INHUMANS : TOUR D’IVOIRE
Auteurs : Jenkins, Lee
Marvel Deluxe, 280 pages, 32,00 €
Attilan doit faire face à deux menaces. À l’extérieur, la cité est assiégée par des envahisseurs, tandis qu’à l’intérieur, Maximus le Fou manipule les Inhumains. Flèche Noire et Médusa parviendront-ils à sauver leur peuple ? La saga la plus importante de l’histoire des Inhumains par l’équipe de Sentry.
(Contient les épisodes US Inhumans (1998) 1-12, publiés précédemment dans les revues MARVEL KNIGHTS (1998) 1-13)
SORTIE LE 16 AOÛT
Voui : il était super pourri : pas de soutien au noir dans les blocs titre, le noir devenait donc gris, et plein d’autres erreurs qui rendaient la lecture particulièrement douloureuse.
Les Inhumains ont une caractéristique bien particulière : leurs pouvoirs sont le fruit d’un rituel de passage, qui les voit traverser les brumes tératogènes lorsqu’ils sont en âge de devenir des adultes. Le résultat est parfois magnifique, parfois monstrueux. Plongez dans la psychologie de ces personnages complexes, alors que leur ville, Attilan, est menacée à la fois par des envahisseurs, et par le danger interne que représente Maximus le Fou, le frère de Flèche Noire ! À la fin des années 90, le scénariste Paul Jenkins a le vent en poupe. Avant de raconter les origines de Wolverine dans Wolverine: Origin, il signe une maxi-série qui reste depuis cette époque la référence en ce qui concerne les Inhumains. Nul doute que les formidables dessins de Jae Lee (Namor) y sont pour quelque chose !
J’ai beaucoup aimé l’ambiance qui se dégageait de cette série. Paul Jenkins et Jae Lee ont marqué leur passage chez Marvel avec cette maxi série incontournable.
C’est super bien.
J’y vois cependant deux défauts, l’un étant surtout palpable dans la lecture en recueil.
Premier défaut, c’est un peu long. Plus ramassé, en six ou huit épisodes, ça aurait mieux, je crois.
Deuxième défaut, un Black Bolt en parfaite maîtrise de tout, qui comprend tout, qui contrôle tout.
Mais autrement, ouais, très chouette mini-série.
Moi, j’aimais bien (à part les insondables problèmes de lettrage, qui m’ont gâché le magazine…) l’ambiance presque contemplative de la série. Quand j’ai relu, une vingtaine d’années après, j’ai trouvé ça très bien mais un peu froid.
