Il y’a une erreur pour cette sollicitation : Ce ne sera pas Aaron Kuder aux dessins mais Mike Allred.
GUARDIANS OF THE GALAXY #149
Written by: Gerry Duggan.
Art by: Marcus To.
Cover by: Aaron Kuder.
Description: « The Infinity Quest, » part four. The Guardians are officially Nova Corpsmen! How is Drax going to deal with being overrun by Ultron-ized aliens when he still refuses to throw a punch? And are we really trusting Rocket to clean up the Corps? Plus: Is there an Infinity Stone kicking around?
Pages: 32.
Price: $3.99.
In stores: Dec. 20.
Source : www.comicscontinuum.com
Après avoir lu la précédente mouture, subtilement dénommée All-New Guardians of the Galaxy, j’enquille sur la fournée suivante.
Gerry Duggan continue à dérouler ses diverses intrigues. Et c’est peut-être un peu le côté casse-gueule de sa prestation, en ce sens qu’il lance plusieurs sagas en même temps, sans qu’aucune ne prenne le pas sur les autres. Faisons le compte : l’armée de Groots, la Soul Gem, les Raptors (et leur guerre contre les Nova), et l’épidémie Ultron. Et il va en rajouter en cours de route.
Ici, Duggan, qui a un peu marqué le pas en consacrant certains épisodes à ses héros en solo dans la précédente mouture, profite du changement de titre et de numérotation pour proposer une situation inédite : les Gardiens sont recrutés au sein du Nova Corps. On pourrait imaginer qu’ils deviennent des soldats de rangs inférieurs (un peu à la manière d’Astérix Légionnaire) en punition des différents braquages orchestrés par Rocket, mais en fait il n’en est rien, puisque l’on découvre que ce dernier est chargé de dénicher les recrues corrompues.
C’est assez amusant surtout au regard des différentes réactions des personnages : Drax, notamment, tente d’appliquer son pacifisme récent d’une manière qui n’est pas très protocolaire. De même, suivre les différents protagonistes (notamment Ant-Man, dernier membre de l’équipage) sur différentes missions permet de faire un état des lieux du cosmos (et notamment de montrer que la menace d’Ultron se répand).
Cela dit, ça montre aussi l’une des limites de la gestion par Duggan : à force de ne voir que la périphérie de la menace Ultron, on n’en saisit pas l’ampleur. La capacité de nuisance du robot est diminuée. Même chose pour la menace représentée par les Groots. Ou par l’impact des Gemmes, redéfinies à la suite de la « réécriture » de l’univers.
Au moins ce dernier subplot permet-il de reconnecter avec les Raptors et de régler une bonne fois pour toutes l’intrigue opposant ces derniers aux Nova. Cependant, les dix-sept chapitres de Duggan, pleins d’idées, de personnages sympathiques et de dialogues mêlant humour et émotion (il y a de belles scènes autour de Drax) prennent des allures de présentation, repoussant à plus tard la résolution des intrigues et les grandes gestes héroïques. Tout ceci est remis à plus tard, en l’occurrence à Infinity Countdown et Infinity Wars. La première mini apparaît donc comme une sorte de fourre-tout dans lequel les différentes intrigues (le Gardener, Ultron…) arrivent à leur conclusion et la seconde comme une relecture maladroite des Gemmes, sous forme d’une énième saga assez inutile exploitant l’intrigue la moins prometteuse du scénariste.
Si je comprends le souhait de Duggan de donner un rythme spécial à ses récits en mettant en valeur la dimension foisonnante du cosmos, je trouve que le résultat est complètement déséquilibré. L’effet est renforcé à cause des choix éditoriaux, liés aux divers changements de numéros et de titres.
Jim