Green Lantern Corps #0
C’est l’une des meilleures séries de la vague 52, chaque numéro étant une lecture agréable et très bien et ce numéro ne déroge pas à la règle. Guy Gardner est un des meilleurs personnages du DC Universe et mon Lantern favoris, le récit tournant autour de sa vie ne peut donc être que réjouissant, surtout que Tomasi passe l’examen ô là main en nous présentant un Guy comme on l’aime, vulgaire et surtout têtu. Cette série est tournée autour de l’action et de l’aventure, pour autant Peter Tomasi n’en a jamais oublié d’écrire ses personnages et ici Guy Gardner est parfaitement écrit, l’introduction du personnage dans le monde réel est marrante et donne une facette différente du personnage dans l’introduction.
L’introduction pourrait rebuter avec un énième massacre dans les rangs des Lanterns et pourtant elle présente un ennemi implacable Xar, celui-ci faisant écho au personnage homonyme du numéro 144 datant du début des années 80. Peter Tomasi montre encore sa grande maitrise de l’univers dans lequel se passe ses histoires.
Ici Peter Tomasi nous présente le Gardner dans sa vie de terrien lambda, ce n’est pas le plus intéressant, car ce travail le scénariste le fait depuis qu’il écrit sur le titre. Pourtant, c’est intéressant à lire vu qu’il propose tous les éléments nécessaires pour ce faire une idée de la personnalité de Guy, ce qui le définit en dehors de son humour et tout simplement son caractère. Ce n’est pas nouveau, il nous a déjà présenté le personnage à la recherche d’une aventure ou bien d’un emploi et il continue sur cette lancée en écrivant sur la vie quotidienne du héros, mais aussi dans son rôle de protecteur de l’univers. Le passage le plus intéressant est dans celle présentant le lien qu’il a avec Kilowog, c’est un passage marquant et utile. Ici Gardner nous apparait comme l’un des Lantern les plus charismatiques, mais il n’est pas le seul.
Le récit est bien écrit, prenant du début à la fin et surtout impressionnant dans sa maitrise de l’exercice.
Les dessins sont bons mais inégaux, toutes les planches sont intéressantes à regarder, mais la colorisation est moyenne et couplé avec les dessins, par moment l’effet est gâché, les passages sur Terre sont les plus beaux, les plus détaillés alors que les scènes dans l’espace, notamment durant la confrontation avec Xar, la touche gore n’est pas déplacé certes dans un conflit, mais ici ce n’est pas assez stylisé. La lecture n’est pas gachée par les dessins qui restent au-dessus du lot, mais il y a eu mieux sur le titre, ça sera ma seule déception sur ce titre.
Une fois que le comic est terminé, la première phrase qui sort de notre bouche est « In brightest day, in blackest night, no evil shall escape my sight! Let those who worship evil’s might, beware my power… Green Lantern’s light! »