à la production.
Au regard de Godzilla minus one et de la production américaine, histoire d’enfoncer le clou:
L’article reporte que les 610 plans à effets spéciaux du film japonais ont été complétés par 35 personnes, à mettre en relief avec les milliers de plans (3700 pour le dernier Mission Impossible) traités par plusieurs centaines de personnes qui travaillent sur les productions américaines (différents studios travaillent en parallèle sur un film, généralement en fonction de la spécificité des effets demandés et de leur savoir-faire).
Quand en plus sur des productions en forte nécessité de plans à VFX où la direction artistique n’est pas claire et occasionne de multiples demandes, allers-retours avec la production et autres changements de direction, ce n’est pas très difficile d’imaginer que des sommes conséquentes sont cramées en dépit du bon sens pour des résultats très aléatoires en fonction des délais parfois invraisemblables accordés aux équipes en charge.
Intéressant, merci pour les infos !
Vu hier soir à Lille en 2D simple (ouf pas de 4dx mes couilles à 20 balles) et j’irai le revoir en Noir et blanc si la sortie se confirme.
Alors, je n’ai pas du tout aimé ce que les américains nous recrachent avec ces scènes « humaines » complètement débiles et inutile comme dans « Godzilla vs Kong » pleins de poncifs et de clichés alors que là je me suis pris d’affection et impliqué pour le petit groupe.
Je me suis pris par surprise a pester la larme à l’œil « pourquoi tu l’as pas épousé connard ! » lors de la fameuse scène de Ginga après avoir eu le cœur qui bat la chamade lors de la scène du train « ça sent la merde Noriko-chan », être en « suspension » lors du final move du héros.
Un vrai grand huit émotionnel pour ma part, j’étais vraiment dans le film comme rarement.
Même toute la thématique de l’expiation m’a beaucoup plus.
Non, le film m’a beaucoup touché et satisfait ce qui est rare, râleur (exigeant) comme je suis malgré que oui ce n’est pas parfait, comme les ellipses ou la direction d’acteur qui est parfois un peu bancale (genre quand la petite fille se met à chialer la veille du jour G on a l’impression que quelqu’un hors champ lui a enfoncé une aiguille dans le pied pour qu’elle braie mdr) mais quand t’as dosé du Tokusatsu ça fait partie du trip/contrat.
Je pense que j’aurais surement apprécié Shin, si il avait eu aussi une telle sortie, mais Anno + Godzilla (j’ai adoré son Shin Kamen rider) ce sera « instant buy » en ultra Blu-ray quand il sortira.
*Pour Shin Godzilla tout comme Shin Kamen rider Hideaki Anno a les projets sous le coudes mais faut que la Toei et la Toho.
Ha punaise je me suis fait la même réflexion
J’ai tendance à penser que la notion même de perfection n’a pas beaucoup de sens en cinéma, au regard des nombreuses questions liées au processus de fabrication d’un film: production, équipe technique, choix artistiques, vision des personnes impliquées, etc…
L’acteur principal n’est globalement pas convaincant, il n’arrive pas à donner corps au traumatisme de son personnage à l’écran: son regard ne se pose pas sur sa partenaire dans les moments décisifs, il ne sait pas quoi faire de ses bras quand il doit jouer avec une gestuelle pour simuler son trouble, il ne joue pas « juste » dans les scènes intimistes (le dénouement final étant bien plombé à ce niveau). C’est ce qui fait que le drame, entre autres choses pour la partie liée à la recomposition familliale autour de la reconstruction du pays, a un rendu factice à l’écran (en plus de choix narratifs pas très judicieux, dont la mise en scène de la reconstruction et l’issue de Ginza). Que ce soit lié à une direction d’acteur inappropriée ou parce que l’interprète est limité, je ne sais pas, mais le résultat est là à l’écran, et c’est un peu handicapant. Même si la dimension de film catastrophe marche à plein régime et que l’acteur fait le job à ce niveau, je n’ai pas grand chose à y redire.
Je vois beaucoup de films en salles depuis quelques années, et ne serait-ce que dans les acteurs qu’on voit sur le devant de la scène dans le cinéma japonais récemment, il y a des comédiens autrement plus doués que cet acteur, qui ne plombent pas les films dans lesquels ils jouent. Ikematsu Sōsuke par ex, qui a incarné une diversité de rôles où il est constamment juste dans ses interprétations, alors qu’il évolue dans des registres où il est parfois dans l’outrance sans jamais être à côté de ce qu’il doit jouer dans des films comme Becoming father, Killing, Okiku and the world, Shin kamen rider, Rendez-vous à Tokyo, etc… Et pour les 2-3 premiers, c’est assez incroyable ce qu’il donne à l’écran alors que pour d’autres qui ont une gamme de jeu moins nuancée, l’interprétation pourrait vite sombrer dans le ridicule.
C’est ce qui m’a gêné dans ce film, que j’ai pourtant largement apprécié.
Tori.
je trouve, que c’est à la fois les qualités et les défauts qui cristallisent une œuvre et qui la rendent unique