GREEN ARROW #1-8 (Ann Nocenti / Harvey Tolibao)

Suite aux événements du crossover Flashpoint qui a vu le héros Flash (Barry Allen) confronté à la troisième Guerre Mondiale entre Aquaman et Wonder Woman sur une Terre parallèle (sous la menace constante de son Nemesis, le Nega-Flash) l’éditeur DC Comics a décidé de relancer son univers, justifié par la réécriture de certains Super-Héros qui n’étaient plus en adéquations avec leur époque. Le New 52 c’est la politique agressive de DC Comics en réponse au marché actuelle, 52 nouvelles séries en perpétuel évolution.

En plus d’avoir perdu sa moustache, Green Arrow perd son scénariste. J.T. Krull laisse sa place à un ancien éditeur des titres mutant chez Marvel (et vertigo, aussi), la scénariste Ann Nocenti. Harvey Tolibao remplace Dan Jurgens au dessin. Couvertures de Howard Porter.

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GREEN ARROW #7
Written by ANN NOCENTI
Art by HARVEY TOLIBAO
Cover by HOWARD PORTER
On sale MARCH 7 • 32 pg, FC, $2.99 US • RATED T
Green Arrow’s gone looking for trouble, and he’s found it – in triplicate! Three women who give new meaning to the term “drop dead gorgeous” have our hero outnumbered and outgunned! Collectively, they’re called “Skylark,” and they’ve been sent on a secret mission with Oliver Queen as its focus! Who’s directing them, what is their shadowy goal and will Ollie let his guard down and be gulled by these beautiful and deadly adversaries? Join new creative team Anne Nocenti and Harvey Tolibao as they chart the next chapter in the life of Oliver Queen![/quote]

Lien
Le site de l’éditeur: dccomics.com

Ann Nocenti.
Ouaaaiiis !

Harvey Tolibao.
Nooooooon !

Jim

Green Arrow #7 était moyen, on ne s’ennuie pas vraiment certes mais c’est assez long à se mettre en place malheureusement. Pourtant il y a des choses intéressantes dans ce numéro, notamment le début qui permet de mettre les choses au clair et ou la scénariste use de stéréotypes de façon judicieuse pour son récit et ses protagonistes, mais la ou cela manque de quelque chose, c’est le héros. Je n’ai pas l’impression de reconnaître Green Arrow, le héros si particulier que l’on connaît depuis des années. Vous me direz que c’est normal vu qu’on est dans une oeuvre de l’après Flashpoint, mais quand on lit Superman, Batman, Wonder Woman, on reconnaît l’essence même de ce qu’ils sont alors qu’ici on a l’impression que cet aura n’est plus et qu’elle tente d’en faire quelque chose de différent, ce qui en soit ne serait pas gênant loin de la (détruire ce qui fait d’un héros pour en donner sa vision est toujours quelque chose d’intéressant) mais dans ce numéro cela ne fonctionne pas et c’est bien dommage!

Même dans ses talents, on ne reconnaît pas le héros, pour autant est ce que le personnage est si mauvais que ça? Non mais il est trop différent et au final on n’adhère pas vraiment à ce qui lui arrive, qui le décrédibilise plus qu’il ne le bonifie et c’est bien dommage! Après le récit à l’exception de quelques péripéties fonctionne bien, et ici on peut prendre partie pour l’un ou l’autre des camps, mais c’est trop peut pour qu’on considère ce numéro comme bon, voir très bon, ici c’est juste moyen et pourtant des bons numéros on en a eu donc je vais prendre ce numéro comme un coup de mou comme vous dites et continuer la série bien sur. Les dessins sont pas mal, on a vue mieux mais c’est dynamique, assez bien travaillé et la colorisation ne gache rien. Bref je recommande la lecture à ceux ne connaissant rien du héros, moins à ceux désirant retrouver le Green Arrow qu’ils connaissent, sauf s’ils veulent se faire une idée par eux même bien entendu.

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[quote]Green Arrow #8
Story by Ann Nocenti
Art by Harvey Tolibao
Cover by Howard Porter
Part two of a three-part story introducing new creative team of Ann Nocenti and Harvey Tolibao! Green Arrow faces off against the enragedfather of threebeautifulsisters, whichmight not seemsounusual for Ollieuntilyouadd in the part about beingtrapped in a frozentundrawith a horde of bloodthirsty, mutatinganimals. Thingsaren’twhattheyseem as Green Arrow must race to uncover the truth about this « family » beforehebecomes a monster snack – or a frozencorpse!
Publisher DC Comics
Cover Price: $2.99
Release Date Wed, April 4th, 2012[/quote]

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Source: www.comicbookresources.com

[Lire l'article sur Superpouvoir](http://www.superpouvoir.com/news/1456/green-arrow-the-midas-touch.html)

A éviter !

Quatre dessinateurs pour six numéros, déjà, ça n’encourage pas…

Jim

C’est moi ou son look évoque le Hawkeye des Avengers-the-movie ?

ça vient plus du look adopté par le personnage dans Smallville visiblement:

Je suis en train de lire les épisodes d’Ann Nocenti.
C’est plein de qualités et plein de défauts. Les défauts sont liés au fait qu’il n’y a pas de personnages récurrents ni d’intrigue globale, ce qui nuit à la fois à la caractérisation des personnages (et notamment d’Olivier Queen, coincé dans son rôle de sous Bruce Wayne parvenu…) et à la pertinence du discours social de la scénariste.
Cela dit, c’est plein de qualité. Déjà, ça va vite, c’est pas décompressé. Le premier arc raconte à la fois l’enlèvement de Green Arrow par trois jolies triplées, les travaux génétiques de leur père frappé de la tête, et les tentative d’Emerson pour s’emparer que Q-Core, malgré les obstacles tendus par Jax et Naomi. Le tout en trois épisodes. L’épisode #10 reprend le thème de la femme artificielle que Nocenti avait déjà développé dans ses Daredevil, mais avec une conclusion différente (et la dernière page est réellement excellente). et l’épisode #11 enquille aussitôt sur les Dark Arrows, des Robin des Bois modernes qui viennent foutre le bazar à Seattle. Bref, ça va vite, c’est indéniable. Ça touche des sujets sensibles, c’est vrai. Mais c’est encore assez superficiel : la force de la fin de l’épisode #10, c’est que ça plonge le héros dans des doutes, des révélations douloureuses. Mais comme la série repart sans cesse sur de nouvelles aventures, on ne sent pas de réelle progression, de réel impact sur le héros.
Néanmoins, Nocenti s’arrange pour faire vivre une petite galerie de personnages, qui prennent de l’ampleur au fil du temps et sont assez présents voire attachants. Ce qui a servi de socle au travail de Lemire, qui vient mettre un grand coup de pied dans tout cela (offrant du même coup à cette version sa meilleure période, sans conteste aucun…).

Jim