JOUR J t.1-50 (Duval, Pécau, Blanchard / Buchet, Séjourné, Calvez, Wilson, Mr Fab, Gess, Damien, Kovacevic, Kordey, Emem, Maza, Denys, Guéra, Fafner, Pilipovic, Farkas, Yana, Dim D., Ponzio, Aleksic, Brada, Bianchini, Arlem)

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Le sous-titre est donc « 1973 : l’Amérique sous le choc après l’assassinat de Dallas », et le récit est fait de manière à nous amener à cela. Donc, le postulat est qu’en 1960, JFK perd face à Nixon. Et donc, cela change évidemment tout pour les 13 années suivantes, sauf qu’il y a toujours la guerre du Vietnam. Et donc, parallèlement à l’intrigue sur l’assassinat, on suit l’histoire du personnage qui sera le sniper à travers ce qu’il a en partie vécu dans la seconde partie des années 60 pendant cette guerre.
Ce qui est un peu perturbant, au départ, c’est qu’on ne sait pas grand chose de ce nouvel univers (dont, ce que je vous dit plus haut à propos de Nixon), et à la page 35, ça s’accélère, l’histoire devient encore plus touffue. Par moment, c’est un peu plus difficile de s’y retrouver, d’autant plus que les auteurs manient les évènements réels plus ou moins adaptés avec des évènements fictifs, beaucoup plus que sur les deux premiers tomes. En même temps, c’est un peu ça que j’attendais et c’est d’autant plus intéressant.
Et cette fois-ci, ils n’ont qu’un seul personnage à vraiment travailler, donc ça laisse la part belle à tous les aspects politiques.
Une histoire que j’ai trouvée vraiment plus dense que les 4 précédents, et donc bien plus intéressantes que les deux premières, notamment dans le déroulement de l’uchronie.

Et au dessin, c’est Colin Wilson. C’est évidemment magnifique, bourré de détails et de précision, avec des arrière-plans magnifiques, des gueules, des expressions faciales… je trouve également qu’il est bien accompagné à la couleur par Jean-Paul Fernandez, qui adapte bien les tons et les éclairages … bref, c’est vraiment joli !

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