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[quote]GREEN LANTERN: NEW GUARDIANS #28
Written by: Justin Jordan.
Art by: Brad Walker, Andrew Hennessy.
Cover by: Brad Walker, Andrew Hennessy.
Description: The fiery religion of the goddess X’Hal has brought peace to a star system that has only known conflict! Could this be the galactic paradise that Kyle Rayner and the New Guardians have been searching for? If it is, it won’t last long - because the mysterious beings known as The God-Killers have X’Hal - and Kyle - in their sights!
Pages: 32.
Price: $2.99.
In stores: Feb. 19. [/quote]
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Source: comicscontinuum.com[/quote]
Tiens, je viens de lire les épisodes qui seront inédits en France, histoire de savoir ce qui se passe. Hé bien c’est pas mal du tout.
Alors je l’ai dit et je le répète, ma seule expérience de l’écriture de Justin Jordan, c’est Luther Strode, que je considère comme l’une de mes pires lectures en trente-cinq ans de « carrière ». Donc son nom au générique, en général, a un effet répulsif.
Je l’ai également dit, la découverte de ses épisodes de New Guardians a dont été une agréable surprise. C’est plutôt bien caractérisé, avec un peu d’humour, beaucoup d’action, et surtout un grand souci de progression dramatique. Mais sur ce dernier point, je crois qu’on peut généraliser à l’ensemble des titres « Lantern », car dans ces récits, les scénaristes ont le souci de greffer les événements sur les événements anciens, en faisant de constants rappels à la continuité au sein de leur run (par le biais de crypto-résumés dans les dialogues, c’est plutôt bien joué), et de montrer que chacune de leurs actions a des conséquences. Il n’y a pas la dimension morale et/ou psychologique qu’il y a chez Remender (à savoir les péchés jamais expiés, les fautes ouvrant sur d’autres fautes), c’est parfois bâti sur un mode plus classique (une action du héros entraîne une réaction d’une autre personnage), mais ça fonctionne toujours aussi bien, donnant au lecteur fidèle la sensation d’être récompensé d’avoir suivi toutes les étapes.
En l’occurrence, Kyle, Carol et les « nouveaux gardiens » rencontrent les Godkillers, une secte vouée à l’assassinat des dieux, qu’ils considèrent comme aliénants. Donc ils tuent les dieux sur différentes planètes afin de libérer les peuples. L’idée est pas mal, l’action est péchue, et surtout, une fois de plus, Kyle et Carol se retrouvent dans une situation qui est beaucoup moins simple qu’elle n’en a l’air. Ils apprennent sur le tas, en quelque sorte.
Ensuite, dans l’Annual, Kyle se trouve confronté à son double négatif, Oblivion (dont l’existence résulte de certaines de ses actions). L’apparition de ce double atteste que les pouvoirs de Kyle commencent à lui échapper. Petit subplot discret, ça mange pas de pain.
Après sa « victoire », il se retrouve sur une planète consciente, de la race de Mogo, mais beaucoup moins accueillante. Là encore, Kyle comprend que ce qu’il voit et la réalité, c’est différent.
Enfin, toute l’équipe croise le chemin des Makers, qui sont derrière l’existence des « space sharks » (qui constituent depuis le début du run une blague récurrente, mais visiblement, il y avait anguille sous roche). Là encore, les Makers s’avèrent les victimes d’actions des précédents Guardians, et les nouveaux se retrouvent à payer les pots cassés.
Précisons que l’on voit dans le dernier épisode une Mother Box, qui annonce le cross-over Godhead. Sauf que, là où c’est pas mal, c’est que plein d’éléments ont déjà préparé cette saga. Les problèmes de pouvoirs de Kyle y trouvent une explication. De même que la volonté des Guardians de ne pas révéler qu’il a survécu. Là encore, Jordan (et l’équipe éditoriale) prend soin de connecter le cross-over à ce qui a été fait auparavant, par un souci de préparation en amont qui est franchement bienvenu.
Graphiquement, ça se tient bien. Les épisodes de Brad Walker sont très très beaux, vraiment, avec cette petite touche Michael Golden d’énième génération qui n’est pas dégueu. Quand il est remplacé, c’est par Diogenes Neves. C’est pas original comme trait, mais c’est super dynamique, épuré, vif, nerveux. Bref, ça se laisse regarder avec le plus grand plaisir.
Vraiment, une chouette série. Je vais lire les derniers épisodes, pour voir comment tout cela est bouclé, mais dans l’ensemble, c’est très chouette.
Jim