GOTHAM (Saisons 1-5)

Batman-Gotham

Le teaser du final de Gotham :

Ha quand même.

Et un dernier teaser pour l’ultime épisode de la série :

Où est la moustache ?

s3 : finalement, on pourrait presque s’arrêter à la fin de cette saison, comme si cette fin était presque le prélude d’un « Ultimate » Year One façon télé.
Drôle de saison quand même, qu’on pourrait appeler « je t’aime moi non plus » entre Gordon (quel gaffeur, celui-ci, quand même) et Lee, entre Bruce et Selina (insupportables, ces deux-là, avec des excuses à deux balles pour s’engueuler … ils sont moins pires quand ils sont séparés) et entre le Pingouin et l’homme-mystère (loufoques à souhait, presque dans l’absurdité d’un bat’66. De vrais gamins, mais c’est finalement eux qui tiennent la partie comique). Le perso sont extrêmement stéréotypés, avec en fait Bullock qui s’en sort le mieux, je trouve. Mais finalement, j’aime ce elseworld avec ses défauts qui font son charme (sauf les deux ados, on pourrait s’en passer), et les clins d’oeil et référence à l’univers classique.
En revanche, je ne sais pas comment je vais pouvoir voir les saisons suivantes …

OUI !

s4 : je l’ai finie hier soir, en l’ayant regardée au compte-goutte, à coup d’un ou deux épisodes par soir et pas tous les soirs en plus. Et je l’ai bien aimée. Alors, oui, le Pingouin et l’homme-mystère surjouent, Gordon et Alfred pensent trop systématiquement d’abord avec leur poings (quoique, avec Gordon, c’est moins pire que dans la saison 3 où il cumulait les bourdes), tous les endroits ressemblent à des moulins tant il est facile de s’y introduire ou d’y rentrer sans s’annoncer, mais j’ai aimé comment la mythologie de Batou s’intègre de cette série au fil des saisons … comme si tout était préparé dès la saison 1 (particulièrement cette saison 4, avec Ivy et Grundy qui me font penser ça). Et puis sans que cela fasse le vilain de la semaine, je trouve que les intrigues ont un peu plus durer, qu’il y a beaucoup de rythme (ouais, avec, jusqu’au bout, du je t’aime moi non plus et je me rabiboche et je te re-tire dessus, … très politique Gotham, en fait Laughing ) et finalement, pas mal de choses qui s’intègrent au fil de la saison pour arriver sur les deux derniers épisodes assez explosifs et qui donnent sacrément envie de regarder la saison 5 (quand sur Netflix, d’ailleurs, quelqu’un le sait-il ?).

Le 12 mai.

Déconfinement partiel …
(merci)

s5 : je ne sais pas si c’était parce que cette ultime saison n’a duré que 12 épisodes, mais j’ai eu l’impression qu’il y avait une volonté de présenter un max de perso/vilains du batverse, bien plus qu’au moins la saison précédente. On y retrouve les qualités et les défauts des saisons précédentes, avec quelques dialogues qui tombent par moment plus à plat que d’hab (comme dans les Berlanteen en fait), des notions de temps un peu élastiques et un Pinguy et un Homme Mystère qui cabotinent toujours autant -sur la fin, je me suis même demandé s’ils ne voulaient pas faire comme dans la série de 66). Je crois que de bout en bout, j’aurais pas aimé l’acteur qui joue Bruce (ou alors sa voix française, ou les deux, j’en sais rien). Je crois que ces douze épisodes ont la palme des « je m’associe à toi moi non plus », mais c’est l’identité de la série. Donc, on prend ou pas. Ah, et j’ai bien aimé le Joker final. Court, mais dans la logique de certaines périodes de la BD. Le Bane est pas trop mal aussi, même si calqué surtout sur les films.
En tout cas, cette revisite (ou elseworld), malgré ses défauts et ses exagérations, m’aura diverti et amusé aussi pour ses références.