Euphémisme
Je ne sais plus s’il a connu de l’ingérence pour ça
Vu les persos utilisés, je ne crois pas. Je pense que DC voulait lui donner un dernier titre car il quitte DC après. De mémoire.
Classique mais efficace. Jeff Lemire débute son run par une saga avec des mystères, qui ne surprennent pas pleinement (le procédé est déjà vu), mais ça fonctionne bien. Ici, après un rappel de ce qu’est la JSA, une alerte en voix-off sur une menace qui va tout changer (et liée à Ragnarok, la fin des dieux nordiques qui a déjà concerné l’équipe), on voit les événements au présent. L’on comprend que Alan Scott, Jay Garrick, Ted Grant, Khalid Nassour, Hawkman & Hawkgirl ont disparu, avec Jakeem Thunder lourdement blessé. Jade dirige le groupe qui gère la situation, avec Obsidian, Yolanda et Jesse Quick qui mènent des attaques brutales sur de possibles responsables, ce qui crispe l’équipe : Hourman interpelle sa femme avec qui la situation est tendue, Dr Mid-Nite est en retrait et soigne Jakeem, alors que Sandman semble vouloir renouer une relation sentimentale avec Jade, qui est à couteaux tirés avec son frère. La situation est tendue, alors que les disparus sont perdus près de la Tower of Fate, avec les Hawks qui affrontent des monstres, Jay qui cherche une porte de sortie et Khalid agressé par une figure obscure. Enfin, l’on apprend que Obsidian est en vérité Johnny Sorrow, qui rejoint une Injustice Society dans l’ombre !
C’est bien, oui. Classique, car les procédés de disparition, le nom de la saga, le cliffhanger sont des éléments et événements qui ont été déjà vus, mais ça fonctionne bien. J’apprécie la mise en avant des anciens d’Infinity Inc., j’apprécie les dynamiques difficiles, même si mon petit coeur regrette la bisbille entre Jesse et Rex. L’ensemble est fluide, plutôt prenant, et Diego Orlotegui livre des planches assez dynamiques, fluides, qui me rappellent Scott Kolins (que j’aime bien).
Du classique réussi.
Ce sont les mots, « surtout classique », car pas de grosses surprises je trouve tellement on est dans le convenu. C’est fluide à lire, mais le coup du récit qui commence non seulement in media res, et qui plus est avec l’artifice dans une situation située volontairement après une histoire qu’on ne nous a pas encore révélée est un chouïa trop forcée pour moi ici. Enfin, même si ça n’influe en rien à la qualité d’écriture stricto sensu de cet épisode, le fait que Lemire semble balayer d’une main le statu quo laissé par Geoff Johns à la fin de son run me laisse un goût de déception en bouche. Ce n’est pas juste qu’il se contente de l’ignorer, il nous met carrément un Solomon Grundy dans le camp des méchants et un Gentleman Ghost qui a déjà retrouvé sa forme spectrale, là où le premier était admis dans les nouvelles recrues de la JSA et le second laissé sous forme humaine tout récemment. Je vais revenir car j’aime les personnages et que je ne me suis pas ennuyé pour autant, mais je reste sur mes gardes.
Mais ceux que tu vises n’étaient pas dans la JSA du futur ?
Je parle des vilains recrutés dans le présent et qui sont toujours dans les rangs de la JSA à la fin du run de Johns.
Ah oui, merci. Je n’avais pas l’impression qu’ils étaient pleinement intégrés, j’y voyais plus la lubie de Helena.
Mais oui, ça manque d’une transition.
Je laisse le bénéfice du doute à Lemire de faire une transition, mais c’est vraiment abrupte, au moins une petite discussion sur ce sujet dans une case, comme par exemple lorsqu’ils parlent des réservistes qu’ils n’appellent pas, Jade aurait pu dire qu’ils ont aussi préféré laisser de côté les vilains en phase de repentance, et pour certains d’entre eux cela aurait même pu être un moteur de leur recrutement dans l’Injustice Society.
Là, il fallait s’y attendre même si c’est regrettable. Ca permet de repartir sur un numéro 1 un peu plus libéré, surtout que Johns s’est beaucoup autocité dans ses travaux sur la JSA.
C’est un récit classique où se mêlent les générations. Du JSA quoi.
J’espère que le récit va prendre un peu plus d’épaisseur.
Oui tu as raison, et ça n’enlèvera en rien le plaisir de lecture si Jeff Lemire nous pond une bonne série !
DC Comics has released a 5-Page Preview and Covers of JSA #2 comic, that will be on sale on December 4, 2024 as a print and digital issue.
The Official Synopsis of JSA #2 comic:
RAGNAROR- Part Two
Flash back to the events leading into the previous issue as the JSA investigates a break-in at the observatory of Ted Knight, the original Starman. How was the JSA separated, and where is the Tower of Fate? What caused the rift between Jade and Obsidian after the disappearance of their father, Green Lantern Alan Scott? And what is the Injustice Society of America plotting?
Solide et réussi. Jeff Lemire me fait le plaisir de ne pas jouer la montre, en révélant déjà les dessous de la disparition d’une partie de la JSA dans la Tour du Destin. Une semaine avant, ainsi, Jade, Dr Mid-Nite, Sand et Obsidian répondent à un appel à l’aide à Opal City, où des gens sont figés en l’air dans un théâtre. Ils sont soudain libérés, mais… Jesse Quick, Alan, Hourman et la Wildcat découvrent que l’observatoire de Ted Knight a été attaqué et pillé par Kobra, qui a laissé sa marque. De retour à leur QG, les esprits s’échauffent car Obsidian veut mener une action directe, ce que conteste Ted. Ils sont finalement attaqués brutalement par l’Injustice Society, avec Solomon Grundy, Ruby la fille du Red Lantern original, Shadow Thief, mais aussi d’autres comme Johnny Sorrow et Gentleman Ghost qui s’en prennent à Khalid et Jakeem (le premier tentant de pousser le second à draguer Stargirl alors qu’ils jouent aux jeux-vidéos). Wotan intervient et veut récupérer le Heaume de Fate, Obsidian intervient mais ça tape dur. Khalid réagit d’instinct, téléporte plusieurs membres dans la Tour du Destin sans savoir comment les ramener. Au présent, ils sont oppressés par des attaques de monstres dans la Tour, ils ne trouvent pas comment sortir alors que Hawkman semble tué par les ennemis !
C’est bien, oui. Jeff Lemire livre un épisode fluide et efficace, avec une bonne gestion de l’attaque de l’Injustice Society. Ca ne révolutionne pas grand-chose, mais ça fait bien les choses, avec quelques interactions efficaces (Khalid / Jakeem, les troubles conjugaux entre Jesse et Rick), et un bon dynamisme global. Ca reste de la grosse baston, mais c’est diversifié et bien mené, avec un Diego Orlotegui aux dessins agréables, fluides et jolis.
Une bonne impression, qui ne surprend pas mais gère bien les choses.
Je ne suis pas happé par l’intrigue, sûrement aussi en raison du niveau de l’ancienne série qui n’a pas donné tout son potentiel.
Malgré cela, il me fait plaisir de lire Hawkman et Hawkgirl ensemble.
Voilà…
Ca démarre doucement mais c’est correct.