JUAN GIMENEZ, LA SAGA SF (Gimenez)

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Comme le disent les camarades ci-dessus, c’est très bon. Déjà, il y a une préface hyper alléchante, mais c’est encore mieux en vrai.
Graphiquement, je crois que je préfère ce travail à celui qu’il fait par la suite pour les Meta-Barons.

L’étoile noire est une sorte de mise en bouche, parce que je crois que j’ai pris de plus grosses claques avec les histoires suivantes. Il y a beaucoup de variations de ce récit, ça ne suit pas forcément un chemin linéaire de prime abord. La fin est peut être un brin abrupte par rapport à la montée des enjeux, mais cela dit, c’est peut être moins artificiel dans ce cas.

Gangrène est peut être mon récit favori. Scénario de Trillo qui rappelle un tout petit Point de rupture dans l’idée de son univers futuriste (chez Delcourt). Sauf que là, ça va un peu plus vite et la construction de ce monde en si peu de pages, c’est assez fabuleux. C’est bourré de messages politiques et humains là-dedans. Que cela ait marqué Zait’ (surtout que le Michelin), ça ne m’étonne pas du tout. Sauf que Gangrène est juste le titre de l’histoire, pas d’un perso.

Mutante et Titania sont des anthologies, avec des histoires aux paginations différentes. Les plus longues ne sont pas forcément les meilleures, disons qu’elles sont différentes. J’aime quand même beaucoup une Princesse de rêve. Y a du message là-dessous.
Et les petits récits sont souvent assez humoristiques, la palme à Antoinette. Y en a un ou deux où j’ai eu plus de mal à tout piger ou à comprendre les motivations (disons surtout que j’ai un doute sur ce que j’ai compris. Mais j’ai peut être bien compris), et un autre que j’ai eu du mal à suivre (celui avec les avions. Je pense savoir ce qui s’est passé, mais le storytelling ne me semble pas très clair). Mais sincèrement, j’ai pris un pied monstre à lire cet album. J’ai lu l’Etoile Noire la semaine dernière et j’ai repris juste avant le déjeuner … et j’ai fini les deux autres sous-albums avant le goûter. Difficile de s’arrêter. De la SF variée, pas mal de jeux avec le temps, ce qui a permis aussi de donner de la variété dans le dessin aussi. En tout cas, la politique, la guerre et les apprentis-sorciers en prennent pour leur grade.