JAMES CAMERON, L'ODYSSÉE D'UN CINÉASTE (David Fakrikian)

James Cameron a révolutionné le septième art et enrichi la pop culture de nombreux personnages et univers désormais cultes.
Prêt à toutes les folies pour donner vie à ses idées, il ne s’est pas fait que des amis dans le milieu… Réalisateur visionnaire, mais souvent polémique, « Jim » a marqué le cinéma contemporain.
À travers des interviews inédites et des documents exclusifs, cette biographie revient sur quarante ans de carrière d’un personnage atypique. Un voyage fascinant et approfondi dans l’intimité de l’artiste, d’œuvre en œuvre, de coulisses en coulisses.

Scénariste, réalisateur et rédacteur pour Première et Rock & Folk, David Fakrikian est un spécialiste mondialement reconnu de James Cameron. Entre analyse et investigation, il livre ici une étude complète du réalisateur hollywoodien.

  • Broché : 344 pages
  • Editeur : Fantask Editions (31 mars 2017)
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 2374940144
  • ISBN-13 : 978-2374940144
  • Dimensions du produit : 23 x 2,7 x 15 cm

Y a pas de bateau sur la couverture ?

Ahhahahaha
Mais y a des flammes.

Chose rigolote, j’ai croisé David sur le stand Huginn & Muninn. On se connaît de loin, mais depuis une bonne trentaine d’années, parce qu’on a tous les deux écrit dans les colonnes de Scarce (je suis arrivé un peu après lui, qui devait être déjà là quasiment aux débuts du fanzine). On a donc échangé quelques propos d’anciens combattants, en évoquant les autres signataires (dont un disparu, hélas). Amusant de voir le parcours accompli.

Jim

C’est loin du glacier, quand même !

Le feu est sans doute bien plus présent chez Cameron que les autres éléments. Même (et surtout) dans ses cauchemars.

Jim

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Et vu qu’il est évoqué dans la vidéo, je ne peux que vous proposer de regarder le dernier épisode en date de M Bobine consacré à Aliens :

Je suis en train de le lire, et c’est très sympa. Le principal défaut, c’est que David est un fan acharné donc il y a une dimension presque hagiographique dans son texte, mais c’est super documenté, avec une datation précise, des sources détaillées…
Et il y a des moments chouettes en matière d’analyse. Notamment quand il évoque le « director’s cut » de Piranhas 2, où David se livre à un exercice que personnellement j’affectionne, à savoir dénicher et reconnaître des motifs marquants propres à l’auteur, qui seront consolidés par la suite, dans des œuvres plus personnelles.

Par exemple, en comparant le traitement des scènes de plongée (avec l’ajout d’un filtre bleu sans concession), David détaille en quoi de nombreuses scènes annoncent Abyss.

Mais il s’intéresse aussi au personnage central, Anne Kimbrough, joué par la ravissante Tricia O’Neil, est une sorte de prototype des femmes fortes à la Cameron, et pas seulement parce qu’elle est coiffée comme Ripley (ce qui lui va très bien). Ceux qui ont l’occasion de jeter un œil au film s’arrêteront sur la scène où elle descend d’un bateau et remonte le quai, les mains dans les poches de sa cotte de travail : c’est complètement Ripley.

Au-delà de l’enthousiasme de thuriféraire dont David fait preuve (et ça porte bien souvent sur les qualités techniques et narratives du cinéaste : force est de reconnaître que ça reste un maître en la matière), le chapitre est vraiment très chouette.

Et bon courage à eux. J’ai pu le voir récemment via un rip de laserdisc et ça fait mal aux yeux. Mais en effet il y a quelques choses d’intéressants à le regarde dans ce qu’on peu trouver de Cameron dedans. Il y a l’évidence (Heriksen) et les trucs plus subtil (ce que tu cites) mais aussi les influences (foncièrement le caractère prolo du ciné de Cameron s’inspire ici, et naturellement, du Jaws de Spielberg)

Et puis Cameron est encore en mode carpenterien, et ça va durer au moins jusqu’à Terminator (et un brin dans Aliens, encore…), avec son sens de la débrouille, son goût pour le sang…

En revanche, y a tellement d’éléments cameronesques que j’ai tout de même l’impression qu’il a tourné beaucoup, dans ce film. J’étais resté sur l’idée qu’il avait engrangé un quart d’heure d’images, mais visiblement, il a filmé beaucoup, ce qui veut dire que les rajouts « rigolades / gros lolos » de la version producteur facilitent les coupes sans nuire à la narration. Ça donne aussi une idée du cauchemar qu’il a vécu : viré de la production alors qu’il avait fait beaucoup, et qu’il doit assister au massacre dans sa chambre d’hôtel sans avoir les ronds pour rentrer chez lui.

Bon, si jamais tu as un lien vers le rip dudit laserdisc, ou un lien WeTransfer, et que tu as deux minutes pour m’envoyer un MP, je n’ai rien contre…

Jim

Et puis nous, on a rien vu et lu.

Nananèreuh !

Jim