GREEN ARROW t.1-5 (Jeff Lemire / Andrea Sorrentino) + INTÉGRALE

[quote=« Blackiruah »]
Hm, le problème c’est qu’avec 70 piges de comics, ça devient difficile d’innover sauf si tu décides de faire table rase et de changer complètement de génération de super héros. Ça ouvrerait des portes. J’y pense pas mal à ça ces derniers temps.[/quote]

Je ne suis pas d’accord et énormément du même avis que Franck, je pense que c’est surtout une question de créativité. Quand on voit le relaunch sur Prophet de Brandon Graham, ce qu’a fait Keatige sur Glory, Superior Foes of Spider-Man, Slott qui emmène spider dans de nouvelles directions…

Le relais avec nouvelles génération à été tenté maintes fois et l’est encore suffit de voir chez Marvel, ce n’est pour autant qu’une question de temps avec que les lecteurs ne veuillent le retour de leur héros fétiche. Il faut juste aller plus loin et penser à emmener le héros dans une autre direction. Je vais prendre un vieil exemple, mais quand Robinson reprend Starman il change totalement le ton de la série refonde le tout en une série exemplaire en terme de qualité, d’écriture.

Maintenant ça ne se fait plus.

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mais attends superior foes, c’est juste un titre de looser non? Est -ce si original ? (Bon je pense à cette horrible histoire pendant Infinity mais c’est paru après) J’ai pas l’impression que ça soit si original. Pour prophet, c’est un cas de clones dans la SF, Glory je ne sais point, mais je suis quasi sûr qu’on pourrait recouper avec d’autres histoires (Jack parle de Promethea).

[quote=« KabFC »]Le relais avec nouvelles génération à été tenté maintes fois et l’est encore suffit de voir chez Marvel, ce n’est pour autant qu’une question de temps avec que les lecteurs ne veuillent le retour de leur héros fétiche. Il faut juste aller plus loin et penser à emmener le héros dans une autre direction. Je vais prendre un vieil exemple, mais quand Robinson reprend Starman il change totalement le ton de la série refonde le tout en une série exemplaire en terme de qualité, d’écriture.

Maintenant ça ne se fait plus.[/quote]

Oui effectivement, mais justement plus le temps passe plus des histoires seront riches et moins les nouveaux auteurs auront de la marge.

Concernant les nouvelles générations, ça n’a soit jamais duré soit elles restent dans un second plan loin des héros principaux. Mes plus grands regrets restent Bucky et Dick, le pari était vraiment plaisant…

Je pense qu’il faut différencier l’histoire et le traitement ! Un peu comme les paroles et la musique dans une chanson !

C’est à dire ? Car en ce qui concerne Green Arrow, c’est de ressembler à des schémas qui ont été fait sur d’autres personnages.

Je pense aussi que nos années de lecture jouent dans la balance. Certaines périodes commencent à avoir une belle patine dans notre esprit parce que leur évocation renvoie aux bonnes choses, aux meilleurs titres ou aux plus beaux souvenirs de lecture. Alors qu’aujourd’hui, on est plongés dedans et on n’a pas eu encore le temps de se constituer de beaux souvenirs.
Prenons les années 1990 (auxquelles le DC actuel, fortement marqué par Jim Lee et Bob Harras, me fait hélas beaucoup penser). Les années 1990, c’est la période de la surenchère en munitions, des cross-overs à rallonge et des dessins « in your face ». Mais c’est aussi la décennies de Kingdom Come, l’arrivée de Warren Ellis sur StormWatch ou de Waid sur Flash, la création de New Warriors, de X ou de Ghost, les Avengers de Bob Harras et Steve Epting, c’est les premiers pas de gens comme Joe Lee, Alex Maleev, David Lapham, Tony Bedard… et sans doute plein d’autres choses auxquelles je ne pense pas mais qui viendront à l’esprit de plein de gens.
Parmi les titres cités, y en a quelques-uns qui ont fait bouger les choses et qui ont proposé des pistes. Qui plus est, si le genre a connu une période creuse à l’époque, il est toujours aussi vivace aujourd’hui, parce qu’il est passé par une phase de redéfinition et de consolidation (via Authority, Ultimates, Ex Machina et quelques autres…). Ça fait quand même trente ou trente-cinq ans que la surproduction touche le genre et que les éditeurs produisent plus de produits moyens voire mauvais que de bons.
S’il y a des raisons de moins acheter aujourd’hui, il n’y en a pas de désespérer du genre.
Enfin, je pense à deux choses. D’une part le genre lui-même est un peu pétochard et n’ose pas explorer de nouveaux terrains. Mais ça, on le sait depuis la fin des années 1980, depuis que Claremont a tenté d’emmener les X-Men ailleurs, et qu’il a été brutalement au Manoir de Westchester*. D’autre part, pour en revenir au Green Arrow de Lemire, son run profite du fait que les épisodes précédents étaient d’une médiocrité cosmique (ça aide…), mais il joue également sur les attentes du lectorat, notamment du vieux lectorat. Par exemple en ramenant Shado sous une forme nouvelle (ou Richard Dragon ou Butcher…), ou en faisant des références à Miller. D’une certaine manière, c’est une fan-fiction, mais bon, depuis Roy Thomas, les histoires de super-héros sont des fan-fictions. Là, le Green Arrow de Lemire s’inscrit dans une logique de commentaire, en faisant un bilan du personnage actuel par rapport à l’ancienne version. C’est assez marrant à suivre, je trouve. Mais ce faisant, effectivement, il répète des choses. Ma foi, c’est aussi le plaisir du feuilleton, je crois, que de renouer avec des schémas connus.
L’autre force de ce run, c’est Sorrentino, qui joue à fond sur les possibilités de la narration BD. Et ça, c’est un point important, parce qu’il y a le fond, et il y a la forme, et faudrait pas l’oublier.
Je suis d’accord, assez souvent des auteurs (qu’on qualifiera rapidement d’indés) sont appelés pour faire des choses chez les majors, et leurs boulots sont pas toujours à la hauteur. Parfois oui, parfois non. Mais Lemire, que ce soit sur Green Arrow ou sur Justice League Dark ou sur Superboy, fait preuve d’un amour et d’une connaissance sincères des personnages, et d’une envie et d’une générosité assez rares pour être notées. S’il y a une impression qu’il ne donne pas, c’est celle de bosser pour payer les factures.

Jim

  • Un autre truc, les « chemins de traverse ». C’est une expression de Nikolavitch désignant les petites séries secondaires des univers de super-héros, genre le Suicide Squad d’Ostrander, par exemple, à opposer aux grosses séries immuables. Ça a toujours existé, mais dans le DC de l’après Crisis (grosso modo, 1986-2000), c’est frappant. C’est souvent là qu’on trouve les concepts forts, les idées ingénieuses, les tentatives d’aller dans des directions nouvelles, et la plupart du temps un gros plaisir de lecture. Rien que chez DC, c’est Suicide Squad, c’est Firestorm, c’est Spectre, c’est Martian Manhunter (ouais, plein d’Ostrander), c’est le Hourman de Peyer, c’est l’Orion de Simonson, c’est la Harley Quinn de Kesel, plus récemment c’est l’OMAC ou le Larfleeze de Giffen, c’est le Frankenstein de Lemire… Et l’on se rend compte que souvent, ces séries apportent des manières de faire qui parfois prennent des décennies à germer, mais qui finissent par porter leurs fruits.

[quote=« Blackiruah »]
mais attends superior foes, c’est juste un titre de looser non? Est -ce si original ? (Bon je pense à cette horrible histoire pendant Infinity mais c’est paru après) J’ai pas l’impression que ça soit si original. Pour prophet, c’est un cas de clones dans la SF, Glory je ne sais point, mais je suis quasi sûr qu’on pourrait recouper avec d’autres histoires (Jack parle de Promethea).[/quote]

Superior foes oui dans le genre tu as eu chez Marvel Modok’s Eleven qui était génial, mais ça reste des petits cas, je crois pas avoir lu d’autres genre de série. Et un titre de looser c’est tout de même emmené es personnages dans une nouvelles direction.

Prophet c’est du spandex au départ crée par Liefield pas le type le plus inspiré et pourtant avec ce relaunch on est partit dans de la SF de dingue, Glory est un ersatz de Wonder Woman dans le relaunch on parle d’un montre alien qui a su s’intégrer chez les humains on parle de filliation, et de gore, on part encore dans un autre genre. Moore avec Promethea fait dans la magie, avec Top ten il prend des super-héros spandex et en fait des flics avec leurs histoires. Bref il faut simplement avoir de l’imagination et de la liberté créative.

C’est une simple question d’écriture et de volonté du lecteur. Maintenant il lui faut tout cuit dans la main, s’il y a un perso qu’il ne connait pas qui débarque il décroche. Les scénaristes doivent repenser à ce que disait Stan Lee « tout comics est le premier de quelqu’un ». Il faut donc faire parler les persos avec une voix distincte, les faire s’appeler par leur prénom ce qui ne se fait quasiment jamais chez certains scénaristes, penser à faire des histoires accessibles…

Je suis d’accord avec toi, les lecteurs ont aimé, mais ils se demandent toujours quand reviendra Bruce ou Steve.

Tout à fait. C’est d’ailleurs une impression très forte que j’ai eu à la lecture de GA, celle qu’il y avait probablement beaucoup à prendre pour le lecteur connaisseur du personnage, ce qui n’est pas mon cas. J’ai très peu lu de GA. J’ai oublié de le mentionner dans la critique. Mon avis est donc celui d’un lecteur relativement vierge qui juge sans perspective les mérites propres du scénario et, pour la peine, ça ne casse pas trois pattes à un canard.

Clairement, la narration graphique est le point fort de cette série. Je me demande d’ailleurs quelle est la part de Lemire dans la composition des pages, car j’ai cru reconnaitre sa patte par moment.

Je n’ai lu que les deux premiers tomes d’Animal Man et ce GA parmi ce qu’il a fait dans le DCU. Clairement, dans les deux cas, ça n’apparait pas être du boulot alimentaire, mais je suis quand-même étonné du changement par rapport aux habitudes d’écriture de Lemire. En général, ce n’est pas un grand bavard. Ses dialogues, sans être minimalistes, sont plus légers chez Top Shelf ou Vertigo. Il y a beaucoup de non-dit, d’implicite, d’impression. Là, sur Green Arrow, que d’explication, que d’exposition (au sens anglais du terme, je ne sais jamais comment le traduire). Ce n’est pas non plus une écriture super-lourdingue, mais ça tranche avec ce qu’il a l’habitude de faire et que j’apprécie habituellement.

[quote=« Franck from Mars »]
Tout à fait. C’est d’ailleurs une impression très forte que j’ai eu à la lecture de GA, celle qu’il y avait probablement beaucoup à prendre pour le lecteur connaisseur du personnage, ce qui n’est pas mon cas. J’ai très peu lu de GA. J’ai oublié de le mentionner dans la critique. Mon avis est donc celui d’un lecteur relativement vierge qui juge sans perspective les mérites propres du scénario et, pour la peine, ça ne casse pas trois pattes à un canard.[/quote]

Personnellement, j’aime bien. J’ai bien aimé le début (je ne sais pas ce que contient cet album, faut que je vérifie…), et j’ai aimé de plus en plus à mesure qu’on avançait : Butcher, Shado, le Comte Vertigo, je trouvais leurs réécritures, pour violentes qu’elles soient, assez ingénieuses, et j’aimais les cliffhangers (qui ne sont que ça : des astuces à pas cher pour faire patienter, mais c’est roublard et efficace). J’ai davantage apprécié la suite que le début.
Pour en revenir à l’histoire du héros, je crois vraiment que l’album peut se savourer tel quel. Qu’on connaisse ou pas les épisodes précédents du reboot, qu’on connaisse ou pas les grandes périodes du personnage. Les textes me semblent suffisamment clairs pour situer qui est qui, qui fait quoi (Emerson, les deux copains…).
Après, on a un histoire de chute, en mode « grandeur et décadence ». Qui va plutôt vite tout en ménageant des moments d’émotion. Rien d’inventif, mais carré, avec une belle mécanique.

[quote=« Franck from Mars »]

Clairement, la narration graphique est le point fort de cette série. Je me demande d’ailleurs quelle est la part de Lemire dans la composition des pages, car j’ai cru reconnaitre sa patte par moment.[/quote]

Je me suis posé la question. Je ne sais pas trop, mais je me dis qu’il y a beaucoup de storyboards entre eux.

[quote=« Franck from Mars »]

ou sur Justice League Dark ou sur Superboy, fait preuve d’un amour et d’une connaissance sincères des personnages, et d’une envie et d’une générosité assez rares pour être notées. S’il y a une impression qu’il ne donne pas, c’est celle de bosser pour payer les factures.
Je n’ai lu que les deux premiers tomes d’Animal Man et ce GA parmi ce qu’il a fait dans le DCU. Clairement, dans les deux cas, ça n’apparait pas être du boulot alimentaire, mais je suis quand-même étonné du changement par rapport aux habitudes d’écriture de Lemire. En général, ce n’est pas un grand bavard. Ses dialogues, sans être minimalistes, sont plus légers chez Top Shelf ou Vertigo. Il y a beaucoup de non-dit, d’implicite, d’impression. Là, sur Green Arrow, que d’explication, que d’exposition (au sens anglais du terme, je ne sais jamais comment le traduire). [/quote]

Oui, c’est le terme.

Je ne connais quasiment pas sa production indé, mais j’imagine qu’il aborde sa production mainstream avec à l’esprit l’idée que chaque épisode est le premier épisode de quelqu’un, si bien que les textes de voix off peuvent paraître répétitifs, mais qu’ils donnent beaucoup d’information sur la situation. C’est plutôt pas mal, je trouve. C’est même l’une des qualités que j’aime : il ne perd pas de vue la structure en feuilleton. Je trouve ça très agréable à suivre en rythme mensuel.

Jim

[quote=« Jim Lainé »]

[quote=« Franck from Mars »]
Tout à fait. C’est d’ailleurs une impression très forte que j’ai eu à la lecture de GA, celle qu’il y avait probablement beaucoup à prendre pour le lecteur connaisseur du personnage, ce qui n’est pas mon cas. J’ai très peu lu de GA. J’ai oublié de le mentionner dans la critique. Mon avis est donc celui d’un lecteur relativement vierge qui juge sans perspective les mérites propres du scénario et, pour la peine, ça ne casse pas trois pattes à un canard.[/quote]

Personnellement, j’aime bien. J’ai bien aimé le début (je ne sais pas ce que contient cet album, faut que je vérifie…), et j’ai aimé de plus en plus à mesure qu’on avançait : Butcher, Shado, le Comte Vertigo, je trouvais leurs réécritures, pour violentes qu’elles soient, assez ingénieuses, et j’aimais les cliffhangers (qui ne sont que ça : des astuces à pas cher pour faire patienter, mais c’est roublard et efficace). J’ai davantage apprécié la suite que le début.
Pour en revenir à l’histoire du héros, je crois vraiment que l’album peut se savourer tel quel. Qu’on connaisse ou pas les épisodes précédents du reboot, qu’on connaisse ou pas les grandes périodes du personnage. Les textes me semblent suffisamment clairs pour situer qui est qui, qui fait quoi (Emerson, les deux copains…).
Après, on a un histoire de chute, en mode « grandeur et décadence ». Qui va plutôt vite tout en ménageant des moments d’émotion. Rien d’inventif, mais carré, avec une belle mécanique.

Jim[/quote]

Je dois en connaître autant que Franck sur le perso, et au contraire, je fonctionne un peu comme Jim (bon, j’ai dü lire que 4 ou 5 épisodes pour le moment, mais c’est clairement la série que j’ai envie de lire dans le mag).
Vu que je en connais pas bien ses origines et tous les perso qui tourne autour (je n’ai dû lire que les 2 Semic Book et Year One, et quelques Aredit, mais c’était quand j’étais petit et Lemire ne joue pas dans cette cour), bah cette histoire me sied plutôt bien pour le moment !

[quote]GREEN ARROW tome 2 : La guerre des Outsiders
*Scénario: Lemire Jeff – Dessin: Sorrentino Andrea
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Action,Super-héros
Collection: DC Renaissance
Date de sortie: 31 octobre 2014
Pagination: 176 pages
ISBN: 9782365775588
Prix: 17.50 €

Oliver Queen est désormais au courant du passé de son père et de la destinée qui lui incombe. Pris dans une guerre entre les différents clans d’Outsiders, il va devoir surmonter sa plus grande crainte : retourner sur l’île qui a tout changé à son existence. (contient :Green Arrow #25-31)*[/quote]

Liens:
Le site de l’éditeur : www.urban-comics.com
La page facebook de l’éditeur : www.facebook.com/UrbanComics

J’ai passé un bon moment à la lecture de ce second volume. Lemire livre un scénario carré même si certains événements sont prévisibles. Et la partie graphique est somptueuse. Le cliff de fin promet une belle rencontre. Un de mes rares coup de coeur de ce très moyen new 52

C’était effectivement une très bonne lecture, ça va quand même très vite. Et on est porté par les idées du génie de Sorrentino qui amène des compositions incroyables.

Le scénar est toujours excellent même si ça me rappelle encore plus Iron Fist avec cette guerre. Elle manque peut être un peu de prestige mais ça se lit extrêmement bien.

Scénaristiquement parlant, j’ai quand même un peu peur. Je crois que Lemire finit son run avec le troisième volume. J’ai donc l’impression qu’on en a fini avec les outsiders…

Allez J.Lemire montre moi que j’ai tort !

Malheureusement, Lemire avait encore beaucoup de choses à écrire. Malheureusement, d’un coup, on a eu droit à l’annonce de la fin de sa collaboration avec Sorrentino.

Comme par hasard, c’est lorsque la fin de leurs contrats chez DC approchait que l’annonce est tombée… Peut-être aussi avaient-ils marre de bosser avec les éditeurs DC? Ou tout simplement de tester d’autres univers?

Mais t’inquiète, c’est très bien conclu. C’est satisfaisant de ce point de vue là. Surtout avec ce one-shot futuriste.

De mon point de vue, cette équipe avait moyen de marquer de son run le personnage. Ils l’ont réussi d’une certaine manière (surtout Sorrentino) même si le run est trop « court » pour marquer justement.

Mais pour moi, c’est du top. Un vrai coup de coeur.

[quote]GREEN ARROW tome 3

Après un combat éprouvant contre les Outsiders, qui lui révéla le secret de ses origines, Oliver Queen revient à Seattle pour découvrir sa cité assiégée par les gangs et les super-vilains menés par l’implacable Richard Dragon. Diggle, Fyff et Naomi seront-ils de taille à l’épauler face à ce défi en apparence insurmontable ? Ou bien Green Arrow va-t-il enfin rencontrer son maître et s’avouer vaincu ?

Contient : Green Arrow Vol. 6: Broken (GREEN ARROW #32-34, GREEN ARROW FUTURES END #1, SECRET ORIGINS #4)

Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Action / Super-héros
Collection : DC Renaissance
Date de sortie : 16 octobre 2015
Pagination : 176 pages
EAN : 9782365776585
Prix : 14 EUR[/quote]

[quote=« Benoît »]http://i721.photobucket.com/albums/ww213/benoit_le/comics_vf/urban_comics/green_arrow_tome1_zpse0891f00.jpg

*Scénario: Lemire Jeff – Dessin: Sorrentino Andrea
Public: Ado-adulte – à partir de 12 ans
Genre: Action,Super-héros
Collection: DC Renaissance
Date de sortie: 11 juillet 2014
Pagination: 208 pages
ISBN: 9782365773584
Prix: 19.00 €

Oliver Queen est l’héritier d’une fortune colossale qu’il utilise pour financer la croisade de son alter ego :le justicier masqué Green Arrow. Mais tout ceci vole en éclats le jour où l’assassin Komodo s’en prend à ses plus proches alliés et lui révèlent les secrets sur la disparition de son père.
(contient : Green Arrow #17- 24 + 23.1 : Count Vertigo)*

[/quote]

Ce n’est que le début, je n’ai lu que les numéros 17 & 18 de la série mais pour l’instant c’est vraiment très convenu côté scénario : la vie bâtie sur des mensonges, les personnages qui savent tout mais ne disent rien, le « mentor », l’ennemi qui lui aussi est un archer quand on écrit du Green Arrow, un as des arts martiaux quand c’est du Iron Fist, etc., certes tout cela fait partie de conventions que l’on connait (et que quelque part j’aime retrouver) mais justement on dirait, c’est en tout cas mon sentiment que je lis une recette, toujours la même (à peu de chose près).
Un peu comme si à chaque proposition de travail sur un personnage les scénaristes ressortaient leur(s) fiche(s) de recette et en avant.
Des personnages stéréotypés et des situations archiconnues.

Cela dit Lemire n’est pas le seul à utiliser ces « ingrédients », mais pour le coup c’est sur lui que ça « tombe », le début de cette série, du moins ses débuts à lui sur la série m’apparaissent tels que je les décris, sans imagination.
Un comble je sors de lire le numéro qu’il a écrit dans le cadre de la série Batman/Superman que j’ai trouvé captivant de bout en bout, et ce dès le début et là nada ou presque.

En ce qui concerne le travail d’Andrea Sorrentino j’en avais entendu beaucoup de bien, et finalement je ne vois pas (pour l’instant ?) en quoi ses dessins apportent quelque chose de nouveau en terme de narration.

Reste que les jeux ne sont pas faits, mais ce ne sont pas les séries qui manquent et de mon point de vue, si on veut attraper et garder des lecteurs il faut faire « feu de tout bois » dès le début et pas se « contenter » de toujours servir la même recette.

Quand Oliver Queen rencontre Don Juan ou Quand Jeff Lemire rencontre Carlos Castaneda :

[quote=« Christophe Bourseiller »]
…]
Tout ceci pose la question de l’hallucination.
Ce que j’entrevoie au cœur du voyage relève-t-il de l’illusion, ou de l’entrebâillement d’une porte ?
Carlos Castaneda apparaît de ce point de vue comme un écrivain essentiel, alors qu’il est aujourd’hui injustement oublié. Auteur de dialogues métaphysiques qui se déroulent au cœur du désert de la Californie du sud, dans un silence qui évoque Edmond Jabbès et non loin de la poétique de René Char, Carlos Castaneda se met en scène . Apprenti maladroit et versatile, il se trouve face à deux interlocuteurs : un certain Don Juan …] et un Don Genaro encore plus nébuleux, dont l’œil semble rivé sur une autre dimension. L’un et l’autre sont des guides, balisant un chemin qui ne mène nulle part, …][/quote]

Si je ne trouve pas le travail de **Sorrentino ** au-dessus du lot ou du moins si je n’y suis pas sensible, il n’en demeure pas moi qu’il sait faire de belles illustrations et de belles mises en page :

Et le scénario me direz-vous ?
Eh bien, Jeff Lemire n’a pas peur de charger la mule et de situer son histoire du côté de la famille et des totems.
Est-ce tabou me direz-vous ?
Je ne sais pas encore vous dirais-je, mais ça me semble dysfonctionnelle. :wink:

Est-ce intéressant ?
Ça c’est plus facile car, mais c’est peut-être un leurre, ça me paraît (un peu trop) cousu de fil blanc (?).

Bon finalement la magie a opéré, Jeff Lemire a réussi au terme de ce recueil à me captiver avec ses idées ; il a élargi son propos que je trouvais trop centré sur Oliver Queen et ç’a payé.

Et Andrea Sorrentino c’est peu à peu émancipé d’une narration somme toute assez conventionnelle pour dessiner des compositions, des pages et des cases de toutes beauté et plutôt inventives :

À suivre en ce qui me concerne. :wink:

[quote]GREEN ARROW tome 4

De retour à Seattle, Oliver Queen doit éduquer au combat contre le crime sa soeur cachée, Emiko. Mais de nouvelles menaces surnaturelles pèsent sur la ville et les autorités se décident à employer les grands moyens : des drones d’assaut implacables !

Contient : Green Arrow #41-47 + Sneak Peek

Public : Ado-adulte - à partir de 12 ans
Genre : Action / Super-héros
Collection : DC Renaissance
Date de sortie : 26 août 2016
Pagination : 176 pages
EAN : 9791026810186
Prix : 17.5 EUR[/quote]

J’ai beaucoup aimé le duo : Lemire / Sorrentino (que je retrouve avec plaisir sur Old Man Logan).

La suite sur **Green Arrow **par Percy & autres vaut elle le coup (ces auteurs de ne me disent rien) ?

Le tome 3 s’arrête au #34 alors que le tome 4 commence au #41, pourquoi un tel trou, c’est si mauvais que ça ne vaut pas la peine d’être publié en librairie ?