Après des études mouvementées qui ont entamé sa confiance en elle, la jeune psychologue Harleen Quinzel pense enfin avoir décroché le poste de ses rêves en étant embauchée à l’Asile d’Arkham afin d’apporter son soutien et son expertise aux plus grands criminels de Gotham.
Mais il est un être au sein de cet asile qui va à la fois faire chavirer son esprit et son coeur : le Joker ! Petit à petit, Harleen va se laisser séduire puis sombrer dans un abîme de folie y laissant à tout jamais son innocence et ses illusions perdues.
La collection Urban Limited propose de découvrir des récits majeurs de DC Comics dans un format hors du commun et une fabrication particulièrement luxueuse. Les tirages sont uniques, limités à 1500 exemplaires et numérotés à la machine à l’intérieur des ouvrages.
J’avouerais avoir eu trop d’attente concernant ce récit et j’ai une petite déception sur la lourdeur du récit bien trop bavard à mon goût mais pour le reste c’est du sans faute ! Stjepan Sejic est un véritable artiste tant narrativement qu’au niveau des illustrations. Sincèrement je suis tombé amoureux de l’auteur via Sunstone et ici c’est +/- la même base. Nous entamons sa longue chute de manière hyper intelligente avec beaucoup de sincérité et de réalisme dans la relation Harley/Joker et la relation humaine en générale. Nous avons également beaucoup d’utilisation du Batverse avec un Batman bien écrit, la naissance de Double Face, la relation avec Ivy.
Le plus fort dans tout cela c’est que Harleen se fait certes manipuler mais jamais elle est contrainte, l’auteur arrive parfaitement à nous faire croire à cette relation Harley/Joker qui ressemblait à l’histoire de la version cinéma de SSQ pour au final nous balancer la vérité que nous connaissons tous. C’est intelligent comme procédé, trahir le spectateur pour lui renvoyer ce qu’il attendait et par conséquent conquérir le lecteur. D’autant plus lorsque nous voyons cette Harleen tenter de se sortir de ce marasme tout en continuant à creuser dans les méandres de la folies de l’amour aveugle.
Au final je pense que le récit aurait gagné à être moins bavard pour mieux diluer sa narration mais cela n’empêche que oui c’est clairement l’une des meilleures œuvres sur Harley. Et forcément les dessins, les dessins sont mignons, somptueux … Du Sejic quoi <3
