GREEN LANTERN SHOWCASE # 1-2 (le magazine)

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[quote]Scénario: Geoff Johns, Tony Bedard, Peter Tomasi – Dessin: Fernando Pasarin, Ed Benes, Tyler Kirkham, Doug Mahnke, Ardian Syaf.

Quand l’esprit de Parallax réinvestit les anneaux des Green Lantern, seuls cinq des membres du Corps qui ont déjà affronté l’entité échappent à son contrôle. Dès lors, c’est à Hal Jordan, Guy Gardner, John Stewart, Kyle Rayner et Ganthet de protéger l’univers de leurs anciens alliés corrompus. Quitte à utiliser pour ce faire, les armes de leurs ennemis…

Public: Adulte
Genre: Aventure – Super-Héros
Collection: Dc Presse
Date de sortie: 30 mars 2012
Pagination: 128 pages
ISBN: 978-2-3657-7018-7
Format: 171 x 260mm
Prix: 5,60 €

[/quote]

source : urban-comics.com

Moauis…

Pour ce numéro 1, pas de déception ni d’enthousiasme, c’est dans la lignée de ce que Johns fait depuis des années maintenant sur G.L. et les séries annexes. Pas de quoi se taper le cul par terre. Du comics blockbuster un chouïa décérébré, et vaguement jouissif, sans plus.

J’ai quand même l’impression que Johns commence sévèrement à tourner en rond : ses sagas se suivent et se ressemblent, avec le moment toujours un peu comique (et qui fait office de twist à tous les coups), le changement de couleur des Lanterns (et vas-y que je deviens bleu au lieu de rouge, et tout le toutim…). Guy Gardner fait à juste titre le parallèle avec les Power Rangers !

Sinon j’ai l’impression que la menace va être vite pliée ce coup-ci :

Parallax l’impureté d’origine ayant réintégré la lanterne verte, j’imagine qu’il suffira d’utiliser du jaune pour mettre une pilée au Green Lantern Corps, non ??

J’en connais un qui a du se marrer à traduire Gardner :wink:

Le classique pilotage d’avion, déjà fait entre Hal et Kyle est à nouveau au programme entre Hal et Guy …
Johns s’expose aux redites depuis quelques temps et ça ne fait pas exception. Par contre, je me demande si ça lit vraiment bien sans les précédents épisodes des séries connexes.

On sent le manque au niveau de « Emerald Warriors », en effet…

Je suis assez d’accord avec Photonik.
J’ai pas détesté le début de La Guerre des Green Lantern…j’ai trouvé ça lisible mais pas transcendant, bourrin sans être trop bourratif contrairement à Blackest Night… mais ça sent tout de même déjà le cross étiré à l’extrême. Mais il y a de tout de même de bons moments, comme l’explication houleuse entre Guy Gardner et Hal Jordan. Les dialogues entre ces deux là sont en plus vraiment savoureux…comme le souligne Niko, Ed a du bien s’amuser à traduire ça…

Par contre, je comprends bien pourquoi Urban a choisi de commencer directement GL par la publication de cette aventure, mais même si les pages d’édito sont bien complètes, j’ai ressenti vraiment un petit manque dans la lecture suite aux épisodes laissés de côté. Rien de bien gênant, juste cette sensation de débarquer en plein milieu d’un truc qui a déjà commencé…

Le problème notamment pour Emerald Warriors c’est que le premier arc (le précédant de toute façon), lance Guy dans cette quête qui va aboutir à War of GL. Tomasi avait déjà fait le coup dans la série GL Corps préparant de bien longue date et de meilleure manière l’arrivée de BK. Sans compter que dans le premier épisode VF on arrive en plein milieu d’une situation dans EW. Pour GL Corps, pas encore trouvé le tpb juste avant War of GL du coup je peux pas dire.

C’est pas le TPB weaponeer avec Kyle ?

Ah bah si et je l’ai lu en plus, faut dire que depuis la reprise du titre par Kirkman, j’ai du mal. Bref y a pas grand chose à se mettre sous la dent, c’est vraiment Tomasi qui fait le taf dans Emerald Warriors.

Je viens de le lire, le premier numéro, et je l’ai trouvé pas mal.

Bon, plein de personnages, des enjeux un peu tordu, ça doit pas être simple pour le lecteur de passage (ça devient une obsession chez moi, je sais…). J’ai pas encore lu les pages de rédactionnel, j’imagine qu’on a des infos.
La prod est bien : la traduction est très vivante (on sent une amélioration, évidente mais salutaire et bienvenue, par rapport à Panini), le lettrage est très propre, je note que les crédits ont été effacés des pages titres, mais les titres et les accroches sont restées, afin d’accentuer le rythme feuilleton, ce que je trouve un choix tout à fait défendable. Les pages de rupture entre chaque épisode permettent de filer de l’information au lecteur, et les pages de couverture sont très agréablement maquettées, avec un cadre qui accueille des infos sur les illustrations montrées. Vraiment, des beaux mags, chez Urban.

Après, l’histoire, c’est pas mal, mais bon, voilà encore un récit qui donne l’occasion à des héros de taper sur des héros. Moi, personnellement, je suis fatigué de ces âneries. « J’ai plus l’âge pour ces conneries ». Là, malgré la qualité des scripts (certains sont même particulièrement faciles d’accès, je pense notamment à l’épisode de Tomasi et Pasarin, très bien dessiné et très facile à comprendre…), on a droit quand même à deux duels entre Lanterns. En six épisodes, c’est un peu beaucoup, et même si c’est justifié par le scénario, ça ne fait que renforcer la douloureuse absence des super-vilains.
Un peu plus haut, quelqu’un remarquait, à raison, que Johns se répète. C’est vrai. Et là, j’ai l’impression de lire l’éternel pugilat entre justiciers cosmiques qu’il raconte depuis quatre ou cinq ans. Alors on a quand même le droit à l’évacuation de la scène, Larfleeze, Indigo-1 et quelques autres disparaissant dans le Livre Noir. Ça libère de la place pour des personnages qui n’ont, somme toute, ni charisme ni utilité. C’est déjà ça de gagné.
Ceci dit, on a aussi droit à une illustration par l’absurdité du caractère bancal de toutes ces lanternes colorées : quand nos héros en récupèrent les différents anneaux, ils ont du mal à les utiliser, et quand ils y arrivent, on comprend que le système qui fait interagir les anneaux entre eux est d’une complexité exagérée, et totalement improductive en termes d’histoire (je dirais même en termes de dramaturgie : une fois que ces déséquilibres sont démontrés, on a un peu usé le potentiel de ces anneaux arc-en-ciel).
Bref, je suis très mitigé, même si j’aime bien les épisodes de Bedard et Tomasi. Question dessin, Manhke, c’est toujours aussi bien, Pasarin, c’est super agréable, très beau, très narratif, très expressif, mais Kirkham, purée, que c’est laid.
L’ensemble est lisible, mais une fois de plus, je désespère de relire du Green Lantern passionnant un jour : quand donc ces personnages cesseront leurs petites guerres internes pour réellement faire leur boulot de flics spatiaux ? Purée, c’est le moment pour les vilains d’attaquer la galaxie, là !

Jim

C’est vraiment chiant pour Emerald Warriors, car une fois le war of Green Lantern terminé, la sérié propose des Stand Alone plutôt sympathique et évidement la série s’arrête avec new 52…
Geoff Johns avait déjà parasité Green Lantern Corps avec ses histoires pourris et il fait la même chose pour Tomasi sur celle la.
:frowning:

[quote]GREEN LANTERN SHOWCASE 2

DC Presse/5,60 euros/128 pages

Auteurs : Geoff Johns, Peter Tomasi, Tony Bedard/Doug Manhke, Fernando Pasarin, Tyler Kirkham

Dans un conflit qui les oppose à tous les membres du Green Lantern Corps, les quatre représentants humains - Hal Jordan, Guy Gardner, John Stewart et Kyle Rayner - sont amenés à faire un choix qui marquera à jamais l’histoire des Green Lantern. Cependant, tous ne sont pas d’accord sur les fins et les moyens à mettre en oeuvre.

(Contient les épisodes US Green Lantern 66 et 67, Green Lantern : Emerald Warriors 9 et 10 et Green Lantern Corps 60).

SORTIE LE 27 AVRIL.[/quote]

[quote=« Jim Lainé »]
Après, l’histoire, c’est pas mal, mais bon, voilà encore un récit qui donne l’occasion à des héros de taper sur des héros. Moi, personnellement, je suis fatigué de ces âneries. « J’ai plus l’âge pour ces conneries ».
Jim[/quote]

De tout temps les héros se sont foutus sur la gueule, c’est juste qu’à l’époque ça tenait sur 2 pages et pas sur un zode complet :unamused:

[quote=« tsouin »]
De tout temps les héros se sont foutus sur la gueule, c’est juste qu’à l’époque ça tenait sur 2 pages et pas sur un zode complet :unamused:[/quote]

Mais c’est précisément mon reproche : en général, sauf exception notable comme Fantastic Four #25-26, assez formidables et indémodables d’ailleurs), ça durait le temps d’une séquence, et voilà. Là, on a quand même droit à deux duels dans le premier numéro, alors que le récit raconte encore une lutte de pouvoir entre des factions de flics de l’espace, qui sont censés être du même bord. En bref, des duels dans des duels, quoi. Où sont les vilains ? Sans doute en train de conquérir d’autres galaxies, c’est pile le moment, les héros ne regardent pas.

Jim

[quote=« n.nemo »]Mince blackest night est aussi une rationnalisation du dc verse.

Une sorte d"équivalent de la démarche de roy thomas avec l’univers dc post crisis.

Blackest night clarifie la mythologie dc et permet en plus de justifier les résurrection marketing dans la continuité dc. Une vrai démarche de fan, en somme j’insiste. BN intègre la meta narration à la narration, d’une façon bien moins intelligente que morrisson c’est sur mais de façon efficace tout de même[/quote]

Ouais, enfin faut pas délirer : c’est de la fan-fiction avec un chèque de royalties à la clé, rien d’autre.
C’est un grand gamin qui joue avec des jouets et qui les casse et qui les recolle.

Sérieux, quand il a fait sa saga avec le Superman Cyborg et les Manhunters qui se nourrissent de l’énergie des Green Lantern, là c’était de la construction : il donnait une nouvelle perspective au Cyborg, il le connectait aux Manhunters qu’il venait de replacer au centre de la mythologie de la série, il faisait même revenir de vieux Green Lantern paumés et oubliés. Donc il étoffait le contenu de la série. Avec ces vieux Green Lantern qui avaient du temps à rattraper et une revanche à prendre, Johns était même sur le point de trouver une dynamique nouvelle, parce qu’une partie de ces personnages avait Jordan dans le collimateur.
Que croyez-vous qu’il fît ?
Il s’est empressé d’en retuer un bon contingent, d’en transformer certains en Alpha Lantern, une catégorie de personnages à mi-chemin entre les Manhunters et les Lantern mais qui n’ont aucun des avantages et du potentiel des autres. Depuis lors, il ne fait pas grand-chose des Alpha Lantern à paert s’en servir comme emmerdeur du moment quand il en a besoin, il a plus ou moins oublié les Manhunters, et il a enchaîné sur vingt ou trente épisodes de guerre de couleurs totalement répétitive.

Je suis désolé, mais la comparaison avec Thomas ne tient pas une minute : des explications peu claires, des intrigues qui traînent, des sujets et des thèmes oubliés en cours de route, de nouveaux corps de Lantern dont les fonctionnements sont imprécis et inutilisables (pour preuve, il les laisse sur le bord du chemin dès qu’il peut). Non non, au-delà même de la lenteur et de la violence bas du front de ses intrigues sans intérêt, ses histoires sont quand même inutilement alambiquées et peuplées de personnages encombrants.

Jim

Bon, d’abord les alpha lantern c’est une idée de morrisson donc par defintion c’est juste bien.

Deuxièmement, je serais assez d’accord avec Jim pour dire que la période qui mene des one year later à la creation des alpha lantern est nettement meilleur que ce qui lui succéde soit le création des autres corps. D’ailleurs durant cette dite période la narration est tres classique, je viens de la survoler dernièrement, et à chaque episode est resitué qui est qui et les enjeux du moment ce qui doit plaire à jim et doc. Par contre je trouve que le niveau remonte avec BN qui boucle la boucle des differents fil narratifs du run, soit du bon sup de base

[quote=« n.nemo »]Bon, d’abord les alpha lantern c’est une idée de morrisson donc par defintion c’est juste bien.
[/quote]

Même sa liste de courses, tu trouverais ça bien ? :mrgreen:

Ah ouais, en plus ?
Bah merde.

Question narration, ouais.
Question construction d’univers aussi, c’est bien.
Le premier arc, celui de Pacheco avec le Manhunter, est pas mal du tout, on sent que Johns construit des trucs, on a l’impression qu’il va creuser les Manhunters pour en faire (à l’époque, on sait pas encore) soit des alliés épatants soit des ennemis d’autant plus inquiétants qu’on aurait appris à les connaître.
Et sur les deux premières années, il remet en place pas mal de choses, de Hammond à Sinestro en passant par le Cyborg, et là, on se dit que Johns va réellement reconstituer la rogue gallery de Jordan et faire des trucs avec. Mais passé les deux premières années, il plonge la série dans les « guerres des polices » dont il n’est toujours pas sorti. Et la rogue gallery est oubliée, au profit de concepts qui rivalisent d’imbécilité.
Une grande déception.

Je sais pas, je suivais par exemple Green Lantern Corps en TPB US, mais même ça j’ai laissé tomber après Blackest Night, tellement ça m’a dégoûté. Donc j’ai repris la lecture en VF, et si c’est pas trop mal raconté (là encore, Tomasi tire son épingle du jeu), c’est déprimant tellement c’est répétitif et bourrin.

Jim

L’alpha Lanten est une co-création de Morrison et Geoff Johns pour son run sur la série Green Lantern*.

[size=85]Si vous continuez comme ça, Jim Lainé va se faire le défenseur anti-Morrison sans en avoir envie.[/size] :wink:

Même sa liste de courses, tu trouverais ça bien ? :mrgreen:[/quote]

Pourquoi tu sais ce qu’il achete ???

Oh toi, tu me fais peur…