HEROES IN CRISIS #1-9 (Tom King / Clay Mann)

Je trouve la théorie intéressante, je ne comprend pas par contre ce besoin de saloper Wally. Le plus grand des Flash, qui à tout perdu sur l’autel infondé de Barry, et maintenant ça ?

Mais vraiment DC m’écœure parfois.

Déjà, on ne sait pas si ça sera le cas… et, dans ma théorie, je ne considère pas que ça le salope.

Ca le montre traumatisé, brisé, cassé ; mais on le serait à moins, en fait. Au-delà de toutes les difficultés liées à son héroïsme passer (je pense à la mort de Barry, je pense aux morts des Titans, je pense à la disparition de ses jumeaux par Zoom un temps, je pense à sa perte dans la Speed Force, etc.), la manipulation actuelle où Linda l’a oublié et où ses jumeaux n’existent pas… ça fracasse, en fait.
Dans ma théorie, je ne le vois pas « méchant », mais brisé ; qui veut aider, qui exfiltre les patients, et une dispute se passe mal. Je ne le vois pas en Big Bad, mais en mec fracassé et brisé.
Un peu comme Willow dans Buffy.

DC donne de plus en plus dans la sinistrose … à mon sens, ça devient vraiment leur fond de commerce. Tout est basé sur des drames psychologiques, des secrets bien enfouis qui ternissent le côté lumineux que l’on a pu avoir il y a des années et chaque renaissance n’est qu’une plongée supplémentaire vers la noirceur

Tout à fait d’accord. Je regardais ne pus le travail de Mike wieringo (qui est ressortit pour une sombre affaire). quand je voyais sa version de Captain Marvel comparé à maintenant je me dis que c’est vraiment devenue une zoine sinistré chez DC.

Oui.
Mais c’est un retour, en fait. La sinistrose était déjà omniprésente avant Infinite Crisis : Identity Crisis était le gros lancement de cette vague, Countdown to Infinite Crisis l’a acté avec la mort de Ted Kord (et son symbolisme), les mini-séries préludes étaient sombres, et Infinite Crisis lui-même avait une tonalité violente et triste (notamment la fin/mort du rêve).
Je demeure persuadé que le plan de base de Johns était de modifier le monde DC, pour plus de « pureté » et de douceur, après cette vague sombre ; plus proche de Terre-2, en soi. Mais ça ne s’est pas fait.
Et l’ersatz qu’il a fait finalement, avec Flashpoint, a mené à une « Marvelisation » de DC fort peu opportune.

Marvelisation ? Je ne te rejoins pas là dessus. Ou alors je ne comprends pas ce que tu entends par là.

Je ne dis pas que ca existait pas avant, mais j’avais pas tant l’impression que les héros se battait entre eux (sauf conrte Batman), et surtout qu’il tuait, mais salopait pas trop un personnage par la suite (bon ok, la femme de Palmer à pris cher).

C’est sûr que c’est pas chez Marvel qu’on verrait ce genre de choses. Euh, une minute…

Là j’aimerais comprendre de quoi tu parles… parce que pour autant que je sache, sauf quelques dessins isolés, Wieringo n’a jamais bossé sur Shazam (c’était prévu, sur le run d’Ordway, mais ça ne s’est pas fait). Du coup j’ai un peu du mal ce que tu compares à quoi.

Je pense que ça relève au moins en partie de l’illusion d’optique, quand même. On en reparle, du sort de Hal Jordan dans les années 90 ?..

Je serais quand même curieux de savoir sur quoi tu fondes cette impression. Je ne vois quand même pas grand chose chez lui qui pointe dans cette direction, ni dans ses premiers travaux, ni à partir du moment où il s’est retrouvé aux commandes avec la possibilité d’imposer des choses.

L’élément le plus « clair » est cité par Kab : dans le New52, les héros DC se tapent dessus avant de se parler, et se méfient d’eux après. Batman & Superman n’ont jamais été de « vrais » amis dans leurs versions N52, la JL de Johns se fonde sur une série d’affrontements entre eux, avant de se lier face à une menace commune (hem… Avengers ?).
Il y a aussi eu une volonté de donner des « problèmes quotidiens » aux personnages DC, notamment Superman ramené à un niveau très « terrien » très régulièrement (notamment l’origin-story de Morrison, ou Flash), et de nombreux complots & de nombreuses organisations manipulatrices (Teen Titans & Co.).
Grosso-modo, le N52, ce sont les héros DC plus jeunes, avec plus de problèmes personnels, et qui s’énervent plus facilement entre eux… ça fait beaucoup Marvel, quand même.

Une intuition.
Fondée notamment sur le fait que tout le sinistre avant Infinite Crisis était « trop », et donnait l’impression que DC en faisait énormément, pour l’évacuer après ; comme pour provoquer une volonté de « bouffée d’air », pour les lecteurs. Fondée aussi sur le discours très positif de tous les personnages d’Infinite Crisis sur Terre-2.
Fondée, enfin, sur le fait que la fin d’IC a été réécrite, apparemment dans l’urgence vu le besoin de plusieurs dessinateurs pour finir ; comme s’il fallait se précipiter, pour bien achever le numéro dans les temps.
Après, bon, Dick Grayson aurait dû mourir à la fin, aussi… c’est paradoxal, je l’admets.

Eh bien Mark Waid et Mike Wieringo ont fait une proposition de série qui a été refusé. Il y a deux jours un mec du comics gate à utilisé un rough de Wieringo l’a modifié et à dit que c’était la dernière couverture non publié de Mike Wieringo, ce qui à un peu énervé du monde dont Cullen Bunn et le frère de Mike. Une fois la poussière retombée, Mark Waid à mis en avant des dessins de Mike ou il parlait des projets lancé et non aboutis. Shazam en faisait partie, mais aquaman aussi ainsi qu’une version ado de la Légion.

Oui on peut en reparler, mais on peut aussi parler du Flash de Waid, de la JLA de Morrison dans la même période.

Oh mais chez Marvel on a fait pareil et on bouffe depuis HoM du héros Vs héros, cependant Marvel à toujours été plus sombre que DC.

Okay, j’ignorais cette petite affaire. Il n’en reste pas moins qu’il me semble difficile de comparer des dessins isolés, ou même des pitchs inaboutis, avec l’actualité de la production réelle.

Et je ne dis pas ça pour défendre le Shazam de Johns, hein, la version New 52 m’a vite gonflée, et tout indiquant que la version Rebirth est sur la même lancée, j’ai passé mon tour.

Mais le Shazam post-Crisis de Thomas et Mandrake par exemple, on peut pas dire que ça respire la joie de vivre.

Certes, mais Waid et Morrison (et Millar, dans sa roue à l’époque) jouaient contre la tendance dominante post Watchmen et The Dark Knight Returns à ce moment-là. Le sort de Hal, mais aussi celui de la fiancée de Kyle dans le réfrigérateur, Barbara violée et rendue paraplégique, Jason battu à mort en pleine page, la mort de Superman, le dos brisé de Batman, la main d’Aquaman bouffée par les piranhas, le Spectre qui part en vrille de toutes les manières, c’est quand même plus représentatif de la période. Et tout ça date d’avant Identity Crisis.

Ah mais je ne dis pas le contraire, mais ce ne sont que quelques évènements sur quelques séries. Je dis simplement que maintenant c’est toutes les séries en permanence il n’y a plus de contrepoints.

Tu veux un autre exemple de la période Le Superman de Loeb et Mc Guinness, un superman plus haut plus loin lumineux qui affronte des choses sombres. Le Starman de Robinson est sombre sans pour autant versé dans ce que l’on a maintenant.

Sans compter qu’il faut voir autre chose. La mort de Superman était une idiotie sans nom qui avait pour but de relancer Superman.
Le sort de Hal est sur le long terme et montre la douleur d’un héros qui a tout perdu dans le sens le plus large du terme, ça amène quelque chose derrière. Pareil pour Aquaman, le personnage passe par un traumatisme pour évoluer.

Barbara et lafiancée de Kyle n’ont pour moi aucun but (même si pour Barbs, il s’en sont pas trop mal débrouillé). Mais maintenant les héros vivent trauma sur trauma, sans développement derrière. c’est un peu comme Marvel qui commence à saloper Red Richards ou Xavier pour ne rien en faire.

Je n’ai rien contre un peu de trauma et de truc bien glauque, mais il faut que derrière ça suive; Si ce n’est pas le cas je ne vois pas l’intérêt et surtout il ne faut pas que ce soit pour toutes les séries.

OK mais ça n’est pas de la sinistrose. C’est de l’idiotie. :wink:

Le New52, quoi.

Je n’ai jamais nié qu’il n’y avait pas des choses similaires côté Marvel, je dis que je trouve plus de lumière et moins de sinistrose chez Marvel que chez DC depuis plusieurs années. Je ne suis pas dans l’opposition pure et dure et je ne parle que de mon ressenti basé donc sur les séries que je lis (sachant que je lis tout en électronique, je regarde toutes les previews).
Il y a quelques années, j’en étais à lire plus de séries DC que Marvel et la donne s’est inversée à un point qu’actuellement, je ne dois plus suivre chez DC que HiC et DC …

ça c’est sinistre…:wink:

Je comprends mieux ton point de vue.

Raaaah et personne ne m’avait rien dit avant !!! Heureusement que tu es là mon sauveur ! :smiley:

HEROES IN CRISIS #6 (OF 9)

(W) Tom King (A) Mitch Gerads (CA) Ryan Sook

Get a deeper look into the inner workings of Sanctuary. When heroes visited the facility, they relived their trauma through virtual reality, contending with the events that brought them there in the hope of reaching a meaningful resolution. That is, until the trauma took over and escalated these personal events into a full-blown crisis! Find out what pushed one of the superheroes over the edge and how it broke the machine. This special issue reunites the Eisner Award-winning MISTER MIRACLE team of writer Tom King and artist Mitch Gerads!
RATED T+

In Shops: Feb 27, 2019

Source : www.superherohype.com

La couverture laisse penser que ce numéro dira qui a lancé le massacre ; c’est faux. En tout cas, ce n’est pas limpide, même si ce n’est pas un défaut.
Tom King continue d’avancer ses pièces, et de nourrir le mystère. Je demeure persuadé que ma théorie (Wally responsable « sans faire exprès », a voulu faire partir tout le monde mais ça a dégénéré) est valide au vu des éléments évoqués ici. Mais le doute demeure, et cela est une des forces de cette saga. Surtout, l’auteur gère extrêmement bien ses personnages, que ça soit Wally qu’on voit peu mais qui est fracassé par son désir de sauver tout le monde (mais surtout lui-même), Gnark et ses réflexions pertinentes sur son statut, ou Harley & Ivy qui semblent plus cohérentes et justes ici que dans la majorité de leurs rencontres.
Heroes in Crisis avance encore, dans son mystère, dans sa narration étonnante, dans son approche si surprenante ; et ça me plaît toujours autant. C’est fort, c’est profond, c’est rude, mais c’est une des analyses les plus fines des super-héros. Clay Mann & Mitch Gerads se partagent les dessins, l’ensemble est toujours aussi bon et pertinent.
Une réussite, encore. Nimbée de mystère et difficile à appréhender ; un défi au lecteur, donc. Vivement la suite, je suis passionné et troublé.

Je suis troublé que tu sois passionné. Je lis vos retours, et désolé, mais ça n’arrive pas à soulever un sourcil endormie, je me dis encore. Ça ne me vend pas du rêve.