JOUR J t.1-51 (Duval, Pécau, Blanchard / Buchet, Séjourné, Calvez, Wilson, Mr Fab, Gess, Damien, Kovacevic, Kordey, Emem, Maza, Denys, Guéra, Fafner, Pilipovic, Farkas, Yana, Dim D., Ponzio, Aleksic, Brada, Bianchini, Arlem)

Oui, ça m’a même fait immédiatement penser à du Giraud sur Blueberry.

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1973, 5 ans après mai 68 et la Guerre Civile (qui a duré deux ans), Paris se reconstruit : cette fois-ci, il n’y a pas eu d’accord en juin 68, notamment parce que De Gaulle se tue lors de son voyage pour aller voir Massu fin mai 68 (il est là le grain de sable).
L’histoire débute donc fin mai 68 avec un braquage et les émeutes (qui ont leur importance pour l’intrigue), pour rapidement faire un saut en 73, 3 ans après la fin d’une guerre civile (qui semble s’être surtout produite à Paris, donc l’histoire fait quand même très jacobine, parce qu’on parle assez peu - voire pas du tout - de ce qu’il se passe en province), et où Paris se reconstruit à l’aide d’un gouvernement qui me parait précaire et cosmopolite. D’ailleurs, il semble y avoir des quartiers dirigés par différentes factions politiques, mais de manière pacifique. Et donc, le crédo de ce nouveau gouvernement tenu par Danny le rouge, Mitterrand et Chichi, c’est « l’imagination au pouvoir ». Donc, on se retrouve avec un « Beaubourg » encore plus chelou pour l’époque, des ajouts complètements futuristes sur des bâtiments anciens … bref, peu crédible en si peu de temps après une guerre civile (enfin, moins à mes yeux que de produire de la marie-jeanne et distiller de la vodka sur la Lune). Mais l’histoire se tient bien, en fait, je trouve. C’est une intrigue très classique pour un polar américain (un mec se fait flouer suite à un casse qui à des allures politique, revient hanter 5 ans plus tard ses ex-acolytes, parmi lesquels se trouve un mec haut placé). C’est assez touffu aussi, parce qu’en marge de l’intrigue, on a un petit développement des évènements entre 68 et 73, des invités et clins d’oeil à foison, des détails sur la vie imaginée (une traite de vache dans les rues de panam, par exemple), … bref, j’ai pris plaisir à lire cet album, malgré ses quelques loufoqueries visuelles peu crédibles.

Au dessin, c’est Mr Fab, que je ne connais pas du tout. Et c’est vachement, je trouve, avec un choix graphique légèrement différent pour bien séparer 68 de 73, de bonnes expressivités, des trombines qui ressemblent bien aux perso, mais sans faire photographiques … et bien accompagné à la couleur par Jean-Paul Fernandez, qu’il faudrait que je surveille.

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2 décembre 1925, Paris, rumeurs d’attentat autour du sacre de Napoléon V.
Cette fois-ci, Napoléon 1er a conquis l’Europe, excepté l’Angleterre, suite à un traité en 1802. Les forces en présence dans la BD sont donc la France (l’Europe en fait), la Chine et le Royaume Uni (qui a aussi les States, si j’ai bien compris). Et donc, ça fait 120 ans que l’Europe est en paix.
Et incidemment (ce qui est drôle par les temps qui courent et avec cette fin, c’est presque sarcastique), c’est aussi une épreuve de force entre ceux qui maîtrise le pétrole (l’Angleterre) et ceux qui ont décidé d’en passer par l’électricité (la France).
J’ai également beaucoup aimé ce tome. Il explique bien comment l’Europe a pu en arriver là, et les nouveaux enjeux, en 1925 (parce qu’évidemment, tout le monde n’est pas d’accord avec l’Empire, il y a toujours des groupuscules qui veulent récupérer l’autonomie de leur pays. Et c’est un des moteurs de l’intrigue, sans compter la volonté de la Chine de mettre le bazar dans ce fragile équilibre). Et encore cette fois-ci, les nombreuses têtes connues (Tesla, Fermi, Mata-Hari - rajeunie pour les besoins de l’intrigue, Pétain) vont être de vrais seconds rôles (voire plus) pour cette histoire qui rentre complètement dans l’Histoire de cette uchronie (bien plus que dans les tomes précédents, je trouve). Et puis là aussi, il y a d’autres petits détails sur l’évolution de certains points de la vie des hommes (la religion, par exemple, je ne sais pas si les auteurs se sont appuyés sur un aspect de Napoléon 1er pour avoir cette approche originale)

Grosse claque graphique avec Gess au dessin, magistralement accompagné par Manchu à la couleur. Bluffé dès la première page, c’est bourré de détails, précis, dynamique … magnifique album, je trouve.
(j’ai vu un mec qsur Bédéthèque qui trouvait que les dessins étaient bâclés. Là, je ne comprends pas vraiment, donc si quelqu’un a lu cet album, je suis curieux de connaître son avis)

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Merci pour toutes ces notes, ça permet de faire une sorte de tri.

Jim

De rien. Il me semble que tu fais au moins de même de ton côté, ailleurs …

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On est en 1976, cette fois-ci, mai 68 a débouché sur une guerre civile qui n’a pas trouvé son issue. Un journaliste américain débarque à Paris pour un reportage, … théoriquement, parce qu’il cherche en fait autre chose que seul Paris peut lui fournir.
Donc, ici, on est sur une autre uchronie que celle du tome 6, mais j’en dis guère plus, aprce que sinon, je vais tout dire. Je vais juste ajouter que De Gaullle est mort mystérieusement le 12 juin (je suppose, parce que dans la BD ils disent le 12 mai, mais ça ne colle pas, puisque les évènements du 29 mai ne se sont pas déroulées dans la réalité - il n’ira pas voir Massu - ou alors, le texte de la bulle est mal fagotée. Dans ce cas, il serait mort le 29 mai ?).
Bon, toujours est-il que l’ambiance est clairement la guerre civile, qui me rappelle un peu les BD sur celle de la Yougoslavie pour ce qui se passe dans Paris, avec la force militaire des Nations Unis qui ne peut rien faire parce qu’aucun consensus ne sort de l’ONU, sauf qu’ici, vu qu’on ne voit que des punks ou des catholiques s’affronter (voilà le cliché sur ce que pourrait être une guerre civile à cette époque), et par conséquent, j’ai un peu de mal à ressentir quoi que ce soit. Y a bien que la mort du jeune militaire américain qui ets touchante, parce qu’on apprend à l’apprécier, mais pour le reste des perso, on s’en fout un peu. La misère est assez représenté, par le biais d’une scène, mais les intra-muros n’ont pas vraiment l’air de souffir.
Et donc, pour changer, ça se passe encore à Paris, avec une belle visite des monuments et des quartiers côté rive droite. Et encore une fois, le perso principal est un homme, même s’il est accompagné par une femme (une presque punk qui vivait dans le 16ème avant les évènement, donc une aisée à l’origine) qui occupe bien la place et qui est le premier rôle féminin, mais quand même, ce n’est pas elle qui a droit à la présentation en 4 de couv’ !
Donc, à l’instar des deux premiers tomes de la série, j’ai trouvé l’histoire plutôt légère en terme de contenu, même si le déroulé se lit bien. Et puis y a pas mal de clichés (et j’ai pas trop vu d’invités célèbres, en tout cas, je ne les ai pas détectés). Et des détails pas exploités (exemple, le CCCP en couv’, qu’on retrouve dans la BD)

Mais l’album est quand même très rehaussé par les dessins de Damien (que je ne connais pas non plus), plutôt détaillé, avec un style plutôt adapté à l’ambiance punk de l’album, notamment dans sa manière de faire les visages, expressifs. Y a du rythme (j’ai bien critiqué le contenu du scénar’, mais s’il y a du rythme, c’est aussi grâce à lui), les personnages semblent bien bouger, ça ne manque pas de décors, … ouais, l’album est joli.

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Bon, là, c’est facile à résumer : la crise de Cuba a déboucher sur une guerre nucléaire entre les Américains et l’URSS, qui a donc disparue de la carte. Les Etats-Unis en sorte également bien moribond, puis le Pentagone n’existe également plus. C’est donc une alliance franco-britannique qui dirige le monde, les Amerlocs n’ayant plus droit à grand chose. Et par conséquent, le Texas tente de faire sécession, sur lequel lorgne le Mexique. Et il reste tout de même une base de missiles nucléaires au Texas sur lequel lorgne ces néo-confédérés pour mieux faire sécession (et sans vouloir attendre pour utiliser ces joujoux, 4 ans après Cuba). Et comme y a aussi du pétrole dans cet Etat, il est grand temps que le gouvernement américain demande l’aide à ses amis franco-britannique pour agir …
C’est pas mal du tout comme scénario, parce que ça revisite pas mal de conflit, modernes comme anciens (y a une référence complètement ouverte à Fort Alamo). On rentre rapidement dans le vif du sujet, le récit est suffisamment dense, il passe bien d’un endroit à un autre, l’histoire passée lors des 4 années est bien intégrée au récit (comme souvent d’ailleurs, ça ne fait jamais trop forcé). Bref, j’ai bien aimé ce récit, avec une chute rigolote au milieu de tout ce drame (parce que 'javoue que je me demandais comment ça allait se finir)
J’ai aussi beaucoup aimé le dessin de Bojan Kovačević, pas radin sur les détails. C’est assez vivant, y a du mouvement, et avec une épaisseur de trait plutôt bienvenue.

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Donc, finalement, les Français n’ont pas perdu face aux Anglais au 18ème siècle (là, faudrait que je révise un peu, pour le coup), et donc les États-Unis (qui ne s’appellent donc pas comme ça en fait) sont divisés en 3 factions, avec des zones douanières : la partie française (bien imposante, j’ai l’impression), la partie anglais et la partie espagnole (surtout évoquée ici, à peine vue).
Et donc, dans ce nouvel univers, en 1947, la prohibition existe toujours dans la partie anglaise, et une famille de mafieux, les Kennedy de père en fils, fait de « l’import-export » a illégale avec des produits français venant de France via la Nouvelle-Orléans. Et le père a envie de se recycler dans la politique, ce qui ne semble pas plaire du tout à ses amis mafieux (enfin, du moins, son programme).
J’aime beaucoup ce gros récit (64 pages). ça peut ne pas plaire à certains, mais c’est bourré de têtes connus là-dedans, qui participent, soit à l’histoire, soit à l’Histoire de cette uchronie que je trouve très travaillé. Y a pas mal de détails, avec une sorte de récit mosaïque, sur lequel se greffe pas mal de choses (ce n’est pas qu’un simple polar avec des mafieux en pleine prohibition), de la musique à la traite des noirs, en passant par le cinéma, l’industrie française, la politique en Europe, la construction de certains lieux célèbres des États-Unis, etc … ouaip, ça fourmille de pas mal de détails que je trouve très sympa à lire et qui enrichissent cet univers. C’est peut être ce qui manquait sur les deux premiers tomes (mais ça s’y prêtait peut être moins). Du coup, je suis allé fouiner un peu sur le net pour en savoir plus sur certains perso présents dans la BD.
(après, la notion des temps de route, pour quelqu’un qui circule beaucoup comme moi, je nesais pas si elle est bien maîtrisée par les auteurs. Mais cela reste du détail, mais ça m’a perturbé un chouia, j’aurais bien aimé une carte de cet Amérique pour me situer, ainsi que les forces en présence)

Et au dessin, c’est encore Colin Wilson (appeau à Jim activé), et donc, c’est forcément très bon et beau. Y a des gueules, des décors (en plus, les Kennedy se baladent, donc on voit du pays, campagne et ville, jour et nuit), c’est fluide, ça se lit tout seul.
(bon, sur Bédéthèque, j’ai encore vu quelqu’un qui avait à redire … j’aimerais bien que quelqu’un me dise si c’est moi qui devient vraiment pas exigeant en terme de qualité graphique)

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Encore un Wilson ?
Tiens tiens, ça me tente.

Jim

L’appeau fonctionne rudement bien, dis donc !

Non non, c’est des gens qu’ont pas de goût, na !
Sérieux, hein : Wilson, c’est très bon. Certes, son inspiration venue de Giraud est plus que de l’inspiration, mais cela n’enlève rien à la qualité de son travail. Ne pas le voir, c’est être myope. Ou de parti-pris. C’est possible aussi.

Jim

Je disais ça, parce que j’ai lu des avis bien contraires au mien (ce qui est leur droit) sur les dessins pour l’album avec Bojan Kovačević et celui avec Gess. Donc, j’avoue que cela me laisse perplexe sur mes goûts.

C’est compliqué, les goûts.
Des gens qui pensent à l’opposé de nous, ça veut dire que peut-être ils ont raison et nous tort. Ou l’inverse. Ou bien ils ont vu quelque chose qu’on n’a pas vu (ce qui m’arrive souvent, et c’est pas mal, d’ailleurs).
Après, si les gens trouvent un truc bâclé, surtout les lecteurs de franco-belge, ça veut souvent dire qu’il n’y a pas assez de décors ou de détails à leur goût. Mais les lecteurs, et c’est normal, ne sont pas dessinateurs, donc il y a des trucs qu’ils ne perçoivent pas.
Reste aussi l’option de s’en foutre, de l’avis des gens.
:wink:

Jim

Oui, aussi. Mais je ne vois pas les défauts qu’ils ont trouvés, et à répétition, c’est ça qui m’a perturbé.

Si tu ne vois pas les défauts (surtout que « bâclé », ça ressemble davantage à un jugement de valeur qu’à un défaut), c’est donc pas grave.

Jim

Et puis c’ets pas argumenté, en fait (et c’est dur à lire, pour le dessinateur, quand même, parce que c’est tout sauf bâclé !)

Ouais, c’est ça : qu’est-ce que ça veut dire ? Rien.
Ça dénote surtout les goûts pas étayés des lecteurs, qui semblent dans l’incapacité de formuler quelque chose de plus construit. Ou qui n’ont pas envie d’en faire l’effort.

Jim

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bon, bah en fait, en 1791, la famille du roi réussi à s’échapper, mais Louis XVI finit par mourir au bout de l’escapade. La fuite a a généré une autre « instabilité » politique pendant 5 ans, années pendant laquelle Marie-Antoinette a préparé son retour pour reprendre le trône et le donner à Louis XVII.
J’avoue, je me suis arrêté pour faire un peu de révision quand j’ai commencé l’album. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais oublié à quel point les quelques années précédant la révolution et celle d’après, notamment les quatre ans avant l’exécution, étaient si compliquées à suivre
Donc, forcément, il y a des trucs qui m’ont un peu perturbé, parce que je n’ai pas compris la raison de ces changements : la fuite du Roi dix jours avant celle "officielle’, l’arrivée des Marseillais à Paris (j’ai cru comprendre que cela arrivait plus tard, d’après mes « sources »), l’envahissement des Tuileries … on dirait que ce « what if » démarre en fait avant, mais on ne sait pas ce qu’est ce grain de sable.
Mais si on excepte ces points qui pourraient me faire passer pour un psychorigide que je suis peut être vis à vis du concept (que j’ai cru comprendre) de cette collection, on a là un récit qui rappelle un peu les films de Cape et d’épée, avec des trahisons (dans tous les camps), des manigances, des rebondissements, des dessous de table, des quêtes risquées, des bijoux … en lien avec des têtes couronnées, des politiques et des soldats. J’ai bien aimé les petits ajouts connus, je les trouve plutôt intelligents, même si je ne maîtrise pas du tout tous les aspects et campas politiques de l’époque (mais la révision a un peu aidé à se repérer). Le récit est plutôt dynamique et n’a pas guère besoin d’expliquer que que se soit, puisque c’est assez linéaire. pas d’aller-retour temporel explicatif. 64 pages que pour l’histoire. Et pour les personnages, plutôt bien caractérisé, même si on n’est pas surpris par le caractère de la plupart d’entre eux. Mais on ne peut pas reprocher aux auteurs d’avoir une certaine logique (difficile est la limite entre la logique et le stéréotype)

Au dessin, on retrouve Florent Calvez, que j’ai trouvé plutôt à l’aise pour cet époque (plus peut être que sur les 3 et 4 où il a déjà officié). Il m’a rappelé un peu le style de Juillard dans les 7 vies de l’Épervier, mais une couleur tout autre bien évidemment, et plus détails, peut être (j’ai pas comparé).

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C’est clair que Juillard est une référence en matière de BD historique, donc ouais, y voir une parenté, c’est logique. La couleur renforce la ressemblance, je trouve.

Jim

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1503, Léonard de Vinci est installé en Egypte depuis un an, au service des mamelouks. Et donc, cela change complétement la donne concernant les forces en présence dans cette zone du monde (puisque les mamelouks utilisent les nouvelles armes inventées par De Vinci, notamment face aux Ottomans … ce qui risque de profiter aux Catholiques.
J’en ai bavé avec cet album, parce qu’il a été assez exigeant pour mon petit cerveau et mes maigres connaissances de cette époque (et puis j’ai un mal de chien à retenir les les différentes strates des hiérarchies politiques, militaires et religieuses). En fait, il y a beaucoup de forces différentes au sein de la Méditerranée (dont rien que 3 différentes en Italie), en y ajoutant d’autres pays d’Europe qui y font de la politique (dont la France), cela fait qu’il y a un paquet de personnages qui jouent un rôle de cette histoire. Et donc, j’ai eu un peu de mal à me repérer, surtout dès qu’il y avait des manigances externes, auxquelles pouvaient s’ajouter des internes. Donc, de prime abord, je n’ai pas trop apprécié cette histoire de guerre au goût de presque péplum avec une saveur d’antiquité (via la romance, notamment), d’autant plus qu’il y a beaucoup de séquences qui s’enchaînaient à un moment donner du bouquin, donc je trouvais qu’on passait trop vite … et puis j’ai trouvé qu’il y a une ou deux transitions qui se sont faîtes un peu sèchement (notamment un aller-retour dans le passé). Mais comme je trouvais que les auteurs avait quand même débauchés pas mal d’énergie sur le scénario, j’ai attendu le lendemain pour m’y recoller (ce qui est sassez rare chez moi), à une heure moins tardive et en reprenant les passages peu clairs la veille. Et forcément, cela allait beaucoup mieux, en y prenant un peu de temps, et ça m’a fait plaisir d’avoir mieux pris en compte ce qui s’y passait. J’ai donc également complété des infos récupérées sur wiki (ça vaut ce que ça vaut, mais le peu que j’ai eu ma suffit) pour bien voir ce qui avait changé, apporter des choses en plus à l’histoire.
Il y a quelques invités supplémentaires aux protagonistes, les clins d’oeil habituelles à la série, mais pour une fois, j’ai un léger bémol à ce sujet. En toute fin, Luther est évoqué et je trouve que cette évocation arrive comme un cheveu sur la soupe, presque forcée. Je n’ai pas fait le lien entre l’histoire de l’album et le fait qu’on parle de lui.

C’est Igor Kordey (coucou, Jim) qui se charge du dessin, donc c’est plutôt précis et vivant. J’aime toujours aussi bien son coup de crayon, l’épaisseur de trait, son style graphique notamment au niveau des expressions (et j’ai l’impression qu’il a pu venir avec ses coloristes), ses cadrages.
Et je trouve que dans sa gestion des volumes, des formes et de la chair, il me rappelle un peu Corben (légèrement). Mais je peux me tromper. En tout cas, depuis le début que je le lis, j’ai toujours eu l’impression qu’il rappelait un autre style, mais je n’avais jamais mis le doigt dessus (et peut être pas encore aujourd’hui, si je me trompe)

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