Ces premières pages donnent très envie.
Dommage (en ce qui me concerne) qu’au-delà de l’approche plastique qu’il semble imposer à ses dessinateurs, et que j’aime beaucoup, ses scénarios favorisent des histoires très alambiquées, et qui procrastinent trop.
J’ai ainsi (tenté) de lire son run sur Batman, et j’ai rapidement séché.
Son premier arc, qui déjà ne tient pas au niveau continuité avec ce que faisait au même moment James Tynion IV (mais j’ai peut-être raté quelque chose), est très laborieux. Il n’a emporté le morceau que grâce à l’épilogue. Qui bien que débordant de pathos, m’a suffisamment surpris (et ému) pour que je continue.
La douche n’en a été que plus froide.
La rencontre avec Bane, et Batman qui répète inlassablement la même phrase, m’a paru bien trop tordu. Et voir le plus grand stratège de l’univers DC, faire une faute de débutant comme celle qu’il commet à la toute fin, laisse songeur, en regard du plan machiavélique qu’il a mis au point pour en arriver là.
Mais la cerise sur le gâteau a été pour moi « Sur un toit ». C’est d’autant plus dommage, que tout ce travail sur le découpage, et les dessinateurs avec qui il fait équipe, me plaisent beaucoup.
Même cette histoire de kilafé de Héros in Crisis me plaît.
Mais King n’a pas (encore ?) trouvé, selon moi, l’équilibre entre son travail sur le découpage, et des scénarios vraiment intéressants.
Cela dit, cette mini-série sera peut-être son Sésame ?