JUSTICE LEAGUE #1-39 (Snyder, Tynion IV / collectif)

Ohhhh une nouvelle bague tellement original, tellement ouf. Quel excitation.

Justice League est à chaque parution très copieux. Snyder bourre un peu trop les pages. Soit.

J’ai bien aimé les premières pages sur le jeune Thaal Sinestro. Je demande à en lire un peu plus.

Bon, de mon côté, la pénible lecture de ce #3 me confirme si besoin était que ce run n’est pas pour moi. Rien d’aussi violemment foiré que le numéro précédent, mais quand même, bof, quoi. Un scénario oublié plus vite encore que lu (à cause du côté pénible susmentionné), et un dessin de Jimenez portant des traces évidentes de bâclage (la palme va à toutes les apparitions de Wonder Woman).

Et pour la blague, et le rebond tardif sur la discussion Morrison vs. Snyder d’il y a trois semaines, entre-temps j’ai relu les numéros de 52 parus dans le 3e tome Urban. Allez tous relire les pages consacrées à la montée en puissance de Lady Styx, et après on reparle, hein. :yum:

Justice League #4

What is hidden in the darkest depths of the ocean and farthest reaches of space doesn’t even compare to the insidious secrets buried in the pasts of Flash, Green Lantern, and Martian Manhunter! While the rest of the League battles to save their friends before all of reality unravels, the citizens of Earth make a startling decision…to join the Legion of Doom!

Written by: Scott Snyder
Art by: Jorge Jimenez
Cover by: Jorge Jimenez
Variant cover by: Scott Williams, Jim Lee

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Jul 18 2018

Source : www.dccomics.com

Justice League #4 poursuit sur la même voie, le même domaine, les mêmes thèmes et les mêmes tics que précédemment. Même si c’est moins fort, moins puissant, car nous sommes ici au milieu de la saga que Scott Snyder développe depuis le #2, et qui est toujours aussi foutraque mais intense.
Je m’amuse énormément dans cette ambiance de fin du monde et de cosmique qui se veulent cool et fun - et ça fonctionne. Les nouvelles Forces développées ici sont intéressantes, même si je trouve que ça va trop vite sur les bases pour se concentrer sur des effets extrêmes ; mais c’est un détail.
C’est fun, bien dessiné par Jorge Jimenez, et très bien rythmé ; je suis très client, vivement la suite !

Il est moins « cartoony » Jimenez par rapport à Earth-2, je trouve. Un peu dommage me concernant.

Et puis, c’est un peu trop de foutoir côté scénario.

Je suis grognon en ce moment.

JUSTICE LEAGUE #5

Written by: James Tynion IV.

Art by: Doug Mahnke, Jaime Mendoza.

Cover by: Doug Mahnke, Jaime Mendoza, Jim Lee, Scott Williams.

Description: Lex Luthor’s back in the present just trying to live his best life after seeing what the future could have held for him. Luthor’s new mantra? « Embrace Your Doom! » So now he’s rounding up a new Legion of Doom to go on a cosmic wilding and establish himself as the biggest baddie in the DCU. In full recruiting mode, Luthor approaches both Sinestro and Gorilla Grodd to join his new team, and he doesn’t exactly have to twist any arms. (They’ve got a matching 401K plan and great bennies, after all!)

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: August 1.

Source : www.comicscontinuum.com

C’est quoi cette nouvelle mode du bla-bla chez Snyder et T4?

On en bouffe à tous les râteliers.

Chez Snyder, ça n’a rien d’étonnant : La Cour des Hiboux était déjà bien bavard.

Jim

C’est verbeux, en effet, mais cette plongée dans la psyché de cette version de Lex Luthor est fun, même si ça se répète souvent. James Tynion IV a moins de vista ici que sur ses autres travaux, mais il assure en caractérisant bien et en justifiant même le changement de Luthor, jusque-là héros avant la récente reprise de la franchise par Scott Snyder.
On voit ici les coulisses du groupe constitué par Luthor, comment il en est arrivé là, comment il a réussi à les rassembler, etc. ; c’est pas mal, ça fait cohérent, c’est rigolo… mais c’est verbeux, oui. Et même si Doug Mahnke livre ici un de ses travaux les plus solides, sur ses dernières prestations, l’épisode n’est pas le meilleur jusque-là.
C’est bien. C’est cohérent. C’est pertinent. C’est propre - mais ça serait bien d’être moins bavard et répétitif, pour les prochains épisodes sur Legion of Doom.

C’est mon épisode favori pour ma part. Le book rend bien la sensation d’être dans la tête de Lex Luthor. Le personnage voyage de temps en temps, de personnage en personnage…

C’est vraiment bien fait.

JUSTICE LEAGUE #6

Written by: Scott Snyder.

Art by: Jorge Jimenez.

Cover by: Jorge Jimenez, Jim Lee, Scott Williams.

Description: Did you read the write-up on issue #5? Do you really think anything’s gotten better for the Justice League in the past two weeks? Still Force? Still a thing! Ultraviolet Galaxy Lantern? Keeps attacking! Sinestro? Total garbage! Lex Luthor and Joker? Beating everyone to the Source Wall piece. If that happens? You don’t wanna know.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: August 15

Source : www.comicscontinuum.com

Toujours un gros blockbuster bigger-than-life et très nerveux, cette série. Scott Snyder replonge dans son intrigue, et ça reste intense, très riche… trop gras, sûrement, trop gourmand, mais pas désagréable dans le style.
C’est fou-fou, c’est trop ambitieux vu le résultat, mais ça me plaît parce que c’est fun et que ça évoque des menaces et des concepts pleinement adaptés à ma vision de la Justice League. Même si j’avoue que c’est un poil trop nerveux, et qu’il se passe trop de choses, trop vite.
M’enfin, j’aime toujours, et Jorge Jimenez s’en sort bien. N’empêche qu’un peu de ralentissement pour la prochaine saga ferait du bien.

DC annonce un crossover Justice League/Aquaman qui sera publié entre le 31 octobre et le 28 novembre.
L’aventure intitulée Drowned Earth débutera dans les pages du numéro spécial Justice League/Aquaman: Drowned Earth avant de se poursuivre dans Justice League #11 (par Snyder et Manapul), Justice League #12 (par Tynion IV et Frazer Irving), Aquaman #42 (par Abnett et Medina) et de se conclure par le one-shot Aquaman/Justice League: Drowned Earth.

justiceleague11

Tout lien avec un éventuel film est fortuit.

Justice League #7

It’s wall-to-Source-Wall Justice League action as artist Jim Cheung rejoins writer Scott Snyder! Hawkgirl takes wing against Legion of Doom leader Lex Luthor; John Stewart faces off with old foe Sinestro; the Flash must run down the Still Force-empowered Gorilla Grodd; and Wonder Woman tackles the tag team of Black Manta and Cheetah—underwater, no less!

Written by: Scott Snyder
Art by: Jim Cheung, Mark Morales, Tomeu Morey
Cover by: Mark Morales, Jim Cheung
Variant cover by: Scott Williams, Jim Lee

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Sep 5 2018

Source : www.denofgeeks.com

Fin du gros glougi-boulga cosmique de Scott Snyder pour sa première saga. J’ai aimé la folie des concepts, le dynamisme des rebondissements, la brutalité des événements, et tout ce fatras cosmico-mystique, rempli de punchlines et de moments chocs.
C’était cool et fun, oui, et les menaces sont « dignes » de la JL.
Mais, bon sang, que ce fut brouillon.
Ce #7 rend les choses un peu plus lisibles, même si l’amoncellement de menaces et d’apocalypses de chaque côté (chaque groupe a sa mission impossible à réaliser) peut lasser. Les dialogues sauvent néanmoins la chose, ainsi que les nombreux clins d’œil au passé de l’univers DC, et ses grandes sagas.
Scott Snyder a été très clairement trop ambitieux ici, mais l’ensemble reste fun, car emporté par une fougue totale, une envie d’aller très vite, très loin, très haut ; ça ne fonctionne pas vraiment, mais l’effort est louable, et j’ai suivi cette vague, même si je note les défauts.
Jim Cheung, néanmoins, livre un travail extraordinaire et superbe, qui souligne tous les éléments du récit ; c’est beau et fort. Son trait, avec la folie des concepts, le dynamisme total, et surtout le sens de camaraderie et des dialogues qu’on retrouve ici, ce sont clairement les points forts d’un titre qui évoque une équipe unie d’amis, qui s’ouvre aux autres et entend lutter contre l’obscurité.
Scott Snyder arrive à me faire croire à ça ; c’est déjà bien, mais il faudra être plus carré (et peut-être moins foufou) pour la suite.

Il doit avoir une boîte entière d’idées, le Père Snyder. Comme tu le dis, il ne faut pas qu’il nous noie voire qu’il se noie tout seul. La réapparition de ce personnage oublié me ravit. Il avait été teasé dans l’excellent et bouillant Metal.

C’est très dense à lire que du Lemire. Et ce n’est pas plus mal!

Justice League #8

STORY BY

James Tynion IV

ART BY

Mikel Janín

COLORS BY

Jeromy Cox

LETTERS BY

Tom Napolitano

COVER BY

Mikel Janín

PUBLISHER

DC Comics

Part two of the “Legion of Doom” storyline focuses on Lex Luthor’s recruiting efforts-and this time around, he’s targeting both Cheetah and Black Manta for membership! Lex knows just what buttons to push to acquire his super-powered muscle, and this issue it’s all about getting revenge on Wonder Woman and Aquaman, respectively. We bet they sign right up as soon as they find out Lex has METAL’s Batman Who Laughs locked up in Doom HQ!

Source : www.cbr.com

James Tynion IV revient déjà (après le #6, centré sur Luthor et la création de sa Legion of Doom), afin de donner une origine au Starman réapparu à la fin du dernier numéro, pour montrer l’avancée, les réussites et un échange au sein de la Legion of Doom ; ou, plutôt, comment Luthor négocie avec le Batman-Who-Laughs.
Si ce personnage, un Batman fusionné avec le Joker, était intéressant sur le papier et plaisant au début, son ultra-présence dans Dark Nights : Metal et dans ses tie-ins me l’ont rendu insupportable (ça, et la police d’écriture, rouge sur noir, dégueulasse à lire). Ici, Tynion s’en sort mieux, en en faisant un Hannibal Lecter face à un Lex Starling à peine moins sous le charme qu’elle.
En soi, le numéro est plutôt bon, poursuit cette intrigue sur The Totality, les différents éléments déposés partout sont pertinents, mais… bon, c’est sympathique, mais j’attends quand même que ça prenne plus, et plus vite. Je suis surpris que le titre fasse déjà une nouvelle « pause », même si on voit plus le groupe que dans le #6.
La Legion of Doom est bien écrite, elle est une menace d’importance, et le mouvement général me plaît ; mais le rythme n’est pas forcément le plus adapté, d’autant plus que le spectre d’une Pandora bis apparaît en fin d’épisode. Tynion assure néanmoins, Mikel Janin aussi.
Lu individuellement, l’épisode est bon. Dans l’ensemble du titre, il surprend et interroge - mais j’ai quand même envie de lire la suite.