HAWKMAN #1-29 (Robert Venditti / collectif)

Sans gloire dans le sens où, malgré l’annonce d’un statut énorme, son rôle est anecdotique : il ne fait quasiment rien, et le one-shot sur lui est risible.
Donc oui, malgré l’envie de le mettre en avant, son retour dans Metal fut clairement sans talent ; heureusement, Venditti relève le niveau.

Hawkman #2

Carter Hall is Hawkman, the resurrected warrior who’s lived a thousand lifetimes. But what happens when one of those past lives comes looking for him? Deepening the mystery is an ancient parchment in alien hieroglyphics, revealing that an unexpected familiar name is on Earth hunting the Hawkman. The past must die for the future to live!

Written by: Robert Venditti
Art by: Bryan Hitch, Daniel Henriques, Andrew Currie, Jeremiah Skipper
Cover by: Bryan Hitch
Variant cover by: Stjepan Sejic

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Jul 11 2018

Source : www.comicsbeat.com

Un deuxième épisode solide, qui tire un peu sur la longueur, mais qui s’apprécie pleinement. La vie sans costume de Carter Hall est agréable à suivre, avec un Hitch en très bonne forme, je trouve.

J’aime beaucoup. Je reste aussi attentif aux développements futurs en relation avec sa période Métal et le classique « war is coming ».

Solide, sans prise de tête, indépendante du DCU actuel d’une certaines manière, c’est du tout bon!

Hawkman #3

While searching for the next puzzle piece in his mission to save the universe, Hawkman takes flight and winds up fighting rampaging thunder lizards on Dinosaur Island—you know, as one does. Recovering from the battle, Hawkman discovers a race of bird people, who force him to fight to prove he’s the one, true Hawkman. That all leads to the next location on his mission, and he’s transported across the galaxy to the last place—and person—he expected to find. Where is he, and who’s he facing? That would be a spoiler alert!

Written by: Robert Venditti
Art by: Bryan Hitch, Andrew Currie, Paul Neary, Alex Sinclair, Jeremiah Skipper
Cover by: Bryan Hitch
Variant cover by: Stjepan Sejic

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Aug 8 2018

Source : www.syfywire.com

Ca fait longtemps que j’avais pas vu Bryan Hitch aussi efficace :grinning:

Et pas avare avec les poils !

Encore un bon numéro. Venditti maîtrise son personnage et son concept, et a l’intelligence d’offrir beaucoup d’action, ce qui est légitime pour un tel héros.
Ca fonctionne bien, notamment parce que Hitch livre une très belle prestation, très cohérente, très fluide, et très jolie.
C’est dynamique, ça tape sans que le perso’ ne soit un bourrin débile (l’erreur commise durant le New 52), l’intrigue de fond est très intéressante, et c’est bien dessiné ; un sans faute.

Hawkman #4

It’s Hawkman vs. Hall in the brawl for all of Thanagar! Having just teleported across the galaxy, Earthman Carter Hall squares off against Thanagarian space cop Katar Hol in an all-Hawkman slugfest. Katar provides the next piece of the puzzle in Carter’s quest to unlock the secrets of his own past—an alien artifact that immediately zooms him back to Earth. While puzzling out the space doohickey’s purpose, Carter finds himself whisked away once again, only to come face to face with an old Justice League teammate.

Written by: Robert Venditti
Art by: Bryan Hitch, Andrew Currie, Daniel Henriques, Jeremiah Skipper
Cover by: Bryan Hitch

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Sep 12 2018

Source : www.theavclub.com

Une sacrée bonne lecture. Très solide.

Oui. Encore une réussite.
Venditti gère intelligemment le passage sur Thanagar, avec une opposition dynamique, et a l’intelligence de faire parler et réagir durant le combat. Ca nourrit l’intrigue, ça donne du sens au(x) personnage(s), et ça montre que Hawkman n’est pas un bourrin, même s’il ne faut pas le chercher ; et ça justifie la folie des oiseaux sur Thanagar.
C’est bien vu, c’est fun, très bien rythmé, et ça s’ouvre sur un cliffhanger que j’aime (je suis fan du personnage qui arrive). En outre, j’aime beaucoup cette idée de « débiteurs » de Hawkman, ces familles dont des membres ont été sauvés jadis, et qui l’aident dans le monde, mais « savent » aussi pour lui. Ca fait, un peu, organisation mondiale d’agents, mais c’est très pertinent.
Enfin, Bryan Hitch assure toujours, avec des planches très belles et dynamiques. Une réussite, définitivement.

Pas mieux. Solide, ancrée dans l’histoire, innovante pour le personnage, c’est MA série du moment.

Et Hitch est vraiment motivé.

Hawkman #5

The time-and-space-tossed Hawkman arrives at his latest destination, the sub-atomic world known as the Microverse. Luckily, he meets an old friend there—his longtime Justice League partner the Atom. Ray Palmer learns that the past lives of Carter Hall leave clues for the Winged Wonder to follow. Too bad the next clue leads them to a thinking planet known as Moz-Ga, who’s thinking he’d like very much to destroy Hawkman and Atom!

Written by: Robert Venditti
Art by: Bryan Hitch, Andrew Currie, Jeremiah Skipper
Cover by: Bryan Hitch
Variant cover by: Matteo Scalera

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Oct 10 2018

Source : www.screenrant.com

Bientôt on prendrait presque plaisir à lire cinq numéros dessiner par le même dessinateur!!

Un exploit de nos jours.:wink:

Atom ! :smiley:

Je suis en train de lire la série, et j’avoue que je suis assez emballé.
J’avais assez apprécié l’épisode Hawkman: Found de Lemire et Hitch, en dépit de la voix off assez facile et du fait que le récit n’était pas auto-contenu, mais ouvrait sur quelque chose d’autre (et comme je n’ai pas mis le moindre orteil dans la grosse machine Metal, je n’en sais pas plus). Je trouvais déjà que Hitch et Hawkman incarnaient une rencontre étonnante mais fructueuse.

Là, le premier épisode de Venditti est assez épatant : une construction simple (l’ouverture in medias res ne rend pas du tout l’accès compliqué, mais au contraire donne envie d’en savoir plus) et des enjeux posés après la grosse baston (magnifique) : les deux doubles pages de vision de Carter fonctionnent à merveille, posant de nouveaux enjeux (ah, Catar-Ol et Katarhul, quelle manière vicieuse et rusée de donner envie d’en lire davantage) et une potentielle menace (oh oh, une vision de ville en flammes ?).
On sent (et ça se confirme dès le deuxième épisode) que Venditti cherche à exploiter ce qu’avaient fait Ostrander et Johns, s’alignant dans leur sillage en développant à fond la carte de la réincarnation en série.

Qui plus est, Venditti trouve le moyen de rendre hommage non seulement au passé du personnage (les « Wingors ») mais aussi à l’histoire éditoriale de l’éditeur. Rien que ça, merci beaucoup.

HawkmanFlyingGorilla

StrangeAdventuresGorilla

Enfin, Hitch encré par Currie, c’est classique, mais ça fonctionne bougrement bien. Vachement mieux que par Kevin Nowlan, dont j’adore le boulot, mais dont les planches finalisées laissent plutôt le sentiment de voir deux illustrateurs lutter pour tirer la couverture à eux plutôt que pour composer ensemble un truc qui les dépasse.

Bref, je vais dévorer les suivants.

Jim

Voilà, je viens de lire les quatre premiers épisodes, et c’est vraiment solide.
Les rencontres entre Carter et ses « doubles » sont plutôt bien amenées, et gérées selon des modes différents mais toujours adaptés : la première de ses incarnations parlent une langue qu’il n’a pas pratiquée depuis des millénaires, ce qui explique qu’ils n’arrivent pas à se comprendre (et justifie une belle baston), tandis qu’il parvient à parler avec la suivante, ce qui amène une scène intéressante de rencontre (j’adore quand les super-héros discutent avant de cogner).
Autre chose : Venditti utilise le passé et la continuité du personnage, c’est très sensible avec le personnage de Kalmoran, qui existe depuis la période Kubert, qui apparaît dans les décors de la mini de Truman, mais qui prend ici une évidente signification.
La série est construite comme un voyage, donc chaque étape permet de reconstituer le puzzle. Entre la volonté de tricoter la continuité et celle de lancer une intrigue, j’ai l’impression de relire du Mark Waid de la bonne période. Vraiment, une super série, pour l’instant.

Jim

Tiens, j’ignorais que Kalmoran existait avant.
Merci !

J’aime beaucoup le travail de Venditti, oui. Qui a l’intelligence de bien bâtir un personnage bad-ass mais pas bêtement bourrin, et je trouve l’idée de ces familles et « agents » autour du monde, liés grâce à des ancêtres aidés par Carter, très bonne.
Pis bon, ramener directement le meilleur ami Atom dès le #5, ça me plaît aussi ; au-delà du plaisir de le revoir (je suis fan), ça veut dire beaucoup. Venditti ne se précipite pas pour ramener Hat-Seth, l’ennemi de base, ou le Shadow Thief, ou même Hawkgirl. Non, il ramène le meilleur ami : ça veut dire qu’il essaye de construire au-delà du basique, du prévisible, et qu’il s’attache à construire l’univers social du héros. Et ça me plaît, en plus d’être très pertinent.

Quand le nom est revenu à la mémoire de Carter, ça ne m’a rien dit. Mais l’épisode sur Thanagar (splendide version : « même nos villes peuvent voler ! ») a rallumé un souvenir dans ma tête : la statue, c’était celle de la mini de Truman. J’ai vérifié ensuite, et effectivement, c’est très lointain.

Jim

Ho, oui. Je viens de tomber sur un billet de blog fort intéressant… comme le blog tout court, en fait.
Merci beaucoup !

Ah ouais, je suis tombé dessus un peu plus tôt dans la soirée, moi aussi.

Jim