DC annonce une nouvelle série Green Lantern qui sera publiée à partir de mai 2023. Aux commandes, le scénariste Jeremy Adams (The Flash) et le dessinateur Xermanico (Flashpoint Beyond).
Les premiers numéros proposeront une back-up sur John Stewart par Phillip Kennedy Johnson et Osvaldo Montos.
The visionary team of Jeremy Adams and Xermánico (Flashpoint Beyond) present a tale of redemption, loss, and finding out that maybe you can go home again, in Green Lantern. Spinning out of the events of Dark Crisis on Infinite Earths, the Guardians of Oa at the heart of the Green Lantern Corps have quarantined Sector 2814, home of the planet Earth—and its champion along with it! A heartbreaking defeat has sent Hal reeling, returning home to rediscover his roots…and find the man responsible for ruining his life: Sinestro. At least if he’s willing to hot-wire a power ring to do it.
Green Lantern #1 is available at local comic shops on May 9 and also features part one of John Stewart: The Good Soldier from writer Phillip Kennedy Johnson (Action Comics) and artist Osvaldo Montos (Entropy)—a war journal epic begins anew.
Efficace, sans être emballant. Mais Jeremy Adams m’avait fait le même coup sur The Flash, avant de me plaire énormément.
Ici, le scénariste commence doucement, en retrouvant un peu (beaucoup) trop les bases connues. On apprend que les Gardiens de l’Univers ont disparu, les Planètes Unies ont pris le relais et décidé d’exiler les Lanterns Terriens en dehors de leur Secteur. Hal a refusé, les a envoyés bouler et se retrouve sur Terre seul ; sans rien. Au présent, il essaye de récupérer un job chez Ferris, et Carol, mais galère dans les deux car elle a un petit-ami, et le pilotage par drone ne convient guère à Hal, qui semble dépassé. Au passé, on découvre qu’un pauvre type avait une armure de Manhunter et cause du chaos, et Hal vient essayer de l’arrêter sans pouvoir mais « happe » son énergie pour se reconstruire un anneau et un costume.
Ca se lit bien. Jeremy Adams repose les bases, montre un Hal « bourrin » mais bien intentionné, avec une menace dans l’ombre (qui est le pas du tout discret Sinestro, « caché » dans un bar avec une capuche…). Ca se lit bien, Carol qui veut le fuir est cool, voir Hal un peu trop vieux avec les drones est bien. Oui, ça se lit bien mais c’est sans grand entrain, et ça rappelle quand même comment Geoff Johns a, il y a vingt ans, refait la même chose, en mieux.
Xermanico assure aux dessins, avec de très belles planches et de fort beaux effets lumineux. Son Hal manque un peu de gouaille, mais ça rend bien.
En back-up, John Stewart est de retour chez sa mère pour l’aider tandis que, dans une autre dimension, un Guy Gardner étrange confie un pouvoir GL mystique à un p’tit jeune, tandis qu’une reine maléfique cherche John Stewart. Phillip Kennedy Johnson n’emballe pas des masses ici, même si Montos propose des planches nerveuses et réussies.
Un début maîtrisé, mais guère original. Allez, j’espère que ça s’emballe vite !
Je vois plutôt le verre à moitié plein, je dois avouer. Nous avons déja échangé sur la couverture mais elle marque le ton de ce début. On est cool.
La lecture est légère à différents niveaux. Malgré le résumé sur le statut-quo (a priori un gros bordel), le récit s’intéresse avec sourire à quelques sodas bus sur le toit d’une caravane (à la manière de l’Arme Fatale), aux machines mises à disposition par Carol Ferris à ce cher Hal (à la manière d’un petit Top Gun), etc…
On est moins sur Hal « la tête de con » Jordan, en somme.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance et ce premier numéro dans l’esnemble. Au lieu de créer un blockbuster, Jeremy Adams donne l’ambiance. J’y serai même si je trouve Xermanico moins fort (en raison des couleurs pastels) que sur Flashpoint Beyond par exemple.
Written by: Jeremy Adams, Phillip Kennedy Johnson.
Art by: Xermanico, Montos.
Covers by: Xermanico, Tony Daniel, Darick Robertson, Rafael Sarmento, Cully Hamner.
Description: Hal Jordan’s homecoming is off to a rocky start! Carol Ferris is this close to firing him from the job he’s only just begged his way into, his power ring isn’t exactly working right, and off in the shadows, Sinestro, the architect of Hal’s current crisis, is waiting for the perfect moment to strike. Plus, the hard-hitting « John Stewart: War Journal » backup series from writer Phillip Kennedy Johnson and artist Montos heats up as the Guardian John Stewart and his team, the Watchtower, fall under siege from a mysterious new threat!