GREEN VALLEY (Max Landis / Giuseppe Camuncoli)

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*couverture à venir

Green Valley

Date de parution : 05/09/2018 / ISBN : 978-2-413-00294-9
Scénariste : LANDIS Max
Illustrateur : RATHBURN Cliff, CAMUNCOLI Giuseppe
Coloriste : BEAULIEU Jean-François
Série : GREEN VALLEY
Collection : CONTREBANDE

Résumé
Max Landis (le fils de John « Blues Brothers » Landis), scénariste du film Chronicle , s’associe à Guiseppe Camuncoli (Spider-Man , Star Wars : Dark Vador ) et nous invite dans le monde de Green Valley où rien – ABSOLUMENT RIEN – n’est en réalité conforme à ce que cela semble
être…
Les Chevaliers de Kelodia sont les plus grands et les plus valeureux de leur contrée. Mais avant ce jour, ils n’ont jamais eu à faire face au pouvoir qui réside au coeur de la Vallée d’Émeraude. Ils vont devoir reprendre du service et s’embarquer pour une aventure sans pareille : mettre fin aux agissements d’un sorcier malfaisant et anéantir ses dragons. Mais un instant… En réalité, les sorciers et les dragons, nous sommes bien d’accord que cela n’existe pas, n’est-ce pas ?…

La couverture :

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La critique par Auray :

https://www.comics-sanctuary.com/comics-green-valley-vol-1-tpb-hardcover-delcourt-comics-s50239-p309527.html

Des avis chez les membres du forum ?
Je l’ai feuilleté chez mon libraire d’occasion - qui en a eu de bons échos mais n’a pas encore pu le lire - et j’ai été intrigué par ce que j’ai entraperçu sans réellement comprendre ce qu’il se passait dans ce récit qui mêle un peu (beaucoup (trop ?)) de choses que j’aime d’habitude séparément.

Pas lu.

Jim

Pas lu non plus.

J’ai craqué pour Green Valley chez mon libraire préféré il y a quelques temps et ai enfin pris le temps de lire la bête. J’ai passé un chouette moment de pure aventure mêlant SF, action, franche camaraderie et mélancolie. Bon, le terme « mélancolie » est peut-être un peu fort, mais Max Landis essaie de nous présenter des héros trop traumatisés pour ces conneries devoir remettre la main à l’épée pour défendre un village menacée par une force qui dépasse l’entendement. L’exécution est peut-être un peu trop scolaire, Landis débutant sur ce genre de récit, et Guiseppe Camuncoli accompagné de Cliff Rathburn à l’encrage et de Jean-Francois Beaulieu à la colorisation font une prestation qui sied au projet, même si un poil statique parfois (alors que Camuncoli est plutôt dynamique d’ordinaire) et les couleurs sont un peu trop criardes à mon goût.

Un récit à conseiller aux amateurs des aventures médiévales-fantastiques à tendance bis, car on reste sur quelque chose d’assez convenu dans le fond, n’en déplaise aux deux postfaces signées par le scénariste et le dessinateur qui s’extasiaient de proposer quelque chose d’incroyablement innovants.

P.S. : Bon, je dois quand même pousser ma petite gueulante de prof d’histoire : je ne m’attends pas à une rigueur particulière sur le contexte historique dans ce type de récit, surtout qu’il se passe en partie dans un royaume inventé durant les fameux « temps sombres » de la Grande-Bretagne, mais arrêtez de mettre des immenses châteaux-forts et autres chevaliers vêtus d’armures complètes quand vous dites explicitement que ça se passe au Vème siècle ! Je sais que pour le grand public le Moyen-Âge européen c’est ça quels que soit le siècle et/ou le pays, mais en fait c’est un peu comme si on mettait l’électricité à la cour de Louis XIV ou des bateaux à moteur pour Christophe Colomb.

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Je veux bien un cours sur les armures.

Ai entendu dire dernièrement que les batailles au ma ou à l époque des armures ne faisaient pas beaucoup de mort et n étaient donc pas si violentes. Un avis ?

En cherchant vite-fait (il est un peu tard pour se lancer dans une recherche poussée), cet article pourrait t’apporter quelques pistes (un simple listing de clichés du cinéma démontés sans sources ni chiffres sur les blessés, mais ça m’a l’air plutôt juste). Parmi les premiers articles d’historiens qui sort sur Google, celui-ci titré « Les blessures de guerre et l’armement au Moyen Âge dans l’Occident latin » donne des chiffres (je l’ai juste survolé). Peut-être pourras-tu trouver ton bonheur en fouillant sur la chaîne YouTube Histoire appliquée qui traite pas mal de la question des armures. Dès que j’ai le temps dans les prochains jours, je fouillerai dans ma bibliothèque pour voir si je trouve quelque chose sur le sujet !

Sourire.

Merci beaucoup

Je retiens :

Les,armures étaient légères, praticables et tres protectrices.
Les blessures par flèches très craintes, car souvent mortelles dans l après coup.
Le nombre de 100 morts sur quelques milliers de combattants est considéré comme le résultat d une bataille très meurtrière. La première guerre mondiale est hors concours à ce niveau.

D’où le non-sens total des casques à cornes qui fleurissent dans les fictions. On en avait pas déjà parlé sur ce forum d’ailleurs ?

D’où le choc qu’elle a été pour les belligérants de tous bords. Avec même des conséquence encore aujourd’hui dans la façon de faire la guerre, comme l’interdiction des gaz de combat.

Tout est relatif. Disons plutôt qu’elles n’étaient pas trop lourdes.

Il y a aussi eu des batailles nettement plus meurtrières (il n’y a qu’à penser à celle d’Azincourt : côté français, un vrai massacre).

Tori.

Pour les armures, il est fait mention de 30 kg, répartis sur tout le corps, ce qui permettait aux chevaliers de monter facilement à cheval.

Certaines pouvaient atteindre 90 kg cela dit sur la fin du ma.

Ce qui est déjà conséquent.

Tori.

Une bonne répartition et un corps habitué à un tel poids, et le tour (à cheval) est joué. :wink:

Bon, après, je suppose que la plupart des soldats avaient principalement une cotte de maille (ce qui allie légèreté et protection).
Parce que là, vous parlez de ceux à cheval… mais ceux qui n’avaient pas de cheval devaient supporter tout le poids quand même.
Selon les conflits, le poids pouvait se faire sentir (il ne faut pas oublier les facteurs fatigue, froid (ou chaleur, d’ailleurs) ou faim).

Tori.

Et les cotes de mailles resistaient aux épées, ai je lu ce matin.

Ils étaient très bien protéger. Il fallait donc utiliser des dagues pour blesser, qui arrivaient à penetrer les anneaux, les jointures etc.

On voit cela d’ailleurs dans The Last Duel qui m’a beaucoup plu sur sa représentation des femmes et hommes médiévaux.

Ah voilà un argument pour éveiller ma curiosité.

Jim