Incertitudes professionnelles

Bizarrement, cette idée de travailler dans le milieu mortuaire m’a traversé l’esprit aussi (la plupart savent aussi pourquoi), et il est vrai que l’idée est bonne, très bonne même, maintenant comme l’a dit magicseb, il ne faut pas non plus te tourner vers un métier qui semble te plaire de prime abord ou faire ce boulot à cause de la durée de la formation.

Pour ma part, j’ai fait une école de commerce, j’ai pris le chemin le plus simple, 4 années d’études tranquillou, mes parents m’appuyaient à fond et me foutaient bien la pression,finalement, je me suis retrouvé avec 90% de gens superficiels pensant uniquement au fric, ce fut une grosse deception, moi qui m’attendait à rencontrer des gens ouverts d’esprit et curieux de tout, je n’étais entouré que d’enfants gatés…C’est en cotoyant les etudiants etrangers en 3eme année que j’ai vraiment adoré mon cursus, en France, par contre, les profs nous guidaient pour devenir des machines à fric, c’était l’époque de la Bourse toute puissante, du capitalisme triomphant, j’ai halluciné qq fois en écoutant parler certains profs.

Finalement, j’ai un bon diplome certes, mais les opportunités offertes ne me conviennent pas vraiment. Je bosse depuis plus de 3 ans dans un bureau d’études techniques/ingenierie-conseil, en tant que chargé d’études, dans le domaine de la grande distribution. Comparaison de prix, etudes de lineaires, mise en avant…C’est mon lot quotidien et je n’en peux plus.Ce qui me sauve finalement, ce sont mes collègues, qui sont dans la meme galère que moi et qui sont super sympas. On s’entraide, on rigole ensemble, je vais au boulot avec le sourire à cause d’eux surtout, malgré la pression.

L’un des problèmes en France, c’est qu’à 18 ans, quand t’es encore un jeune con, on t’oblige à choisir un métier, beaucoup savent déjà quoi faire de leur vie mais une grande majorité n’a aucune idée de ce qu’il pourrait bien faire. Je prend l’exemple allemand, là bas, tu passes ton bac à 20 ans, puis ensuite tu peux soit enchainer sur un boulot, soit continuer tes études. Pour eux, ce n’est pas bizarre d’etre un étudiant à 29 ans, car avant, ils ont déjà une experience professionnelle qui leur permet de mieux choisir leur formation.

Pour ma part, je regrette un peu d’avoir choisi cette voie, être commercial, bosser dans une banque, ça me plait pas franchement, j’ai privilegié la solution la plus simple ( fierté des parents, « voie royale » à cette époque, influence de l’entourage…) alors que je prefererai travailler dans le social, la documentation ou le journalisme. Et finalement, je constate autour de moi que des gens ayant fait de « bonnes » études aussi (en economie), sont frustrés car travailler dans ce secteur d’activité ne leur convient pas.

Cette année, j’ai vécu un calvaire personnel, mais maintenant, je vais me concentrer sur la recherche d’un nouveau boulot. Et pour cela, il faut bétonner le CV, la lettre, être motivé et ne pas se décourager (il faut se donner 6 mois maxi), le tout est d’avoir une idée précise de ce qu’on veut faire, avoir ce projet personnel qui interesse tant le monde du travail. Rechercher un boulot, c’est un travail à plein temps, Nil l’a dit, c’est très dur de se mettre à chercher après le travail, je connais ça, arrivé à la maison le soir, je suis la plupart du temps à bout de force aussi et j’ai pas envie de recommencer à bosser :mrgreen: .

Le topic de Den peut être notre pôle emploi MS. Si qqn a besoin d’aide pour son CV, sa lettre, des conseils, on peut toujours essayer de s’entraider :wink: .

Sinon Dendys, je te conseille d’aller voir Departures, film japonais, oscar du meilleur film étranger cette année, un film fabuleux qui va sans doute te donner encore plus envie de bosser dans le milieu mortuaire.

Je vais parler de mon parcours, même si je n’ai pas « problème » avec à proprement parler…
J’ai un Master en géologie de l’aménagement en montagne. Pour la fin des études, on nous demande de trouver un stage pour les derniers 6 mois.
Les opportunités rencontrées ont fait que j’ai atterri dans un milieu tout sauf montagnard (la graaaaande plaine de Seine-et-Marne ^^) pour faire de la pédologie. (fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dologie)

Mon boulot n’est plus vraiment en relation avec ma formation initiale (même si je reste quand même dans le milieu des sols !) mais il me plaît.
Ça fait maintenant deux ans et demi que je bosse (stage compris, donc retirer 6 mois pour l’expérience professionnelle pure ^^) et j’ai 24 ans…

J’envisage donc sérieusement de me spécialiser quelque peu dans l’étude des sols des terroirs viticoles. Je suis donc actuellement en pourparlers avec mon chef pour qu’il me laisse partir deux ans en BTS… Mais j’ai peu d’espoirs, la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne n’étant absolument pas orientée « vignes ». Donc je pense lâcher le boulot en Seine-et-Marne pour intégrer un BTS à la rentrée 2011. Seul regret (et incertitude) : je bosse sur un projet qui est sensé se terminer fin 2014 et il me faudra choisir entre mener à bien la campagne de cartographie du département 77 et apporter une grosse pierre à mon édifice de pédologue ou tout lâcher en septembre 2011 pour reprendre les études et m’orienter dans un milieu qui me plaît plus (et faire un BTS avant 30 ans ^^)… (Je ne vais pas parler des débouchées, c’est trop déprimant :laughing: )

Tzara, je ne suis plus vraiment au courant de tout ça, mais je crois que l’on peut faire un BTS en alternance.

Ca n’est pas possible pour toi ? Ca te permettrait, si ton employeur arrange ton emploi du temps, de garder ton emploi.

En fait, je viens de trouver un Master qui correspond bien à ce que j’aimerais faire…
Mais voilà, il va falloir à nouveau chercher un stage, à nouveau chercher du boulot, re-pleurer pour un CDI (que sinon je suis sensée avoir fin septembre dans l’état actuel des choses…)…
Bref, autant de chose qui me font un peu reculer… Mais j’en ai vraiment vraiment envie… Alors ça fait un an que j’arrête pas de peser le pour et le contre…

Renseigne toi, mais je crois que lorsque l’on a un emploi, on peut suivre des formations ou des études dans le cadre de la formation tout au long de la vie. Regarde ici et . Il doit y avoir d’autres docs, mais je suis au boulot et je ne peux pas trop creuser, faut bien bosser un peu :mrgreen:

Ca te permettrait peut être d’attendre d’avoir ton CDI, et une fois signé tu demandes une formation (si c’est possible, je n’ai pas creusé pour voir les conditions).
Ta situation serait moins précaire. C’est tout de même plus facile financièrement de chercher un nouveau boulot sans avoir quitté celui que l’on a déjà.

alexa, je t’ai envoyé un petit message pour avoir des infos sur le concours de fonctionnaire, car la paperasse c’est mon truc :wink:
et c’est pas là première fois qu’on m’en parle, maintenant que je sais que quelqu’un bosse là dedans autant puisé les infos à la source ^^

Je t’ai répondu. :wink:

A défaut d’avoir le travail parfait qui nous convient à 100%, je pense qu’il est important de trouver le meilleur compromis entre avenir et épanouissement. Tant qu’on est relativement jeune, si on a des envies ou des rêves, je crois qu’il faut se donner le moyen de les atteindre pour ne pas avoir de regrets plus tard.

Des incertitudes sur mon orientation, j’en ai depuis le lycée (mais je vais vous épargner mes changements de voies de l’époque :mrgreen: ). Mon problème c’est qu’il y a de nombreuses choses qui me passionnent et que choisir une porte revient à me fermer toutes les autres qui m’intéressent aussi. ><

Après mon bac, je suis parti sur des études en commerce internationnal. C’était sympa je m’en sortais pas trop mal, mais au bout de quelques mois je ne parvenais pas à me projeter dans l’avenir en suivant cette voie. J’ai donc tout lâché pour faire des petits boulots. Le temps de me retourner et de trouver quelque chose qui me captive vraiment. Le temps libre et internet aidant, j’en suis venu à la programmation. Je me suis donc lancé dans des études en informatique plutôt axées sur la programmation en grande partie par curiosité. Ca me semblait intéressant, j’aimais l’idée de pouvoir donner vie à mes idées (enfin un domaine qui me permettait de créer à partir du chaos :mrgreen: ) et pour une fois je me voyais bien faire ça sur le long terme. J’ai donc étudié ça pendant trois ans tout en développant un certain nombre de projets perso en parallèle.

Après quelques mois à enchaîner les entretiens d’embauche et avoir un peu revu mes positions, j’ai finalement décroché un CDI et ça va maintenant faire un an et demi que j’y suis. Je fais quelque chose d’assez éloigné de mes études (et de ma fonction officielle), plus proches de mes activités perso par certains côté avec beaucoup d’administration. Je ne peux pas dire que je n’aime pas ce que je fais. Il y a des hauts et des bas, les situations sont variées, l’ambiance de travail est super bonne (point très important !). Mais j’ai envie d’autre chose. Idéalement c’est vrai que bosser pour moi et exploiter ma créativité me plairait bien. Je le faisais pas mal pendant mes études mais ça ne me rapporte pas assez pour en vivre actuellement. L’investissement en temps nécessaire étant considérable, il m’est malheureusement difficile de mener cette activité en parallèle avec mon emploi. Bref, c’est quelque chose que j’entretiens dans un coin mais que je mets de côté parceque bien trop incertain sur le rendement à long terme (surtout dans l’optique de vivre uniquement de ça). Je n’ai pas à me plaindre, à 25 ans je fais un boulot assez tranquille, je suis en CDI, j’ai un bon salaire qui est en augmentation. Je pourrais continuer comme ça, mon avenir et ma situation sont relativement assurés. Et pourtant… Je reste fidèle à moi-même, à mes rêves. Il y a des choses qui me tiennent à coeur et que j’ai envie de faire tant que je suis jeune et que c’est « facile ». Donc dans moins de trois ans je lâche tout (j’aurai donc environ 27 - 28 ans), je pars étudier 18 mois à l’autre bout du monde « sans filet ». Dans l’idéal j’aimerais par la suite décrocher un vrai travail sur place (pas forcément lié à mon job actuel) et ne pas revenir, mais je n’en suis pas là et je préfère envisager toutes les possibilités. Dans le pire des cas je rentrerais en France après 30 mois. Mais au moins j’aurais été au bout de mes envies, je ne pourrai pas regretter de ne pas l’avoir tenté et ça m’ouvrira quand même des opportunités futures. ^^

Voilà pour un parcours relativement atypique avec une touche de folie (calculée certes, mais folie quand même). Si ça peut en aider certains (ou pas). :wink:

Surtout avec tous ces accidents d’avions qui se produise je ne voudrais pas qu’il t’arrives un malheur…

Mon cas : JE RECHERCHE UN POSTE D’ AIDE-COMPTABLE (cv et lettre de motivation super top)

Mon bep Action Commerciale et Comptable obtenu j’ ai passé mon Bac Pro de Comptabilité que j’ ai eu (mention AB). J’ai enchaîné sur une 1ère année en IUT Gestion des Entreprises et des Administrations (beaucoup de nouveaux cours et niveau trop dur pour moi et un prof de math qui servait à rien).
J’ ai fait des recherche de boulot en comptabilité (les boîtes d’intérim c’est mort car comme je n’ ai pas d’expérience à ce moment-là, ils ne voulaient même pas que je m’inscrive car il faut être opérationnel tout de suite et pas le temps d’être formé) ensuite j’ ai eu quelques petits boulots (ménage, cuisine à l’hôpital ou vacataire au Trésor Public) mais rien de définitif.
Ensuite, en 2004, je suis devenu RMISTE et en 2007, reconnu travailleur handicapé (problème de colonne vertébrale pas droite et de respiration qui m’empêche de respirer par le nez) et j’ ai été orienté vers un centre de bilans de compétences adapté aux personnes handicapées sur Le Havre ou en 2007 j’ ai fait un bilan avec stage en comptabilité et en 2009 (en ce moment de début juin au 21 août 2009) je suis en bilan dans ce même centre pour comptabilité mais ce bilan ne nous permet pas de trouver obligatoirement un travail derrière…

Alors comment s’en sortir quand on sait que des entreprises ferment tous les jours et que même des gens en place depui 10 ou 20 ans de boîte peuvent se retrouver au chômage ?

Ouvrir sa boîte, j’ y ai pensé (une librairie romans et mangas) mais c’est beaucoup de démarches et pas de financement (peu de sous mis de côté quand je touche seulement l’allocation adulte handicapée et qu’ elle n’ est de pas beaucoup)…

Je viens vous demander votre avis également. Voici les faits :

Au lycée je voulais faire une prépa commerciale, seulement mon niveau étant meilleure en maths et physique qu’en anglais espagnol, et j’ai été pris dans ma liste des choix dans une prépa PCSI (Physique Chimie Science de l’Ingénieur).
La première année se passe à merveille, n’aimant pas la chimie, je décide de poursuivre en PSI (Physique Science de l’Ingénieur). Là je foire complètement ma seconde année : je retape, et les résultats sont arrivés aujourd’hui. Je suis pris à l’ENSI de Bourges, et en liste d’attente (5ème), à l’ENSEEIHT de Toulouse, dit également N7.

Le hic, c’est que je suis toujours attiré par des études commerciales. J’ai d’ailleurs choisi ces deux écoles car elle propose des spécialisations s’orientant dans le domaine de la banque. Car voilà, mon niveau d’anglais a fortement augmenté depuis 3 ans, les maths aussi, et je me suis inscrit en parallèle dans une école de commerce au cas où je foirais tous mes concours.

J’ai donc deux choix : soit je poursuis mon cycle d’ingénieur et rentre à l’ENSI de Bourges ou mieux à l’N7, soit je vais faire, ce que j’ai vraiment envie de faire depuis le début, c’est-à-dire une école de commerce : HEC Montréal (au coût bien moindre qu’une école de commerce classique française).

Je suis déjà admis à HEC Montréal et à l’ENSI de Bourges donc. Mais voilà, le doute persiste. On en a déjà parlé avec Naxela et Padrino, et surtout avec Sorata et sa soeur, et voilà ce qu’il en est ressorti :
[ul]]non pas que je déteste ce que j’ai pu étudier durant ces 3 dernières années, j’aurais déjà craquer sinon, ce que j’ai appris en physique et maths m’a paru très intéressant (oui c’est très personnel^^). Mais j’ai toujours été plus intéressé par l’aspect histoire, littérature/philo et société des études que l’on peut faire en commercial/:m]
]il est clair que j’ai déjà fait la moitié (les 3/4? :unamused: ) du chemin pour des études d’ingénieur, et que si je fais mon école d’ingé, je pourrais toujours passer un Master ou autre de finance ou management derrière, alors que si je pars à Montréal, à part les rudiments solides que j’ai acquis pour bosser et les connaissances de prépa, c’est un retour à la case départ. Presque 3 ans « pour rien », et quand je vois le mal qu’on se donne en prépa, et bien ça me fait mal de me dire ça :confused: /:m]
]je ne bénéficierai pas à HEC Montréal de l’ambiance d’une école d’ingé, car elle recrute à post-bac et non après 2 ans de prépa. Bien sûr il y a des soirées beuverie, etc…, mais, ayant déjà mon meilleur ami sur place, je sais que c’est pas mal rempli de jeune gens de 18 ans, et comme l’a souligné Nookie, pas mal ont la grosse tête et aime montrer leur liasse de billets. Après, il y a toujours mon meilleur pote qui est là-bas, et même d’autres amis, donc niveau intégration aucun soucis, mais je n’aurai pas le côté festif et déjanté qu’on attend après 2 ou 3 ans de prépa et qu’offre l’école d’ingé…/:m]
]après, Bourges, ça reste assez paumé, tandis que des études à l’internationale ne peuvent m’être que favorable…/:m][/ul]

Donc au final, mon avis pencherait ainsi :
[ul]]si je devais choisir entre Toulouse et Montréal, je sais tout de suite je prends Toulouse (j’y ai déjà habité et donc je sais que c’est bien sympa)/:m]
]si je devais choisir entre Bourges et Montréal, là je doute fortement… :confused: /:m][/ul]

Toutes les écoles citées sont d’un très bon niveau, et donnent une très bonne formation avec bon salaire à la clé (normalement, si tout se passe bien), avec possibilité de stages à l’étranger, etc… Donc elles se valent toutes à peu près.

Le but final étant de faire à la fin dans le secteur bancaire, chose qu’elles proposent toutes, sachant qu’avec Montréal je finirai plus expert comptable, avec Bourges dans le management des risques, et à Toulouse « management informatique » (disons plutôt un secteur large touchant à l’informatique dans la banque), sachant que tous ces secteurs me plairaient.

Vous en pensez quoi? Poursuivre en ingénieur, ou stopper tout et s’ouvrir à l’internationale? (sachant que je suis jeune : 20 ans)

Il me semble que sur un Cv, lorsqu’il y est indiqué que tu as fais tes études à l’étranger, voire même y avoir travaillé un temps après l’obtention du diplôme, c’est une chose que ton futur patron français qui cherche à employer quelqu’un remarquera à coup sûr!
Cela pourrait être un plus pour toi plus tard je pense. Et comme tu es jeune, tu peux tenter le truc!! Mais bon, c’est vrai que les trois années que tu as passé en prépa serait donc « pour rien » si j’ai bien pigé? Comme tu dis, ça fait mal au c** :confused:

Mais dis-moi, les diplômes acquis à Montréal auront-ils la même valeur en France?

Au bout de 3 ans, j’aurai si je sors de Montréal un équivalent de la licence française, et il faudra que je fasse une 4° année pour avoir l’équivalent aux grandes écoles de commerces françaises (le diplôme sera reconnu en France et aura les mêmes accréditations). Et après je peux faire si l’envie m’en dit une 5° année avec un Master dans une autre spécialisation que dans la branche que j’ai déjà passé lors de la 4° année.
Donc c’est pour cela que HEC Montreal me met vraiment le pied dans l’international, même si des stages ou des doubles-diplômes sont envisageables dans les deux écoles d’ingénieur.

D un point de vue personnel, te sens tu pret a partir loin de tes proches? Ca dépend aussi de ta psychologie et de ta capacité d adaptation. Je rejoins l avis de Seb (pour une fois :smiling_imp: ) avoir un diplome etranger fera mouche dans ton CV, et tu pourra taper dans des boites francaises mais aussi a l internationale. Les voix s ouvreront davantage. Après 3 ans en l air… :confused: dur dur de trancher

Et bien oui, rien ne me retient ici. Mes parents, ça va faire 20 ans que je les supporte, je sais qu’une de mes soeurs se fera un plaisir de venir me voir, et moi il faudra bien que je revienne pour le mariage de l’autre soeur et la naissance de mon futur neveu ou nièce, et surtout je suis célibataire, libre comme l’air comme qui dirait! (et toutes mes chaînes hi-fi m’ont lâchées en moins d’un mois…)
Nan sérieusement, j’ai déjà déménagé 7 fois à travers toute la France, et Montreal me plaît bien : ma saison préférée est l’hiver, je préfère la nuit au jour, région bilingue donc seulement un peu de dépaysement.
Bref, rien (et surtout personne…) qui ne me retient (de toute façon quoiqu’il arrive je serai loin de ma famille l’année prochaine…)

Et puis, tous les groupes de metal passe à Montreal (j’ai déjà regardé pour quelques dates :mrgreen: :smiling_imp: ). pas le cas de Toulouse ou Bourges… Mais Toulouse me plaît vraiment également, complètement à l’opposée, c’est le Sud quoi :slight_smile:

[quote=« Asimov »]
Et puis, tous les groupes de metal passe à Montreal (j’ai déjà regardé pour quelques dates :mrgreen: :smiling_imp: ). pas le cas de Toulouse ou Bourges… [/quote]

Ben voilà!! C’est l’argument ultime pour voter pour Montréal :laughing: Allez go! Bye Asimov, on reste en contact ^^

Y’a plus simple.

Mentir sur ton CV :laughing:

Je suis une grande adepte du « assure déjà ce que t’as, on voit après »…

Donc, contrairement à Den et Seb, je te conseillerais de finir ton école d’ingé histoire de pas perdre de temps (parce que arriver sur le marché du travail à 23 ans, ben l’employeur le remarque direct : « Ah mais vous n’avez pas chômé en cours de route ! » on me l’a déjà dit !). Et au vu des écoles (Ensi et N7) rien ne t’empêche d’aller faire tes stages à l’étranger pour étoffer le CV (c’est vrai que ça fait classe ^^) !

L’avantage c’est que tu peux concilier !!!

[quote=« Nil Sanyas »]

Y’a plus simple.

Mentir sur ton CV :laughing:[/quote]

Surtout que les employeurs qui vérifient réellement le contenu d’un CV, c’est super rare… Surtout dans l’informatique (exemple pris totalement au hasard… :mrgreen: ).

De même que Tzara, je te conseille de finir ses études-là. Tu l’as dit, tu as fait les 3/4, autant finir dans ce secteur, quitte à te redigérer après. Au pire ce sera du plus pour ton CV, et non pas 3 ans foutus en l’air.

Bon j’ai seize ans, donc les « véritables » études c’est pour un peu plus tard (quoique ca se rapproche). Mais là, vous me faites peur, avec vos revierements, vos déceptions dans les branches qui vous interessées au départ (sans parler des périodes de chômage que pas mal de monde à l’air d’avoir subi ici)…

Pour mes études futures, je vais logiquement me diriger vers l’enseignement, puis après essayer d’être professeur des écoles ou alors professeur de …

Comme beaucoup, j’ai longtemps galéré avant de savoir ce que je voulais faire, ou plutôt avant de trouver un truc qui m’intéresse vraiment… Je l’ai finalement trouvé lors du choix de ma 5ème année de fac, en faisant un master en aérocontamination. La formation étant en apprentissage, j’étais en plus payé pendant l’année qu’a duré le contrat. Ce dernier s’est déroulé à l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire où j’étudiais la filtration des particules nanométriques (tout un programme… :mrgreen: ). Une excellente année, la meilleure de mes études, et également la première et dernière où j’ai pu réellement faire quelque chose qui me plaisait.

S’en est suivi 8 mois de chômage où les postes proposés demandaient que les ingénieurs débutants aient 2 ans d’expérience… :angry: Et comme il était hors de question pour moi de faire une thèse (au moins 3 ans d’études de plus…), il fallait trouver autre chose. Et comme par miracle, j’ai reçu un matin un SMS ( :open_mouth: ) de l’ANPE me disant qu’une société me proposait une formation de 2 mois pour devenir ingénieur en informatique avec à la clé un CDI… Je suis donc allé à l’entretien (collectif :open_mouth: ), où après un test de logique (où j’ai obtenu le meilleur résultat de notre groupe de 10, ce qui m’a valut 50 euros de plus par mois :unamused: ), j’ai eu directement une proposition de contrat… Tout cela se passait un jeudi, j’ai commencé la formation le lundi…

Après 6 mois en pré-embauche dans une SSII, j’ai finalement signé un CDI dans cette dernière (ce qui était le but final de la boite qui m’a formé). Cela fait donc maintenant un peu plus de 2 ans que je suis « ingénieur en technologie de l’information » comme ils disent, développeur COBOL en réalité… Et c’est un boulot chiant au possible, clairement nul à chier, mais plutôt bien payé et avec des possibilités d’évolution certaines (niveau financier surtout :mrgreen: ). Bref, un boulot de merde, à milles lieues de ce qui me plait, où je m’emmerde royalement (il suffit de voir mon nombre de postes en journée, pendant que je « bosse »), que je déteste, mais qui paye le loyer sans me prendre trop de temps…

Sûr qu’il est préférable de faire un truc qu’on aime, mais c’est finalement rarement le cas…