GOTHAM CITY : YEAR ONE #1-6 (Tom King / Phil Hester)

j’aime beaucoup aussi. J’aurais vu un Risso sur ce polar mais Hester est vraiment dans le ton. Je valide.

1 « J'aime »

Oui… c est bien mais franchement pas à la hauteur des auteurs pour l instant.
Ca ronronne pas mal et ces histoires de multi complot aux temps anciens de gotham commencent à me lasser autant que batman dépassé par sa enieme sauvegarde en cas qu il dérape…

1 « J'aime »

Slam Bradley has been one step behind the kidnappers the entire time…can he turn the tables in time to save the infant heiress to the Wayne fortune? Is this hardened private investigator prepared to deal with a dark, deadly twist that will define Gotham City for generations to come?

Writer: Tom King
Artist: Phil Hester
Inks: Eric Gapstur
Colors: Jordie Bellaire
Release Date: December 6, 2022

La (petite) saga criminelle continue. C’est sympa’, agréable mais avec une ambition quand même très limitée.
Tom King embrasse entièrement la veine de polar classique, en montrant Slam Bradley qui enquête pour retrouver la jeune fille noire qui est le contact entre les Wayne et les kidnappeurs de leur fille. Après plusieurs entrevues, notamment avec Madame Wayne qui pense sa fille morte et veut la venger, Sam trouve finalement une piste mais découvre que Helen Wayne est morte… avec, tout autour et souvent, des symboles de hibou.
En soi, il n’y a pas grand-chose à dire ici : c’est bien. Limité dans l’ambition et l’approche, cela ne demeure qu’un « simple » polar à l’ancienne ; mais c’est bien fait, fluide, agréable, prenant. Mais limité, hein. Très, très limité.
Dommage, parce que Phil Hester gère bien le graphisme, avec une atmosphère envoûtante très bien retranscrite.

Sympa’ et prenant. Mais extrêmement prévisible.

En lisant des vieilleries, le compagnon de Slam, un simplet, apportait beaucoup à ce duo. Dommage que Tom King l’aie flingué lors du premier épisode…

1 « J'aime »

J’ai une autre lecture de cet épisode. Bon, déjà tant qu’il n’y a pas de corps… :wink:

Là où le titre m’a bien branché, c’est le temps passé avec Slam Bradley. Le temps passé, où Samuel, jeune inspecteur, devient enragé après avoir vu un jeune noir se faire tirer dessus par un flic ordurier. J’ai bien aimé le lettrage sur les pains que donne le perso, SLAM!

Là, où je pense que King approche le personnage de manière nouvelle, c’est qu’il laisse sous-entendre que Slam a des origines afro (je dis bien que c’est mon interprétation). A la manière dont il nomme cette Dame (Ma), la tendresse qu’il lui porte (et inversement) et à la manière dont il obéit à cette dernière sans broncher.

On comprend mieux la rage du jeune Slam vu en intro.

Y a des choses, du grain mais on parle peu du revirement de cette cité si radieuse (par son industrie). A moins qu’elle soit morte, ce qui va provoquer la chute.

1 « J'aime »

Oh, je pense que le bébé est bien mort. Le cliffhanger est trop parfait pour ça.

Le fameux « A Mother knows ». J’espère pas!

1 « J'aime »

Written by: Tom King.

Art by: Phil Hester, Eric Gapstur.

Covers by: Phil Hester, Eric Gapstur, Tony Harris, Mikel Janin.

Description: The new crime-noir classic rolls on! Slam Bradley’s search for the Wayne heiress takes a tragic, deadly turn and the simmering pot that is Gotham City is about to boil over! As the world falls apart around him, Slam must decide between justice and revenge – a choice that will echo down the generations and redefine both Gotham and Batman!

Pages: 40.

Price: $4.99.

Available: Jan. 3.

Efficace.
Tom King poursuit son polar noir, très noir ; prévisible mais efficace. Slam Bradley se fait arrêter et tabasser pour, grosso-modo, n’avoir pas donné ses infos au GCPD. La ville pleurant l’héritière Wayne, les flics et le commissaire dur mais honnête passent leurs nerfs sur lui ; salement. Richard Wayne fait libérer Slam… pour le frapper aussi, sûr que Slam a participé à la mort de la petite en accord avec Madame Wayne. Slam s’énerve et s’en va, puis est visité par… Madame Wayne, qui cherche du réconfort physique, puis révèle les troubles de Richard Wayne (qui veut disperser les cendres de l’enfant dans le futur bâtiment de la Fondation Wayne). Slam s’éclipse la nuit pour aller tabasser le commissaire, au point de le laisser handicapé ; par fureur, colère, rage. L’enquête n’aboutira jamais, le commissaire prendra sa retraite et ses remplaçants ne seront pas aussi efficaces contre le crime et la corruption. L’agression marquera le GCPD par l’incapacité à identifier le coupable, et le lieu en restera aussi marqué… car on l’appellera Crime Alley. Enfin, Slam rentre, est visité par la mystérieuse acrobate qui révèle que tout ceci est lié à Richard Wayne.
Bon, c’est bien. Tous les éléments de polar sont quand même très prévisibles, mais c’est bien déroulé et bien efficace. Tom King est surtout bien aidé par un Phil Hester en grande forme, qui s’amuse avec la narration, le graphisme de la représentation des tabassages et tout. C’est beau et fort.
Je suis surpris de la décision de Slam en spoiler, et je trouve que Tom King force un peu ici l’échec du GCPD et la chute morale de la ville ; tout ça qui viendrait de là, c’est gros. Mais bon, ouais, ça a un côté efficace à la lecture.

Bien, mais ô combien prévisible.

Je te rejoins. C’est très prévisible. C’est pour cela que je m’attendais à un twist sur la jeune Hélène.

Et c’est là que Tom King manque le coche sur ce moment puisqu’il doit être le moment pivot de l’ancienne Gotham et du Gotham qui a mal tournée. Nous l’aurons peut-être dans les épisodes suivants.

Et oui, Phil Hester Egg est juste très très bon.

Written by: Tom King.

Art by: Phil Hester, Eric Gapstur.

Covers by: Phil Hester, Eric Gapstur, Jeff Spokes, Tony Shashteen.

Description: Beaten, bruised, and betrayed, Slam Bradley should have never gotten involved with the Waynes. With a tragic turn of events and a city on the edge of burning, can this hard-boiled private detective close an impossible case?

Pages: 40.

Price: $4.99.

Available: Feb. 7.

Quasi à la fin de la mini-série, vient le moment des (premières) révélations.
Comme dans tout polar, Tom King passe par des flashbacks, narrés par la mystérieuse Queenie qui révèle que l’enlèvement d’Helena Wayne a été fomenté par Richard Wayne, le père, qui est l’amant de Queenie. Il voulait ainsi « récupérer » de l’argent sans que sa femme le voit, pour s’enfuir avec Queenie. Slam Bradley va faire vérifier que Queenie dit la vérité par sa mère, voyante, puis on comprend ensuite que si Queenie a bien enlevé l’enfant, elle ne l’a pas tué. Slam interroge brutalement un sbire de Richard, et comprend que les sbires travaillent pour Madame Wayne, pour « contrôler » Richard et ses dérives. Or, Madame Wayne s’est absentée la nuit de la mort de sa fille. Tandis que, en parallèle, la mort du bébé chéri et l’incapacité de la police, amputée de son commissaire tabassé par Slam à retrouver Queenie, poussent à la révolte, que les autorités ne savent pas gérer.
Bon, ça se lit bien mais ça reste encore très classique. C’est prenant, mais je reste gêné par l’idée que Gotham « explose » et s’enfonce définitivement dans le sombre et la violence par la seule disparition d’Helena, et la seule absence du commissaire. C’est un peu facile, et ça me gêne malgré de bonnes qualités de polar.
Bon, surtout, c’est magnifiquement dessiné par un Phil Hester en feu.

C’est très joli et ça a le charme des vieux polars, même si ça coince dans les détails.

1 « J'aime »

Je te rejoins. Il manque la cible ou ne répond pas à la commande ou il s’en fout royalement.

1 « J'aime »

GOTHAM CITY: YEAR ONE #6

The brutal, bloody conclusion to the year’s most acclaimed title is here. Slam Bradley has never feared walking the hard path alone, but even his courage will be tested by the shocking turn of events that will take Gotham City down a dark, violent path.

Creative Team

  • Writer : Tom King
  • Penciller(s): Phil Hester
  • Inker: Eric Gapstur
  • Colorist: Jordie Bellaire
  • Letterer: Clayton Cowles
  • Cover Artists: Phil Hester, Eric Gapstur & Jordie Bellaire
  • Variant Cover Artist: Jorge Molina, Jason Masters &Sebastian Cheng
  • Editor: Ben Abernathy
  • Format: Limited Series
  • Cover Price/Page Count: $4.99/40 pages

Ca me donne grave envie de relire les Green Arrow que Phil Hester a dessiné très longtemps!

Mais quelle arnaque, ce truc.
Arnaque car ce récit n’a rien d’un « Year One » de Gotham : certes, Tom King veut donner « une raison » pour que la ville devienne un cloaque et foyer du crime (alors que quantité d’auteurs ont écrit et prouvé que le vice était déjà là bien avant cette période)… mais sa démonstration tourne court, car le motif de l’embrasement est bien faible.
Arnaque car ce polar s’achève sur une note lourde, avec une révélation finale bien piteuse (Mme Wayne n’a pas tué sa fille, elle l’a découverte morte d’asphyxie dans son vomi, et l’a enterrée car elle ne voulait pas que d’autres la récupèrent) et une conclusion lourdingue aussi (Mme Wayne installe une usine sur les lieux, qui vient alourdir l’ambiance de la ville et pousse à la dépression).
Arnaque, enfin, car toute l’ambiance polar s’effondre sur ce final maladroit, où Slam ne fait que taper des gens avec des récitatifs explicatifs eux aussi lourds et maladroits.
C’est une arnaque. Ce n’est pas mauvais, mais c’est une arnaque, et heureusement qu’il y a les beaux dessins de Phil Hester.

1 « J'aime »

Alors j’ai liké ton avis, mais je ne le partage pas sauf sur l’arnaque relative au Synospis de départ.

Mais mis de côté, à la lecture achevée des six numéros, c’est une belle claque, voire une surprise réussie de la part de Tom King montrant que ce dernier a encore des choses à écrire sur Gotham City.
Si l’histoire prend la forme d’un polar classique avec un meurtre au premier épisode, un swing à la fin, j’ai beaucoup aimé l’histoire pour elle-même. TK joue avec l’intrigue principale sur la petite Princesse Gotham (la Tante que Bruce Wayne n’aura jamais) racontée par Samuel Bradley et l’intrigue de fond sur le Gotham ouvrier s’en prenant à la minorité noire.

Les deux plans sont bien présentés par l’équipe créative (un Phil Hester très bon et très régulier sur la durée, ce qui est devenu un luxe de nos jours). L’une donne froid dans le dos, l’autre embrasse la scène avec des scènes de pogroms ignobles. Je trouve que le propos (qui est en filigrane) sert bien cette sordide histoire. Le polar est solide, avec ses petits retournements de situation et son final réussi (pas exceptionnel mais réussi).

Mon grand plaisir, c’est surtout de chez surtout le traitement du personnage central de cette enquête, Samuel « Slam » Bradley, bien connu des lecteurs de Catwoman de Brubaber. Là, TK va construire son Origine (à moins que je ne me trompe) à ce personnage. Sa Mère est noire, son teint est blanc, il s’inscrit à la GCPD en tant que blanc et devient ainsi le premier policier noir de Gotham. Cette aventure est racontée de manière touchante et « coupable » par Slam. Cette « révélation » donne énormément de grains à ce personnage si peu utilisé et qui mérite une belle place dans le Gothamverse.

Mais là, où Tom King balance une bombe (enfin, je pense même si je me dois de relire la mini complète), c’est le lien de sang entre Slam et Bruce Wayne, très suggéré par l’histoire de Constance Wayne. J’ai été scotché, je dois le dire, positivement. J’espère qu’il y aura un développement à tout cela.

Je vais me relire tout cela mais j’ai adoré.

1 « J'aime »

Content pour toi, mais notamment ce que tu dis à la fin me paraît simpliste et bidon. :slightly_smiling_face:

Si tu creuses le personnage, ça lui donne de la perspective pas simplement un héritage économique et financier mais un héritage social et « racial » (définition étatsunienne de la chose). Je trouve cela très intéressant de ce point de vue.