Les Espagnols n’ont pas réussi à reprendre l’Espagne aux Maures. Et donc, quand Christophe Colomb demande des aides financières en Europe, après le refus de la rance, c’est donc vers les Musulmans, qui lui demande de se convertir. D’où le titre.
L’album débute dès que les 3 navires arrivent sur les côtes de la future Amérique. A partir de là, on a un récit plutôt classique de découvreur de terre, si ce n’est que l’équipage de Colomb est un grand mélange de populations et de religions. Et pour un athée comme moi qui ne prend donc pas parti, il y a quelques dialogue en ping pong assez savoureux. Mais avec la vision d’Européens d’aujourd’hui.
Et donc cela ne va pas se passer du tout comme prévu, tout d’abord avec les autochtones, puis avec des hommes venus également d’ailleurs. Autant dire que la violence est bien présente dans cet album, dessiné par Emem (que l’on a pu voir sur Idoles), que j’ai trouvé plus précis que dans mes souvenirs, avec beaucoup de détails. Je l’ai trouvé très bon dans sa manière de montrer le mouvement, ses personnages sont vivants, les batailles ne font pas du tout statiques (c’est vraiment ce que je retiens de l’album). C’est très rythmé.
Après, le récit est assez classique pour qui connait un tout petit peu l’histoire, on n’a pas vraiment de surprise, si ce n’est pour comment va se finir l’histoire de Colomb.
J’ai pas vraiment identifiée d’invités particulier ou de références, et la lecture plutôt fluide de l’album ne m’a pas demandé de faire de recherche.
Donc, album classique mais bien usiné.