JOHN CARTER : UNE PRINCESSE DE MARS (Langridge / Andrade)

Ah je sais pas, je l’ai pas encore lu, je demandais juste par curiosité.

[quote=« artemus dada »]

En me basant sur les quelques pages présentes dans Comic Box, je trouve que c’est figé : comme une succession d’illustrations,dont l’aspect narratif me semble absent, ou plutôt m’échappe totalement.

Je dois aussi relativiser, il n’y a que 6 pages de proposées ; peut-être que sur le long terme (celui d’une histoire complète) ça marche mieux ?[/quote]

Skottie Young ne fait que les couverture. Je te conseille de regarder ses travaux sur le magicien d’oz chez Marvel pour te faire une idée, ou moins récents, mais out aussi bon son run sur les New Warrior

New Mutants son run le plus récent !

Sur du super-héros, parce que sinon c’est le magicien d’oz

[quote=« artemus dada »]En me basant sur les quelques pages présentes dans Comic Box, je trouve que c’est figé : comme une succession d’illustrations,dont l’aspect narratif me semble absent, ou plutôt m’échappe totalement.

Je dois aussi relativiser, il n’y a que 6 pages de proposées ; peut-être que sur le long terme (celui d’une histoire complète) ça marche mieux ?[/quote]

Finalement, je me range à ton avis après avoir lu cette mini-série. En soi, le dessin de Filipe Andrade n’est pas tellement figé mais la stylisation à outrance des personnages montre vite ses limites: postures parfois improbables qui nuisent à la narration (les muscles semblent placés de manière hasardeuse sur certaines cases), des visages difficilement expressifs par endroits du fait que les yeux de John Carter sont minuscules et donc véhiculent difficilement des regards porteurs d’émotions. Sans parler des décors minimalistes qui n’aident pas à dépeindre le dépaysement offert par ce nouveau monde.

Et le travail de Roger Langridge sur le scénario s’avère lui aussi décevant. Je n’ai pas lu le roman mais ces cinq épisodes font l’effet d’un condensé de péripéties avec les défauts que ça induit: la temporalité réduite ne laisse pas la place nécessaire aux développements de points cruciaux de l’histoire (la révolte dans le dernier épisode est à peine esquissée) et les scènes d’actions sont souvent réduites à leur portion congrue (le passage dans l’arène est expéditif, en plus d’user d’une ellipse pour faire avancer le scénario). J’ai vraiment l’impression que le format manquait d’espace pour retranscrire pleinement les personnalités et les motivations des divers protagonistes ainsi que les péripéties de l’histoire.

La critique par Jeje-99 est disponible sur le site!

Lire la critique sur Superpouvoir

Moi ça me fait penser à des gens comme Pollina (déjà cité) et Pedrosa. Et c’est un compliment. Mais bon je comprends que l’esthétique rebute, je suis assez d’accord avec louisv sur ce que je vois.