JEAN GREY #1-4 (Louise Simonson / Bernard Chang)

Une p’tite erreur du site qui a posté la preview…

Arf…

Claro

Longtemps que je l’avais pas vu, il avait pas bossé sur GL periode Venditti?

Il était récemment sur la maxi-série Monkey Prince chez DC.

Un début surprenant et prenant.
Louise Simonson enchaîne directement après le Hellfire Gala 2023, où Jean a « dispatché » les Mutants survivants juste avant de… mourir. Elle a en effet été tuée par une lame d’Outremonde, ce qui empêche en principe sa résurrection.
Que se passe-t-il après, donc ? Alors qu’elle se sent mourir, Jean lutte, refuse et se demande… quelles erreurs elle a commises. Car, forcément, tout est de sa faute. Elle replonge alors mentalement dans ses souvenirs, et se demande ce qu’elle aurait pu changer. Elle se fixe au moment où les All-New X-Men reviennent dans leur passé, et où la jeune Jean « supprime » leurs souvenirs de leur temps au présent ; finalement, elle ne le fait pas. Jean et les X-Men se libèrent ainsi de l’influence de Xavier, décident d’agir directement en ayant connaissance des événements à venir. Ils décident d’agir publiquement, deviennent célèbres et appréciés, mais Jean maltraite violemment Magneto (devenu quasi légume et paraplégique après son attaque), et cache également que des Mutants provoquent des dégâts. Trask enquête, révèle ces mensonges. Jean mène les X-Men, décide de les faire passer pour morts et enlève de jeunes Mutants ou futurs Mutants (Dani, Kitty, Sam) pour les « protéger » de Trask en amont. Ils les amènent chez Xavier, un schisme se créé. La jeune Jean appelle le Phénix, dégage encore plus de puissance, et va de plus en plus loin…
C’est surprenant, oui. Louise Simonson part dans une approche intrigante, qui ne déroule pas des flashbacks pour flatter Jean, mais montre comment elle aurait mal tournée en étant bien intentionnée mais trop puissante. Ca correspond plutôt bien à la jeune Jean Grey, d’ailleurs, qui tapait souvent à côté en voulant bien faire (coucou, le coming-out de Bobby). Il y a quelques facilités, comme l’arrivée du Phénix ou le rétablissement de ceux qu’elle agresse mentalement, mais c’est prenant.
Graphiquement, Bernard Chang propose de belles planches, très réussies, mais les couleurs un peu fades gênent l’ensemble. Quel dommage.

Une approche intéressante et intrigante.

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Jean Grey #2

THE DARKEST PERIOD IN JEAN GREY’S HISTORY!

The Dark Phoenix has haunted Jean Grey since it emerged from Jamaica Bay. But what if the Phoenix had chosen…someone else? The love story of Cyclops and Jean Grey is one of the most beloved in Marvel Comics’ history. Now witness a legendary creator break their hearts—and their minds. But this is no ‘what if.’ Jean Grey is not where she is meant to be…and neither is the rest of mutantkind.

Creative Team

  • Writer: Louise Jones Simonson
  • Artist: Bernard Chang
  • Colorist: Guru-eFX
  • Letterer: VC’s Joe Caramagna
  • Designer: Tom Muller & Jay Bowen
  • Standard Cover Artist(s): Amy Reeder
  • Variant Cover Artist(s): George Perez and Matt Wilson; Peach Momoko; Ekijure; Walt Simonson & Laura Martin;
  • Senior X-Men Editor(s): Jordan D. White
  • Editor: Mark Basso
  • Assistant Editor: Drew Baumgartner
  • Format: Limited Series
  • Page Count/Cover Price: 28 pages/$3.99

Efficace, même si je tique sur un aspect, et que ça reste au final une apparente succession de gros What If.
Ici, Jean Grey mourante au présent plonge encore dans son esprit, en se demandant ce qu’elle aurait dû faire autrement pour changer les choses. Elle se fixe ici sur le fameux épisode de l’arrivée du Phénix où, plutôt que de vouloir gérer seule, elle accepte l’aide de Wolverine. Logan pilote (et est soigné par ses pouvoirs), elle le dirige par télépathie et bloque la carlingue par télékinésie. Cependant, Wolverine y passe mais est habité par le Phénix ! Il file, Xavier propose « juste » d’aller en Irlande se cacher, mais Jean marquée par son lien mental avec Logan refuse, et le cherche avec Cyclope. Ils remontent au Canada, où Wolverine anéantit les survivants du Projet Arme-X, puis prend acte qu’il est trop dangereux. Cependant, sa pulsion accomplie, le Phénix le libère… et se greffe sur un autre fort, animé de passion : Cyclope. Scott ne peut tenir, Wolverine le tue et meurt en agissant ainsi. Jean voit alors que ce n’est pas cet instant qui aurait pu donner une meilleure fin, et part vers un autre.
C’est bien, oui. Louise Simonson s’en sort bien, livre un récit intense, dynamique… mais bon, sans grand impact, sans grande puissance. C’est un What If, très classique en soi, très efficace, mais très limité. Je suis surtout surpris de l’attitude de Xavier, qui s’en tape de Wolverine en Phénix, mais aussi gêné de cette habitude de scénaristes de considérer que Jean était habitée par le Phénix ; alors que non, en fait. Dommage que ça vienne de Louise Simonson, aux premières loges jadis.
Graphiquement, Bernard Chang propose des planches correctes, mais qui ne brillent pas. Ca se laisse voir, sans plus.

Un What If limité mais efficace.

Jean Grey #3

THE ONE YOU’VE BEEN WAITING FOR!

Nearly 35 years later, Louise Simonson returns to the events of Inferno! One of the greatest battles in Marvel Comics history, Jean Grey vs. Madelyne Pryor reshaped the world of the X-Men and set bombs that are still going off today. But Jean is not the woman she used to be…and neither is the Phoenix power that has so manipulated both her and her clone. Lost in a mad world and separated from her every ally, what desperate move will Jean make to restore the balance?

Creative Team

  • Writer: Louise Jones Simonson
  • Artist: Bernard Chang
  • Colorist: Marcelo Maiolo
  • Letterer: Ariana Maher
  • Designer: Ariana Maher & Jay Bowen
  • Standard Cover Artist(s): Amy Reeder
  • Variant Cover Artist: Joshua Swaby
  • Senior X-Men Editor(s): Jordan D. White
  • Editor: Sarah Brunstad
  • Assistant Editor: Lindsey Cohick
  • Format: Limited Series
  • Page Count/Cover Price: 28 pages/$3.99

Pas mal, pas mal.
Louise Simonson continue son exploration des What If de la vie de.Jean Grey, que celle-ci voit dans son expérience de mort imminente. Ici, un lien cool est fait avec Hope et Exodus dans Immortal X-Men, et Jean « parle » avec Madelyne alors qu’elle imagine que, avant Inferno, elle aurait pu empêcher les démons d’enlever Nathan pour l’amener à Maddie. Sauf que ce changement pousse Maddie encore plus dans la folie, de frustration et alors que Mr Sinistre lui révèle tout. Maddie le tue, puis tue S’ym et Nastirh. Elle ravage New York et X-Factor, tue Scott et Jean échoue encore.
C’est efficace. Louise Simonson va un peu trop vite sur les événements, le changement est ici cosmétique, mais ça se lit bien et l’opposition entre Jean et Maddie est bonne.
Graphiquement, Bernard Chang propose des planches nerveuses et solides.

Pas marquant en soi mais efficace.

Jean Grey #4

JEAN GREY’S GREATEST ENEMY!

The most powerful telepath on Earth still doesn’t know the extent of her own mind. For months you’ve watched her relive her greatest traumas. Now the smoke clears…and the flame burns brighter than ever.

Creative Team

  • Writer: Louise Jones Simonson
  • Artist: Bernard Chang
  • Colorist: Marcelo Maiolo
  • Letterer: Ariana Maher
  • Designer: Ariana Maher & Jay Bowen
  • Standard Cover Artist(s): Amy Reeder
  • Variant Cover Artist:
  • Senior X-Men Editor(s): Jordan D. White
  • Editor: Sarah Brunstad
  • Assistant Editor: Lindsey Cohick
  • Format: Limited Series
  • Page Count/Cover Price: 28 pages/$3.99

Final très bavard mais sympathique, et fidèle au personnage.
Louise Simonson achève sa mini-série avec un épisode rempli de tunnels de dialogues, où Jean est dans la White Hot Room et est mise en cause par les flashs de sa vie passée et le Phénix. Jean accepte finalement avoir tout donné, tout essayé, ce n’est donc pas de sa faute… même si elle tente encore quelque chose pour un ultime twist.
C’est bavard, oui, mais maîtrisé. Louise Simonson est bonne et pertinente sur Jean, son passé et ses caractérisations, et aboutit à un numéro qui se laisse bien lire si on ne refuse pas tout ça. Menfin, ça reste une saga bien accessoire.
Graphiquement, Bernard Chang livre des planches solides mais la couleur n’aide pas.

Bavard mais bien, quoique pas très important.