Bon, ça s’accélère - et si ça fait du bien, si c’est plutôt bien fait, ce n’est pas aussi fort que je l’espérais.
Mark One est mort ! Celui qui se considère être une IA, alors qu’il croyait être Tony Stark ressuscité, est mort pour empêcher Arno Stark de contrôler toutes les IA. Son corps est évacué, son esprit est… ailleurs. Dans ce mystérieux 13e étage, où il rencontre « Ghost In The Machine », l’entité qui dirige la Résistance de loin et qui est… Friday ! L’IA qu’on pensait tuée par l’IA de Maria Stark a en fait fusionné avec l’eScape, que Mark One a refaçonné en 13e étage. Friday s’est développée, pour passer d’IA à androïde puis véritable monde conscient. En parallèle, Machine Man retrouve Andy qui libère Jocaste de l’influence d’Arno, qui lui-même voit ses parents… mourir. Il leur a créé des corps, avec une part de son ADN, mais donc sa maladie ; sortir les a tués. Il veut maintenant les recréer plus « forts », mais aussi change de plan : plus de contrôle des robots pour affronter le dieu cosmique, mais contrôle de l’Humanité entière ! Bien plus simple, finalement. Il a déjà commencé, car la Sunset Bain qu’on voit est une IA, une clone alors que la vraie Sunset est emprisonnée. Enfin, Mark One discute avec Friday qui veut le convaincre qu’il est bien Tony Stark. Des fantômes du passé de Tony viennent le convaincre, et réussissent quand il découvre que c’est son inconscient qui les fait venir. Il est bien Tony, il est temps de s’y remettre !
Objectivement, c’est correct et efficace. En comparaison de la majorité des tie-ins à Iron Man 2020, c’est de grande qualité tant ces autres histoires sont nulles. Mais… bon, c’est un peu facile, quand même.
Facile pour libérer Jocaste, jusque-là « vendue » à Arno. Facile pour le virage totalitaire d’Arno, qu’on sent touché par le sort de ses « parents », mais qui saute directement au comportement tyrannique un peu trop rapidement. Facile pour Mark One/Tony, aussi. L’idée qui justifie le final a du sens, mais ça paraît bien… facile, déjà vu, mou en fait.
Dan Slott et Christos N. Gage livrent des rebondissements, l’humour des IA est bon, et même le dynamisme est là. Mais tout ça paraît très… évident, en fait. Pas de surprise, pas de nouveauté, pas d’innovation. Le canevas est évident, il est suivi avec attention.
Ce n’est pas mauvais, mais c’est absolument prévisible et finalement un peu mou. Pete Woods illustre ça dans son style, ce n’est pas « mon truc » mais ça fonctionne… bien que, là aussi, ça ne soit pas flamboyant ou inspiré.
Iron Man 2020 reprend, avec plus de vigueur et ça se lance.
Mais quelle occasion manquée de faire une vraie bonne histoire, en fait. A se disperser et en restant si scolaire, les auteurs se sont complètement perdus. Dommage.