GUARDIANS OF THE GALAXY #1-6 (Colin Kelly, Jackson Lanzing / Kev Walker)

C’est donc ça la signature Cebulski. :grin:

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C est un concept : et si toutes les series avaient la même histoire, ainsi le lecteur ne serait pas perdu, il pourrait prendre n importe quel numéro de n importe quelle série et il tomberait sur les mêmes évènements.

Après, je vous dirais, ce duo d’auteur a plutôt bonne presse depuis Kang et la nouvelle série Cap America donc laissons leur le bénéfice du doute.

Mais du coup quid de leur Cap après l’event Cold War (sachant que le duo a d’autres séries en indé) ?

Les potentiels scénaristes du N° 200 du coup (si ce volume arrive à atteindre le cap des 20 numéros).

" What if the worst day in the Guardians’ history happened between the end of Al’s run and the beginning of ours? The mystery of what happened that day, how it happened, who was responsible, and who thinks they’re responsible will all come out over the course of the run."

Et si on l avait lu, plus simplement ?

Le pire jour, dommage de passer à côté.

Tu ne passes pas à côté : tu le découvres progressivement… Tous les polars ne sont pas sur le modèle de Columbo, où l’on connait le meurtrier dès le départ.
Dans la majorité des cas, on découvre les événements par bribes, au fil de l’enquête (et c’est souvent là qu’est l’intérêt, d’ailleurs).

Tori.

Je sais bien mais là, après spidey et les ff, c est la troisième serie selon cette formule.

Lorsque simonson reprenait les vengeurs et voulait changer toute l’équipe, il faisait des episodes pour deliter l’équipe précédente, il n embrayait pas juste six mois plus tard. Ça avait son charme également.

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Mais là, derrière, c’est le même problème. On sent bien que le saut temporel, c’est un choix éditorial. Et quand Simonson reprend Avengers, il détruit l’équipe parce que Gruenwald voulait détruire l’équipe avant le #300, ce que Stern n’était pas chaud pour faire (Stern est parti aussi pour d’autres raisons), et donc obéit à une injonction éditoriale.
Donc, derrière, on a le même truc : des choix éditoriaux.

Jim

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Pour ce qu’ils ont en fait en plus :sweat_smile:

C’est ça le plus dingue. Ils emmerdent Stern, ils recrutent Simonson, ils emmerdent Simonson, et après ils ont du mal à tenir la barre…

Jim

Et pour longtemps.

La même chose est arrivée au x men au point de casser la machine avec les departs successifs de lobdell puis du duo kelly/seagle.

Tu dates le cassage de cette période ?
Moi aussi, mais j’avais l’impression d’être un peu seul dans ce cas.
Mais oui, c’est le moment où ils hésitent, soit en ramenant de vieilles vedettes (Davis, Claremont voire Lobdell) pour gérer les affaires, soit en offrant la licence à des avant-gardistes (Morrison ou plus récemment Hickman). Un mouvement de balancier qui freine l’élan, la direction.

Jim

gurkle : « There was a period at Marvel when writers more or less had to write that way, at least for some editors. Joe Casey said that when he scripted some late '90s X-Men over Alan Davis’s plots, he suggested trying a different approach by using no thought balloons or captions, and the X-Men editors said you simply couldn’t do a mainstream X-book without them. Within a couple of years that would change. »

Kurt Busiek : "That was specifically the X-books, where for a long time Marvel insisted that they read like reheated Claremont, regardless of who was actually writing them.

A few years later, from what I understand, editors were even cutting most of Claremont’s captions, when he’d write an X-book.

There’s a reason I rarely pursued writing an X-book (and when I did it was something odd and offbeat), even though when I was a teenager I desperately wanted to write X-MEN someday. They were simply the most strongly-editorially-controlled books at Marvel, post-Claremont, and I wanted to write books where I could write the way I thought served the story best."

Oui.

On peut regretter le depart de claremont mais il y a une direction claire durant la periode lobdel, ça fait un peu du surplace mais c est l idée quelque part. Apres lui, les editeurs ne savent plus ce qu ils veulent et changent de braquet bien trop rapidement.

À lire tout cela, on se dit qu’il s’est passé à propos de Claremont et des scénaristes successeurs ce qu’il s’est passé avec Kirby et les dessinateurs successeurs : « écris comme lui », comme on disait avant « dessine comme lui ».
C’est marrant, parce que la maison d’édition refuse de donner les conditions qu’il réclame à l’auteur, mais quand il part, force les autres à faire pareil. Alors qu’il aurait été plus simple de laisser le gars bosser à sa sauce.

Jim

Ils veulent le travail sans le travailleur.

L ia, leur rêve.

Je suis responsable financier dans un grand groupe et on m’a dit la même chose à mon entretien d’embauche : « Fais comme bidule ! ». Bidule ayant quitté le poste 2 avant pour faire de l’exploitation.

Ca m’a grave choqué mais je le voulais ce poste. En me promettant que celui qu’on embaucherait après moi aurait le droit à la même phrase.

Question de mentalité… C’est fini le pouvoir aux créateurs ! Même chez Marvel.

Depuis les années 60 c’est finit chez Marvel (il y a bien eu quelques trucs à droite et gauche, mais majoritairement, dès qu’il y a du pognon c’est finit). Roy Thomas sera le premier à le comprendre en ne créant que des versions revues et corrigé de certains concept déjà existant.