Je n’ai lu que les F.F. et la F.F., ce qui fait quand même un paquet de pages, Hickman se taillant la part du lion dans ce numéro.
Je ne sais toujours pas quoi penser du travail de Hickman : j’ai pas détesté les épisodes de ce mois-ci. Faut dire que y’a de l’action “larger than life”, ça bouge, c’est tendu, bref on ne s’emmerde contrairement, il faut bien le dire, à une grosse majorité du run du monsieur… Hickman a une mine de concepts / persos à sa disposition (toutes les inventions de l’ère Kirby / Lee), et il aurait tort de se priver. La fin du deuxième épisode des F.F. est à ce titre assez forte, avec une grimpée dans l’échelle des enjeux assez excitante.
Quant à l’épisode de la F.F., il a le grand mérite de résumer / recontextualiser les enjeux et le casting pléthorique.
J’aime bien le traitement de la Torche, même si ses nouveaux attributs (y’a du potentiel) ne risquent pas de durer longtemps. Ben Grimm est enfin à la hauteur de sa légende, et je trouve que Jane Richards est plutôt bien traitée (et ça depuis le début du run).
Le gros point noir, pour moi, c’est que mes deux persos préférés sont un peu saccagés : Red et Fatalis sont au mieux des incompétents attentistes, au pire des demeurés. Pour les deux plus grands génies de l’univers, ça la fout mal. Et qu’on ne me dise pas que je ne comprends la psychologisation subtile et novatrice à la Hickman (Victor, anyone ? 
D’autre part, beaucoup de persos c’est bien, mais pour leur rendre justice à tous, c’est d’autant plus compliqués, et Hickman laisse du coup un peu en jachère des concepts intéressants (Nathaniel Richards, je vois pas trop où on va avec lui…).
Bon, c’est pas mal, mais ça pourrait être mieux, quoi…