GRAYSON t.1-3 (Tom King, Tim Seeley / Mikel Janin)

[quote]GRAYSON tome 1 : Agent de Spyral
*Scénario : Tom King & Tim Seeley
Dessins : Mikel Janin
Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Super-héros
Collection : DC Renaissance
Date de sortie : 06 novembre 2015
EAN : 9782365777971
Pagination: 216 pages
Prix: 19.00 €

Depuis le Règne du Mal du Syndicat du Crime, Dick Grayson, dit Nightwing, se fait passer pour mort. Mais cet ex-Robin est recruté par son ancien mentor, Batman, pour une mission qui profitera de son « décès » : infiltrer l’agence d’espions enquêtant sur les surhumains, Spyral, et faire équipe avec la talentueuse et dangereuse Helena Bertinelli !
(Contient : Grayson #1-8, Annual 1 + Secret Origins #8)*[/quote]

[size=200]LA DISCUSSION SUR LA SÉRIE EN V.O.[/size]

Liens:
Le site de l’éditeur : www.urban-comics.com
La page facebook de l’éditeur : www.facebook.com/UrbanComics

Je serais tenté de (re)prendre…

[quote]Grayson tome 2

Grayson n’est pas sorti d’affaire pour autant. Il doit désormais annoncer à ses anciens alliés, dont Robin et Batgirl, qu’il a survécu au Règne du Mal du Syndicat du Crime. Il va également croiser la route du premier des super-héros : Superman !

Contient : Grayson #9-14 + Annual #2

Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Super-héros
Collection : DC Renaissance
Date de sortie : 20 mai 2016
Pagination : 208 pages
EAN : 9782365778794
Prix : 19 EUR[/quote]

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/cover3/9791026811350_1_75.jpg

[quote]Grayson tome 3

En guerre contre l’agence d’espion qu’il avait infiltrée plus connue sous le nom de Spyral, Grayson, aussi appelé Agent 37, et anciennement Nightwing, se retrouve à présent contre son ancienne partenaire, Helena Bertinelli. Allié à l’agent 1 qui l’aide dans sa vendetta contre Spyral, Dick Grayson va devoir faire l’impensable et un énorme sacrifice pour sauver les siens.

Contenu : Grayson #16-20 + Annual #3 + Grayson Futures End #1

Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Super-héros
Collection : DC Renaissance
Date de sortie : 02 juin 2017
Pagination : 168 pages
EAN : 9791026811350
Prix : 17.5 EUR[/quote]

Une série magnifique qui aurait mérité de voir Tom King clôturer l’intrigue (ou au pire, Tim Seeley).

Je suis plus réservé…j’ai beaucoup aimé la première année, nettement moins la seconde…

plus réservé aussi… ca se lit mais c est un peu « too much »… même les thémes sont un peu trop rabachés de facon peu subtiles…
Bref si ca n avait pas été dans le mag batman j aurais assez vite arrêté de lire.

J’ai adoré le concept de base (celui d’introduire un Dick mort dans un jeu de supers-espions) et contrairement, à toi Fred, je trouve que le niveau se tient sur la durée. C’est très James Bond (des anciennes époques bien sûr!) à base de cascades, avec du sourire, du complot nourri avec les personnages Wildstorm notamment. A ce titre, c’est grâce à Grayson que nous avons eu le droit au spin-off sur le Midnighter.

Aussi, la gestion de période « BatGordon » est assurée avec un Dick, initialement missionné par Batman, isolé.

Enfin, Janin assurait la cacahuète sur la durée malgré quelques fill-ins.

C’est typiquement le genre de série que je défendrais par son ton et son originalité dans le batverse.

J’étais passé relativement à côté de cette série dans un premier temps : j’avais commencé à lire les premiers numéros, au moment de leur publication originale, mais, sans lui trouver particulièrement de défauts patents, j’avais tout de même assez vite laissé filer à l’époque. Étant donné une certaine fanitude que j’ai développé depuis pour le sieur Tom King, il était temps que je redonne sa chance à ce titre et c’est désormais chose faite.

Pour ce qui est de la vision du monde de l’espionnage, conformément à mes souvenirs, Grayson navigue entre Chapeau melon et bottes de cuir et les Mission Impossible version Tom Cruise ; l’argument d’avoir fait venir King pour donner du « réalisme » à la chose de par son passé à la CIA laisse donc songeur. Reste que si Seeley et King ont œuvré ensemble sur les grandes lignes du scénario, se relayant ensuite pour l’écriture proprement dite des différents numéros, même si les épisodes signés par le premier ne sont pas sans mérite, c’est tout de même bien le second qui tire son épingle du jeu de la façon la plus éclatante, avec d’épatants épisodes comme la traversée du désert de « We All Die At Dawn » (#5), la ballade irlandaise « A Story of Giants Big and Small » (Annual #1) ou le formidable épisode dans les catacombes (« Nemesis » 3e partie, #11) qui à plus d’un titre constitue à mon avis l’apogée - et le pivot - de la série. (Dans deux de ces cas, il faut mentionner aussi tout l’art d’un Mikel Janín très inspiré.)

Dans son ensemble la série jusque-là est - certes - fun, légère, pop-corn… et pas toujours de la plus grande finesse (entre les remarques répétées sur le postérieur du héros et les jeux de mot sur son prénom), mais c’est pas bien grave. Il me semble que c’est Seeley qui fait surtout la part belle aux personnages de WildStorm, dont l’intégration dans l’univers DC ne m’intéresse pas particulièrement pour ma part. Mais j’avoue avoir été très content de retrouver le pensionnat St Hadrian inventé par Morrison, m’être laissé embarquer par le cocktail décomplexé d’aventures et d’intrigues autour de la réutilisation de Spyral, et avoir apprécié pas mal d’idées sympathiques et de petites trouvailles astucieuses en cours de route (là tout de suite, je repense à la mort du méchant en mode « Mais… mon secret… mon identité cachée… » / « Oh, honnêtement, on n’en a rien à faire. » :laughing: ).

Après l’arc Nemesis toutefois, Grayson perd un de ses principaux atouts : sa relative indépendance par rapport aux autres séries, et se retrouve, pour toute une séquence d’épisodes, empêtrée dans les idées foireuses du Batverse fin de période Snyder. Les épisodes écrits par King, encore une fois, sont ceux qui sauvent le mieux les meubles, arrivant *presque *toujours à tirer au moins une bonne idée de la situation, comme le jeu de miroir sur les quêtes d’identité associées à la perte des masques dans la rencontre entre Dick et un Bruce Wayne amnésique (« A Fine Performance », #12), dans le même épisodes les retrouvailles avec les autres membres de la Bat-famille avec la récurrence de la présentation sur fond de bulles de dialogues plus ou moins « historiques » et l’excellente idée du code secret (j’ai lu ça en v.o. mais j’imagine que le traducteur a dû s’amuser, tiens…), ou la séquence d’entraînement du gang des jeunes Robin par les « originaux » (#15, tie-in de Robin War) ; mais sur la longueur difficile de ne pas voir qu’on est à côté du sujet… et puis à l’impossible nul n’est tenu et certaines idées sont vraiment trop… euh… trop (l’embrigadement d’un « gray son of Gotham » par la Cour des Hiboux, sur lequel la série tourne trèèès vite la page en mettant littéralement en scène la décontamination du personnage, bonjour la métaphore).

Puis, avec le diptyque « A Ghost From the Tomb » (qui conclut en VF le 2e volume Urban), la série rebat les cartes et tente de repartir dans une autre direction, avec une redéfinition (pas inintéressante, cela dit) des rapports entre les organisations « Spyral » et « Leviathan », mais aussi des rapports entre tous les personnages principaux (Dick, Helena, l’Agent 1, etc.). C’est pas uniformément mauvais, mais on sent bien qu’on joue les prolongations sans que le cœur y soit. Au #18, Seeley et King lâchent l’affaire (et moi avec), remplacés par un duo Jackson Lanzing / Colleen Kelly qui n’est pas arrivé à m’intéresser pour que je lise les trois derniers épisodes de la série et l’ultime Annual.

En VF, je recommande donc essentiellement la lecture des deux volumes Urban déjà sortis (d’autant qu’ils condensent efficacement 4 TPB v.o., en enlevant la graisse de quelques tie-ins superflus), et de faire l’impasse sur le troisième tome à venir en juin.

Un message, non pas pour donner mon avis mais pour une petite info sur le tome 3 qui semble ne pas être connue. En tout cas, je n’en ai pas trouvé trace sur ce forum.

Dans le dernier épisode, le one-shot Futures End, se trouve une erreur de traduction dommageable. Je conseille bien sûr de lire la suite que si on a déjà lu ce tome. Dans l’histoire, on apprend que Grayson et Helena utilisent le code du Maître des Indices. Cela consiste à épeler un mot par la première lettre de chaque phrase. Malheureusement, les traducteurs n’ont pas repéré qu’il était utilisé dans la première page et n’ont donc pas traduit correctement cette information dissimulée.
Je vous donne ici le truc, je laisse toujours en spoiler pour ceux qui n’ont pas lu ou qui voudraient trouver la page originale : Helena épelle T-H-E-R-O-O-F (Le toit)

Hello Bebop.
Bienvenue sur le site.

Le traducteur ne s’est pas planté. C’est juste qu’il y a eu une correction sur son travail. Ça a été signalé.

Jim

Merci pour l’accueil, surtout venant d’un membre aussi illustre.

Désolé d’avoir critiqué à travers les traducteurs mais c’était en toute bonne foi. Par contre, au risque d’être trop curieux, aurais-tu plus d’infos sur cette correction ? Je comprends pas trop, on aurait voulu changer cette correction. Je vois pas trop comme ça, pourquoi ça aurait pu gêner à la correction/relecture

En soi, tu ne peux pas savoir. C’est le nom du traducteur qui est accessible, pas celui des responsables éditoriaux qui travaillent sur le matériau. Et je dis cela pour tous les éditeurs, c’est donc pareil pour Delcourt, Panini, Glénat.
L’inverse est vrai aussi : les responsables éditoriaux peuvent corriger des bourdes provenant du traducteur, mais leur nom n’est pas crédité (ils m’ont récupéré quelques âneries dans mes boulots passés).
Sur le cas qui nous intéresse, c’est le traducteur qui m’avait signalé le truc sur l’édition kiosque (je n’avais pas remarqué que ça avait été changé). L’info est remontée, mais visiblement, elle n’a pas été reportée sur l’édition album.

Jim

Merci pour les détails.