HEROES IN CRISIS #1-9 (Tom King / Clay Mann)

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Un comic Sanctuary sur Comics-Sanctuary, c’est cocasse.

Ça fait un petit moment que le nom du Sanctuaire circule dans les comics de l’éditeur DC. Il est apparu d’abord dans la série Batman de Tom King - auteur et créateur de ce projet - puis dans Deathstroke de Christopher Priest.

Au premier abord, le Sanctuaire est un endroit où les super-héros peuvent parler de la vie qu’ils vivent, des violences qu’ils rencontrent, comme certains membres de l’armée ou des forces de l’ordre. L’éditeur DC s’attaque-t-il à une autre forme de Crise chez nos super-héros ?

Voici ce qu’en disait King il y a quelques mois :

Nul besoin de dire, à ceux qui auraient lu les derniers numéros de la série Batman, que Booster Gold aurait bien besoin d’un endroit comme le Sanctuaire…

Plus d’information sur Sanctuary et son dessinateur, très (très) bientôt, sur comics-sanctuary.

Lien
Le site de l’éditeur: www.dccomics.com

Intriguant !

Woaw ça peut être assez mortel, une sorte de Gotham central côté super héros (du moins vis à vis des « à côtés »)

Mmmmm perso je sens le truc bien casse gueule

Sans aucun doute. Ceci dit si quelqu’un peut en faire quelque chose, c’est bien Tom King (à supposer qu’on retrouve ici le King du Shériff de Babylone, des Omega Men, voire de Mr. Miracle, plutôt que celui qui semble à la dérive sur Batman).

Ca sent la Crisis.

Au niveau des idées oui sûrement.

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Comme on le présumait, le projet Sanctuary change de titre pour devenir Heroes in Crisis, rapport à la longue tradition des crises chez DC Comics.

D’après le site comicbook.com, la mini-série se présente comme une enquête alors que l’un des membres du Sanctuaire - lieu où les super-héros et les super-vilains peuvent discuter de la vie violente qu’ils mènent - est retrouvé mort.

Pour l’occasion, Tom King retrouvera un de ses partenaires, le dessinateur Clay Mann, avec lequel il a collaboré sur la série Batman.

Le premier numéro sort le 26 septembre 2018.

C’est Lana Lang la coupable.

Pas pire que Sue Dibny non ?

J’ai relu il y a un an ou deux la série que tu évoques, et je l’ai trouvée tout aussi excellente que lors de ma première lecture. Je trouve qu’elle tient plutôt bien la route.
Si celle-ci, est d’un niveau équivalent, je prends. Je garde un faible certain pour le whodunit (ou kilafé en bon français). Brad Meltzer y avait chamboulé le statut quo comme l’avait fait en son temps, la Reine du crime avec Le Meurtre de Roger Ackroyd.
Il y a des héritages moins prestigieux !

Au-delà de l’appréciation, que pour le coup je partage avec Artie, pour Identity Crisis, la comparaison me semble aussi gratuite qu’à côté de la plaque, et l’attaque complètement injustifiée.

La déclaration d’intention de King en tout cas me donne plutôt toute confiance dans ce projet.

L’idée de base pourquoi pas mais pourquoi y rajouter artificiellement une histoire de meutre ? Encore un pauvre personnage de seconde zone qui va morfler ? Sérieux ça vous emoustillle ?

Pas vraiment on sort décidément pas de la sinistrose.

Sans être « émoustillé » par le sang, si la série se résume à des super-héros cadrés en plan fixe qui disent à quel point ils sont un peu gênés tout de même de taper trois fois par nuit sur des super-vilains, ça risque de vite se révéler d’un intérêt très limité, à tout point de vue.

Il faut une histoire, et pour ça, un bon whodunit reste de fait une base ultra-classique mais efficace. Puis si le propos de la série, comme le dit King, est de réfléchir à l’impact de la violence sur la société (et sur la culture, notamment par le biais des comics), c’est pas déconnant que l’intrigue tourne autour d’un acte violent dans un endroit où il n’aurait normalement pas dû avoir lieu.

Reste à voir comment ce sera traité, donc. En attendant septembre pour être fixés, on peut quand même d’ores et déjà se dire que l’on peut reprocher des choses à King, mais pas vraiment d’être le genre d’auteur à se vautrer dans le glauque gratuit, le sordide et le sensationnalisme.

– Peut-être, au moins en partie, j’imagine, parce que son parcours fait qu’il a vu la violence et quelques autres aspects peu reluisants de la nature humaine d’un peu plus près que d’autres qui fantasment dessus sans quitter leur canapé. Les trois titres que je citais le plus haut semblent, à ce titre, les plus directement inspirés / marqués par son expérience (même si ça se retrouve de façon plus détournée ailleurs), et la note d’intention de Heroes in Crisis se rattache également à ça sans équivoque, ce qui est précisément ce que je disais espérer. –

Du coup, juste parce que le pitch mentionne que « quelqu’un est retrouvé mort » (qui vous dit d’ailleurs qu’il s’agit d’un meurtre ?..), ignorer tout le reste et sortir tout de suite de nulle part la carte d’Identity Crisis (quatorze ans après) et du ahlala encore un récit grim and gritty qui va salir et faire souffrir les personnages, ça ne m’apparaît pas exactement comme la réaction la plus intelligente possible, pour le dire de la façon la plus polie.

Tu bosses chez Panini, Victor ?
Parce que si tu faisais preuve de la moitié du tiers du quart du même esprit critique pour la multitude des concepts foireux qui pullulent depuis de années chez la concurrence, ça se saurait. :slight_smile:
Alors, un œil ouvert et l’autre fermé ?

M’ouais… Mais au moins, le vocabulaire ne fait pas dans la surenchère sinistre (pire que la sinistrose).

Ses Xtinction & co avec du room service aux manettes, Marvel peut se les carrer profond où je pense.
Là, on a un vrai scénariste. Avec une lettre d’intention ambitieuse au-delà du whodunit.

Et bien espérons que l’avenir proche me donnera tort.

M as tu entendu dire du bien de Civil War 2 ou de Âge if Ultron ? La réponse est non.

:roll_eyes:

:wink: