Quelqu’un pourrait me dire ce que sa donne? Parce que le synopsis me tente bien.
Merci!
Si tu cliques sur le lien VO tu en saura plus et tu auras même des previews
ah merci! desolé il etait tard hier soir, mes yeux ne voulaient pas coopérer
Ha ben c’était super bien ce deuxième tome. J’avais bien aimé le premier mais il manquait un truc pour vraiment accrocher et là, paf ! On là.
On se focalise sur des jeunes paumés qui découvre leurs pouvoirs et son traquer. C’est plus chaleureux, plus humais, plus sanguin contrairement au premier tome où les élèves de l’académie apparaissait très froid et austère.
Là on a des personnages qui vivent. Gros coup de coeur pour le personnage de Faith qui me faisait très peur dans le premier tome. La nana grosse fan de Whedon et de Wow qui se découvre des pouvoirs ca me semblait vraiment grossier comme approche.
Et là en prenant le temps de développer le personnage, de la faire trainer un peu dans la boue et de nous faire prendre conscience de son passé pas folichon, on se prend de sympathie pour elle. Surtout les dessins la mettent alors en valeurs sans jamais cacher ce qui apparait souvent comme des défauts physique, surtout pour une femme.
J’espère que la suite va suivre le même chemin
j’avais commencé par ce premier titre grâce à l’opé à 5€ parce que c’est celui qui me tentait le moins sur le papier et c’est une très bonne surprise. je vais continuer
C’est une très bonne surprise cette série, même si le tome 3 comme celui sur Bloodshot n’est qu’un ties-in au crossover entre les deux séries parut dans un album à part.
J’ai trouvé les trois tomes dans une solderie. C’est pas mal.
Le premier tome raconte l’apparition et le développement des pouvoirs de Peter Stanchek, rapidement convoité par la fondation Harbinger de Toyo Harada. On a donc droit à une visite guidée de l’organisation, qui a des allures d’école pour jeunes surdoués ayant pignon sur rue. C’est dans cette série qu’apparaît Faith, la super-héroïne en surpoids, dont les aventures en solo (le premier tome du moins) m’avaient paru un brin bavardes et maladroite. Mais là, dans une dynamique chorale, elle est sympa, souvent parce qu’elle est décalée et ne comprend pas tout.
En revanche, l’album est un peu long. Les allers-retours, les alliances transformées en trahisons changées en poursuites donnent un rythme un peu répétitif à l’ensemble. C’est spectaculaire, assez joli (Khary Evans se débrouille très bien), très vivants, mais ça aurait pu être un peu condensé, un peu plus nerveux.
Je ne connais pas très bien la série d’origine datant de la période Shooter. Je n’ai donc pas tellement d’idée quant à la distance que cette version a prise par rapport au modèle. Je trouve que le récit est plein d’idées sympas, mais aussi de clichés (toute l’évocation du monde des drogués, cette opposition entre les taudis et les beaux immeubles, c’est un peu simpliste…), mais ça se lit pas mal. Il y a tout un univers en arrière-plan, dont Faith, mais l’album est une sorte de vaste duel à distance entre Stanchek et Harada. Une sorte de vaste exposition.
Jim
Si le premier tome était surtout consacré à Peter Stanchek, le deuxième se met en devoir de rassembler autour de lui une équipe. On retrouve donc Kris, personnage secondaire du premier tome, et Faith, l’héroïne gironde, auxquelles se rajoutent de nouveaux venus.
Cette équipe hors-la-loi se frotte à des forces qui veulent les contrer à défaut de pouvoir les utiliser, résumant le récit à une sorte de course-poursuite où se succèdent les rencontres et les alliances. On assiste donc à la constitution de l’équipe, dont les membres sont traités de manière inégale. Dans l’ensemble, c’est pas mal, même si parfois un peu lent.
Et surtout, Dysart recourt aux voix off qu’il ne maîtrise pas toujours (n’est pas Frank Miller qui veut) et qui donne l’impression de remplir les pages afin d’éviter les ventres mous du récit. Si bien que ces voix off (dédiées tantôt à Peter, tantôt à Faith) prennent la place de dialogues possibles. Or, c’est dans les dialogues que les personnages existent et prennent de la consistance. Le résultat, c’est que cette bande de renégats nous reste assez étrangers, à part Faith qui prend de l’importance par ses maladresses mais aussi par son bavardage : elle cause beaucoup et finit par occuper le devant de la scène, parfois à son détriment.
C’est pas mal, mais donc un peu désincarné et décompressé. Les changements de dessinateurs n’aident pas à s’attacher à la série.
Jim
Le troisième tome de cette édition Panini me semble le plus intéressant. Il raconte en parallèle une action au présent, et un récit au passé. Dans le présent, on suit la fuite des « Renégats », qui ont décidé de prendre l’offensive, l’action se concluant à Las Vegas dans une lutte face à Bloodshot, qui trouve ici sa place et sa fonction dans l’univers (en bon chasseur et gardien des jeunes psiotiques à façonner). Ladite confrontation est un peu confuse et maladroite, mais la rencontre entre les « Renégats » de Stanchek et un autre groupe de psiotiques que tout le monde prend pour des terroristes est assez sympathique et propose certains des meilleurs dialogues de l’album.
L’action au passé se concentre sur la carrière de Toyo Harada et sur ses alliances, notamment avec le Project Rising Spirit. On comprend entre les lignes quels sont les enjeux et surtout les origines des conflits autour du recrutement des psiotiques. Ça reste quand même un peu brumeux, Dysart ayant une propension à donner des explications tardivement, parfois plusieurs épisodes après. Chose valable pour la caractérisation : les équipiers de Peter Stanchek sont ici mieux traités que précédemment, même si ça arrive un peu tardivement.
L’album s’ouvre sur un épisode #0, consacré à Harada, et offre de nombreuses séquences de flash-back illustrées par Trevor Hairsine. C’est sympa, la série commence à prendre de l’ampleur. Il était temps.
Jim