JUSTICE LEAGUE DARK #1-29 (James Tynion IV, Ram V / Alvaro Martinez)

Apparemment pas.

Jim

Le portrait sur son compte Twitter :

Et Ram est un prénom masculin. (Bon ça je le sais parce que j’en connais un.)

Oui, oh, ça, c’est pas un indice super fiable, non plus…

Jim

Mais pas le sien, comme « V » n’est pas son nom.
C’est un diminutif : son nom complet est Ramnarayan Venkatesan.

Ç’aurait pu être tout autant le diminutif d’une Ramona Vega.

Tori.

Je l’ignorais, merci.

Et moi, je sens que je vais l’oublier avant de m’endormir.

Jim

Oui, j’ai été un peu vite : dans le cas de la personne dont je parlais, c’est aussi un diminutif. J’imagine que c’est un diminutif assez courant pour des Indiens ayant ce prénom et qui souhaitent quelque chose qui « passe » plus facilement dans un contexte occidental.

C’est aussi un prénom tel quel.
Mais c’est peut-être comme Tom ou Bill, qui peuvent être donné comme prénoms alors qu’ils sont des diminutifs à l’origine.

Tori.

Je le trouve parfait. Son Constantine est magnifique et son Swamp Thing aussi.
Je ne l’avais pas trouvé aussi bon sur le diptyque avec Tomasi sur Detective Comics.

Hotz est au top en ce moment. J’espère que DC ou Marvel vont encore le solliciter prochainement.

Justice League Dark #24

Written by: Ram V.
Art by: Amancay Nahuelpan

At last, Justice League Dark’s mission reaches the moment fans have been waiting for: their descent into the Other Place, as a reborn Swamp Thing, Wonder Woman, and Zatanna sharpen their swords and spells to battle the Upside Down Man. But Zatanna has more than just cards up her sleeve. The team discovers her burning secret, while Detective Chimp must come to terms with his own role within Team Dark.

Source : www.graphicpolicy.com

Début de nouvel arc et Ram V ne déçoit pas. Je ne pourrais tout à fait en dire autant d’Amancay Nahuelpán, qui assure le dessin — il était déjà en partie à la manœuvre sur le #22, là il est en solo et… bon, pour le dire crûment, je trouve que le gars est un très bon dessinateurs de décors, mais que sur des personnages (et surtout sur des personnages féminins), je suis beaucoup moins convaincu. C’est pas la honte absolue, hein, mais vu le calibre de ceux qui sont passés avant sur le titre, le bémol est palpable, et gâche un petit peu le plaisir.

Car pour le reste, côté scénar’, c’est toujours impeccable. Après une entrée en matière in medias res aussi impressionnante qu’énigmatique sur la première page et la double-page suivante (ci-dessus), Ram V revient une semaine en arrière, en mode « comment en est-on arrivé là ? » (mais on sent aussi qu’il commence à tuiler pour un élément de sous-intrigue future, concernant Swamp Thing, à côté de ça). Avec Bobo en personnage-fil rouge — ce qui nous vaut une voix off qui m’a donné l’impression de pasticher savoureusement les vieilles narrations de films noirs —, ce numéro dresse le portrait d’une ligue secouée et de personnages un peu à la dérive après les récents évènements. Une décision volontariste va être prise pour aller de l’avant, mais tous les ingrédients sont réunis pour que les choses ne se passent pas au mieux…!

C’est bien, vraiment.
Ram V continue de bien prendre en main la JLD, oui, en présentant une équipe brisée et séparée, chacun dans son coin. Chacun terrorisé par l’ennemi, chacun perdu pour essayer de survivre et d’avancer.
Wonder Woman comprise. Mais Bobo vient rappeler à l’Amazone son rôle, son sacerdoce ; les guider. Les mener dans les ténèbres, sans avoir peur - ou sans le dire. Et elle le fait, notamment pour Zatanna, qui veut absolument ramener son père. Bobo prépare un coup dans son coin, Swamp Thing a ses projets… et c’est bien, oui.
C’est bien, c’est bon, c’est maîtrisé, c’est fin sur Bobo, c’est touchant sur Zatanna, c’est intense sur Diana. C’est malheureusement dessiné de manière aléatoire, oui, par Amancay Nahuelpán, qui livre de beaux décors et quelques bons visages… mais aussi de nombreux visages loupés, hélas. Un trait irrégulier, pas laid, mais jamais pleinement maîtrisé.

Le titre est toujours très agréable et fluide. Vivement la suite.

J’ai toujours aimé cette histoire autour de son père. Et là, c’est bien amorcé et bien intégré. Une série qui met définitivement l’accent sur les personnages!

JUSTICE LEAGUE DARK #25

Written by: Ram V.

Art by: Amancay Nahuelpan.

Covers by: Yanick Paquette, Lee Bermejo.

Description: It’s their greatest crisis - and the Justice League Dark is a team divided! Wonder Woman, Zatanna, and Swamp Thing are outmatched and defeated at the hands (and endless teeth!) of the Upside-Down Man. But Detective Chimp, Doctor Fate, and Man-Bat will do anything to save their teammates, even turn to the man they swore never to trust: John Constantine!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: August 25.

Source : www.comicscontinuum.com

Le combat final contre l’Upside-Down-Man semble se préparer… et peut-être trop favorablement pour que ça soit honnête.
Diana a suivi Zatanna dans la dimension ennemie, où Zee veut sauver son père. La confrontation avec l’Upside-Down-Man est brutale, mais Zee semble ultra puissante dans ce monde. Man-Bat présente ses travaux à Swamp Thing, qui parvient à envahir et contrôler la dimension ennemie. Bobo cherche Constantine, tout semble possible… mais la série nous a appris que rien n’est aussi simple, et je m’attends au pire.
En attendant, tout ça se lit fort bien. Ram V maîtrise bien ses personnages, sa Zee est très bien, son Swamp Thing est impressionnant, et Diana est très bien écrite. Bien entendu, James Tynion IV demeure inégalé pour l’instant vu sa prestation antérieure, mais je ne « sens » pas de grosse différence entre les deux auteurs, un beau compliment pour Ram V.
Amancay Nahuelpan illustre ça fort joliment, de manière moins raffinée et souple que Alvaro Martinez, mais c’est très efficace et beau.

Quelle belle et intense série.

JUSTICE LEAGUE DARK #26

Written by: Ram V.

Art by: Amancay Nahuelpan.

Covers by: Yanick Paquette, Kael Ngu.

Description: The entire Justice League Dark team storms the Other Place, with a little help from their friend/enemy John Constantine. And at what price his aid? With the Upside-Down Man in their sights, the team witnesses the true manifestation of his power, and the agonizing cost of his anger.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: September 22.

Source : www.comicscontinuum.com

Haha, Ram V s’intègre complètement dans la lignée de James Tynion IV, ici, en reprenant la lutte contre l’Upside-Down-Man. Et c’est très bien.
L’auteur mène une belle montée en puissance pour le combat de la JLD contre l’ennemi, avec un focus sur la « foi ». La foi nécessaire aux sorts de magiciens, aux trucs des illusionnistes, et donc fondamentale ici pour réussir à s’opposer à l’adversaire dans sa dimension. Et ça fonctionne ! Même si, hélas, John Constantine est tué par une attaque de l’ennemi, ce qui cependant semble faire partie de son plan (sûrement pour motiver Zatanna).
Bon, on n’a rien de vraiment original, ici, mais ça fonctionne bien. Ram V tire profit des formidables apports de Tynion, et déroule logiquement une suite attendue, qui n’atteint pas les sommets antérieurs mais les regarde dans les yeux, sans faillir. L’ensemble est fluide, efficace, bien mené et bien dialogué.
Bravo aussi à Amancay Nahuelpan, dont les planches superbes et dynamiques apportent beaucoup au plaisir de lecture. Sa Xanadu est juste superbe.

Vivement la suite.

Oui, je dois dire que les réserves que j’avais sur son dessin au #24 se sont évaporées.

JUSTICE LEAGUE DARK #27

Written by: Ram V.

Art by: Amancay Nahuelpan.

Covers by: Yanick Paquette, Kael Ngu.

Description: Welcome to the Other Place, where the Upside-Down Man rules without equal, and where all the odds are bleakly stacked in his favor. Wonder Woman will tap into the darkest recesses of power, but can she control it? What sleight of mind will Zatanna reveal to her greatest villain, and what sacrifice (or three!) must be made? This issue features a battle so costly that the team’s roster will be forever changed.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: October 27.