Toujours aussi bon, ça.
Grant Morrison s’amuse à décrire un Univers où les Green Lanterns ont été massacrés il y a des années, remplacés par les Blackstars agressifs du Controller Mu. Après un #1 de présentation, voici un #2 avec une découverte d’une Terre sans Green Lantern… complètement dépressive.
Sans lui, sans Green Lantern, la Terre est la proie d’une chape de plomb lourde, avec un Superman complètement dépassé et déprimé. Et qui refuse que Jon rejoigne les Blackstars, ce qui créé des crispations entre eux. Belzebeth présente ensuite son origine, avec de beaux clins d’œil à la mythologie des vampires. Avant un beau final, où on apprend que Belzebeth organise la mort du Controller Mu, devenu débile après avoir changé si souvent de corps ; elle le fait mourir lors de son union Blackstars avec Hal, et veut donc diriger les Blackstars. Mais Hal, qui sent sûrement que la Réalité a changé, ne voulait pas que la Terre soit anéantie… et a provoqué une guerre, pour empêcher ça. En faisant venir Jon, contre le gré d’un Superman maintenant enragé.
C’est bien. Grant Morrison s’amuse clairement, et m’amuse aussi, notamment en décrivant un Univers très dépressif, mais en faisant aussi des références à ses prestations. Un petit coup sur l’Histoire de Batman, un petit coup sur son Action Comics New 52, et un ensemble très agréable et très fluide. Le numéro est très dynamique, avec beaucoup de choses et des trucs assez cool.
Xermanico livre des jolies planches, avec des mimiques qui glissent parfois vers Kevin Maguire. C’est fort efficace, ça fonctionne très bien, et ça participe à la réussite d’une mini-série « de transition » qui fait plaisir… mais forge aussi les Blackstars en jolis ajouts à la continuité Green Lanterns !