HAPPY BIRTHDEAD + HAPPY BIRTHDEAD 2 YOU (Christopher Landon)

DATE DE SORTIE PREVUE

13 octobre 2017 (USA)
15 novembre 2017 (France)

REALISATEUR

Christopher Landon

SCENARISTE

Scott Lobdell

DISTRIBUTION

Jessica Rothe, Israel Broussard, Ruby Modine, Charles Aitken…

INFOS

Long métrage américain
Genre : thriller/horreur
Titre original : Happy Death Day
Année de production : 2017

SYNOPSIS

Teresa, une étudiante, revit inlassablement la même journée. Une journée apparemment ordinaire mais qui s’achève toujours par sa mort brutale…

Le teaser :

youtube.com/watch?v=X-Mq3F5tUdo

« Un jour sans fin » sur le mode horrifique ? Y’a du potentiel…

La bande-annonce :

youtube.com/watch?v=ntxS1bBg5o0

Happy Death Day sortira en France le 15 novembre sous le titre Happy Birthdead.

V1

DATE DE SORTIE PREVUE

14 février 2019 (USA)
13 février 2019 (France)

REALISATEUR & SCENARISTE

Christopher Landon, d’après des personnages créés par Scott Lobdell

DISTRIBUTION

Jessica Rothe, Israel Broussard, Ruby Modine, Suraj Sharma…

INFOS

Long métrage américain
Genre : thriller/horreur
Année de production : 2019

SYNOPSIS

Non communiqué.

La première bande-annonce de Happy Death Day 2U :

Attention à ceux qui se risqueraient à zieuter cette bande-annonce : la fin du premier volet y est copieusement spoilée… Sans surprise, car il semble que ce second volet, dans une logique un peu « Retour vers le futur II », s’appuie grandement sur la connaissance du spectateur du volet précédent, dont il semble que l’on ré-explore les « recoins » ici…

Et concernant ce premier volet, donc : je n’attendais rien de particulier, et j’ai été plutôt agréablement surpris, passant un excellent moment en fin de compte.
Certes, le film (scénarisé par Scott Lobdell, rappelons-le) est loin d’être sans défauts : par exemple, s’il est correctement emballé sur le plan technique, le film est quand même assez platement mis en scène, quand il n’est pas plombé par des choix esthétiquement douteux (effets voyants, inutiles et vulgos, et ne parlons pas de ces choix musicaux atroces…).
De plus, sur le plan scénaristique, le film est quand même assez feignant sur la partie « Un Jour sans fin », se contentant de reprendre presque à l’identique certains des gimmicks du film d’Harold Ramis, comme ce travelling qui se répète tous les matins et permet à l’héroïne de « prédire » ses rencontres…

A part ça, le film est plutôt drôle, et malin, à sa mesure. Il ne révolutionne pas le genre du slasher, mais propose une variation intéressante sur son canevas-type.
Depuis quelques années, les amateurs du genre (dont votre serviteur) le savent bien, deux pistes ont été explorées pour tenter de revigorer le slasher : la veine « méta » et la distanciation humoristique, les deux pouvant d’ailleurs se marier assez bien, comme l’excellente série « Scream Queens » le prouvait sur le petit écran.
C’est bien cette double ambition que tente d’accomplir « Happy Birthdead » (ce titre « français » est tellement con que j’en suis plutôt fan, au final) : le film est très réussi sur le plan de la comédie, bien punchy comme il faut, déglamourisant son interprète principale (pourtant fort jolie et sexy) astucieusement. On passe indéniablement un bon moment et on rigole bien.
Sur le plan « méta », le film est une habile variation sur l’astuce récemment surexploitée de la réflexion sur le statut de la « Final Girl » proverbiale du slasher. Tree, l’héroïne, n’a rien d’une final girl ; elle a au contraire toutes les caractéristiques de la victime anonyme et archétypale du slasher. Elle n’a rien de l’étudiante prude et virginale par exemple, elle est même particulièrement antipathique.
Comme Bill Murray dans « Un Jour sans fin », le « châtiment » digne d’un mythe antique dont elle fait l’objet force l’héroïne à un examen de conscience qui la fait évoluer, passant justement du statut de victime à celui de « final girl » combative et lucide sur elle-même…

Vraiment dommage que l’évolution ainsi amorcée soit plombée par des dialogues bien trop transparents en termes d’intention, et bien cul-cul la praline par-dessus le marché. Et dommage aussi qu’un énorme indice (bien moins subtil que ce que les auteurs devaient imaginer) grille la résolution à une bonne demi-heure de la fin…!! Je ne cherche pas généralement à « prendre de l’avance » sur le film, et suis plutôt du genre à me laisser porter, mais là c’était too much, vraiment.
Mais on passe quand même un bon moment devant ce film, ludique en diable et pas si con qu’il en a l’air.

Et pour le numéro 2, ce sera Happy Birthdead 2 You !

Ha !! Encore mieux. :stuck_out_tongue_closed_eyes:

La nouvelle bande-annonce de Happy Birthdead 2 You :

Je l’ai vu dans la semaine et je partage ton avis. J’ai bien aimé les variations sur les figures du slasher et le fait que l’héroïne (jeu convaincant de Jessica Rothe, dont le personnage passe par tous les états) prise dans la boucle temporelle soit tout le contraire d’une final girl. La partie « Un Jour sans fin » joue en effet sur des recettes éprouvées mais même si c’est sans surprises, il y a pas mal de situations amusantes. Bref, un bon divertissement, malgré ses défauts…

Vu également le 2. Le film reprend directement là où le premier s’était arrêté et joue la carte de la surenchère en tentant de donner une explication au phénomène du premier opus (ce qui ne s’imposait pas vraiment) et en explorant cette fois-ci le thème des mondes parallèles. L’entame est un peu trop hystérique (c’est même très, très lourd) et la suite n’évite pas le côté répétitif des situations et peine à doser ses effets malgré quelques bons gags et l’énergie toujours intacte de Jessica Rothe.

Le 1er était sympathique sans être inoubliable, cette suite verse trop dans la comédie un peu facile en jouant une « surenchère » pas très maîtrisée. Et encore… Surenchère n’est peut être même pas adapté ici.

Oui, Retour Vers le Futur 2 y est cité… Mais ce Happy Birthdead 2 ne fait qu’effleurer le sujet en oubliant des éléments d’intrigues, voire en balayant souvent ce qui fait la particularité du sujet pour parfois perdre son temps sur le choix « cornélien » de l’héroïne… Lourd…

Cependant j’aime toujours autant l’actrice principale, craquante, qui possède un vrai talent comique. Mais jouer avec les paradoxes parallèles et autres failles multidimensionnelles, ça impose des règles qui permettent d’accepter la situation, et le film n’en pose aucune, se concentrant trop sur l’humour, comme si, forcément, le genre ne pouvait déboucher que sur du comique de situation.

Le film délaisse d’ailleurs complètement le slasher pour ne devenir qu’un prétexte, transformant cette suite en un teen movie lambda, perdant tout l’attrait qu’avait gagné le précédent opus!

Oui, complètement d’accord avec vous.
La double « erreur » de ce deuxième volet, c’est de complètement abandonner l’équilibre entre les deux genres mis en jeu (slasher et comédie), en poussant les potards (beaucoup trop) sur l’aspect comique et en gommant pratiquement tout l’aspect « slasher premier degré ». Du coup, le film perd tout le côté commentaire sur le genre, et s’avère très vain, assez fatigant dans son côté hystéro décrit par le Doc, et n’a pas grand chose à faire du statut de son héroïne, qui échoue à parcourir une trajectoire intéressante au final.
Une suite clairement superflue !!

Lequel ? je n ai rien vu.

Waou, c’est vieux, mais je me rappelle que c’est au moment où l’héroïne se retrouve coincée dans sa voiture, ou s’extirpe de sa voiture, je ne sais plus exactement… Un objet est montré qui désigne le coupable à ce moment-là… Je me rappelle plus des détails, désolé.

Aaaahhhhh.

Tu en as dit assez. En effet, c est évident. J etais complètement passé à côté.

Film sympathique parce qu un jour sans fin est un film sympathique.