JUSTICE LEAGUE DARK #1-29 (James Tynion IV, Ram V / Alvaro Martinez)

Oui oui, j’avais bien fait la distinction, je traînais mes guêtres (enfin, ma mère nous emmenait avec mon frangin) plusieurs fois par an dans un comic-shop angevin (bon,je viens de comprendre la question du Doc : ouais, je regardais les images … et c’est encore le cas aujourd’hui)

Vraiment une très belle année !

Ben ouais…on connaît tous ton niveau en anglais, maintenant…:wink:

M’en parle pas … je suis obligé de faire de temps en temps des textes (enfin, des phrases très courtes et très segmentées à mon niveau) en anglais pour mon taff …

Cela dit, quand je suis en perfide Albion, je m’achète toujours un 2000AD que je lis sur place …

ça explique bien des choses.

Jim

Enfin, pour les comic books, ma femme préfère que je ne sache pas lire l’anglais … pour les vacances, c’est plus embêtant quand même !

Justice League Dark #4

“The Witching Hour” part three! Everything the Justice League Dark thought they knew about Wonder Woman and Hecate has proven to be wrong…and the Parliament of Trees is about to pay the price! Hecate knows this world isn’t strong enough to resist the Otherkind, so she’s going to burn it down and replace it with a world of her own…starting with that ancient grove!

Written by: James T Tynion IV
Art by: Alvaro Martinez, Raúl Fernández, Brad Anderson
Cover by: Riley Rossmo
Variant cover by: Greg Capullo, Jonathan Glapion

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Oct 17 2018

Source : www.dccomics.com

Après une grande et forte ouverture, après une pause un peu précipitée, James Tynion IV enchaîne avec une phase convenue, mais efficace : la baston, et un cliffhanger également prévisible mais bienvenu.
En soi, je ne trouve pas ça « grave », quand un auteur suit un schéma très connu, classique même : s’il fait ça bien, avec talent et application, ça me plaît, ça fonctionne sur moi. Ces schémas sont devenus des classiques pour leur efficacité, et leur charme ; et Tynion suit clairement cette idée, ici, en servant une narration et un propos pas du tout originaux, mais suffisamment bien traités pour faire passer un bon moment.
Bon, très clairement, Zatanna est la véritable star du titre, même si Diana paraît en avant dans Witching Hour ; mais, en vérité, c’est bien Zatanna qui est la plus importante et l’héroïne de cette saga. Il est très agréable de voir l’auteur la travailler ainsi, avec un Constantine encore en retrait, mais bien servi.
Une bonne lecture, donc, avec de bons dialogues, et une narration appliquée ; du classique efficace, magnifiquement servi par un Alvaro Martinez en très bonne forme. Witching Hour n’a clairement rien d’original, mais ça a le mérite de très bien fonctionner, et de proposer une présentation générale de la Magie DC très cohérente et agréable. C’est déjà beaucoup.

Il n’est pas content quand ça marque une respiration, il n’est pas content quand ça repart sur un affrontement épique… rhô, mais c’est qu’il chipote, l’ami La Vague !

Au-delà de la baston — mais quelle baston, quand même : l’image de Nanda Parbat en flammes, c’est quelque chose… et la petite équipe qui doit se faufiler au milieu du champ de bataille de deux déesses se balançant à la tronche des énergies cosmiques démesurées, ça rend pas mal non plus …! —, le gars Tynion continue quand même de nous sortir des trouvailles pas si « classiques » et « attendues » que ça, je trouve. Le coup des moines qui contiennent chacun un esprit façon Deadman, par exemple, ça m’enchante assez, je dois dire — j’ai lu quasiment l’intégralité des séries consacrées à Deadman (bon, ça ne fait pas des centaines d’épisodes, hein…) et je ne crois pas avoir jamais croisé cette idée, pourtant évidente dès qu’elle est posée.

Soit dit en passant, ça fait plaisir de revoir une Rama Kushna digne d’elle-même et pas le crachat à la gueule des concepts des personnages que fut la mini-série « New 52 » par Jenkins.

Et puis au-delà du noyau de l’équipe et au-delà de la visite des hauts lieux de l’univers magique DC — la tour du Dr. Fate, l’Oblivion Bar, Nanda Parbat —, Tynion continue de puiser efficacement et intelligemment dans un large casting, y compris des personnages un peu oubliés comme Manitou Dawn ou rarement mis en avant comme Black Orchid.

...

Et autant concernant Dawn je craignais au départ qu’elle ne serve que de chair à canon, autant maintenant qu’on a plusieurs personnages dans la même situation qu’elle, je me dis qu’il y a des chances pour une issue heureuse, et du gros potentiel à la suite de ça.

Et j’en viens à regretter que Raven, le Baron Winters et la Night Force soient monopolisés pour au moins plusieurs mois encore par la série d’un Wolfman malheureusement en petite forme, parce que je me dis que si Tynion pouvait rajouter ça dans son jeu, ça pourrait être excellent.

Je suis ronchon cette semaine.
Mais tu as raison, le numéro a plein de points positifs ; ils m’apparaissent plus le jour d’après.

Justice League Dark #5

Writer: James Tynion IV
Penciller: Daniel Sampere
Inker: Juan Albarran
Colorist: Adriano Lucas
Letterer: Rob Leigh

Wonder Woman’s magic act…banned! The DCU’s magical community collectively freaks out and forbids Wonder Woman and the JL Dark team from meddling in magic anymore after the disastrous events of the “Witching Hour” storyline. The team seeks refuge in the only place they can think of: Detective Chimp’s inherited, magical realm of Myrra—but not everyone is happy to bow to the new Nightmaster! So how can things get worse for the sorcery super-team? One word: dragons!

Source : www.comicsbeat.com

Après sa première saga, suivie d’un crossover finalement fort correct et étonnamment pertinent aussi vite après le lancement du titre, James Tynion IV gère les conséquences des événements - mais pas uniquement les siens. L’auteur s’acharne à réutiliser les éléments évoqués dans No Justice (le Three of Wonder) et même dans Dark Nights : Metal (la mort de Nightmaster).
C’est autant agréable (toujours sympathique d’avoir une continuité utilisée) que fort intelligent (car l’auteur peut utiliser ces étapes-là pour faire avancer ses personnages), et ça fonctionne très bien.
Je l’ai déjà dit, je connais fort mal la magie de DC, et il est agréable que le scénariste utilise énormément d’éléments et de personnages, mais qui ne paraissent pas trop obscurs ; le novice ou quasi novice a assez d’indices pour comprendre, et ça lui donne surtout l’envie d’en apprendre plus… la meilleure façon de faire, à mon avis.
Surtout, Tynion continue à creuser ses personnages, et son portrait de Chimp me plaît énormément. J’ai hâte de voir la suite, je demeure très, très fan de ce titre, qui fonctionne complètement, et dispose même d’un véritable équilibre entre la « star » Wonder Woman et ses coéquipiers.
Bénéficiant des traits fort agréables, propres et beaux de Daniel Sampere, qui s’intègre complètement dans le style graphique de la série (comme tous les dessinateurs s’intégraient aussi dans le style de Detective Comics ; je ne sais pas si c’est une exigence de Tynion, mais c’est très agréable), voici encore un numéro réussi. Vivement la suite… je le répète, mais c’est une évidence !

La série est super chiadée. On sent un gros boulot d’écriture pour que l’aventure soit plaisante à lire et riche.

le titre est réussi car même avec le départ de Diana (par exemple), les seconds couteaux tiendraient magnifiquement la baraque.

J’oserais même dire que Tynion aurait, initialement, sûrement aimé l’écrire sans elle ; mais il l’a parfaitement intégrée, en effet.

Quand on lit le WW actuellement, on se dit que T4 était le bon cheval pour Diana.

Mais tellement…

JUSTICE LEAGUE DARK #6
written by JAMES TYNION IV
art by DANIEL SAMPERE and JUAN ALBARRAN
cover by NICOLA SCOTT
variant cover by CLAYTON CRAIN
The Justice League Dark…trapped in the mystic realm of Myrra! Their jailer? Blue Devil…and he wants revenge on Detective Chimp! Seems Bobo tried to magically resurrect his best friend, the original Nightmaster, but lost control of the spell and filled Myrra with zombies instead. And left Blue Devil behind to get eaten. So BD’s kinda sorta maybe got a reason to be pissed. With that in mind, will Wonder Woman and the rest of the JLD even step up to help Bobo against a raging Blue Devil? That sounds bananas to us.

ON SALE 12.12.18
$3.99 US | 32 PAGES

Source : www.newsarama.com

Quelle série.
Alors que James Tynion IV m’avait surpris par un crossover si rapide après le lancement du titre, l’ensemble fait sens dans le propos qu’il entend raconter, et il déroule ici son canevas, déjà si efficace. Mystères, secrets, doutes, faiblesses humaines, épique, et tentatives de sauvetage hélas minées par un sort funeste annoncé ; tout cela fonctionne extrêmement bien, d’autant que l’auteur maîtrise complètement ses personnages et la continuité magique, qu’il rend fluide pour les novices.
En jouant sur deux tableaux, même si le passage sur Myrra est plus long, le scénariste réussit à raconter plusieurs choses en même temps, mais livre surtout des portraits très forts et humains de ses personnages. Si Bobo est la « star » et est déchirant, Blue Devil n’est guère loin, et Tynion continue d’écrire un meilleur John Constantine que tous ceux qui s’y sont frottés depuis des années.
Son intrigue générale est alléchante, ses épisodes sont bons et dynamiques, la série en elle-même est extrêmement addictive et puissante ; quel bonheur. Notamment grâce à une continuité graphique impressionnante, rappelant la rigueur et la puissance de Detective Comics. C’est Daniel Sampere qui s’exécute ici, et c’est autant joli que fluide.
Un grand moment, pour une future grande série.

Le petit, tout petit bémol que je mettrais à la série jusqu’à présent, c’est un côté un peu « brouillon » ou en tout cas « chaotique pas parfaitement assumé » dans la menace face au groupe. Et je dis « la menace », au singulier, mais c’est justement le problème : Tynion essaie de nous vendre ça comme une grosse crise cohérente du monde magique, mais la motivation d’Hécate n’a rien à voir avec celle de Nabu et des Seigneurs de l’Ordre, qui n’a rien à voir avec la motivation de l’Upside Down Man et de l’Otherkind, qui n’a rien à voir avec la crise sur Myrra.

À la limite on peut postuler que tout cela résulte de la crise première que représente l’affaiblissement du Mur de la Source (puisque la série est entée sur la mini No Justice), lequel affaiblissement provoque un certain nombre de réactions, plus ou moins opportunistes, de tous côtés… mais ce n’est jamais explicitement présenté ainsi, et ça contredit plutôt l’impression d’ensemble qui est celle d’un gros moulon.

C’est ce qui fait que pour moi on n’est pas tout à fait au niveau du run de Tynion sur Detective Comics, où les menaces principale et secondaires étaient plus habilement tuilées et architecturées.

Mais je le répète, ça reste un bémol plutôt mineur par rapport à la qualité d’ensemble de la série, qualité d’écriture avec des intrigues prenantes, des dialogues soignés, des personnages magistralement caractérisés, des grandes scènes, de bonnes idées, une approche bien pensée de la continuité, et qualité graphique avec effectivement cette cohérence d’ensemble jusqu’ici, bref tout ce qui fait que cette Justice League Dark se situe dans le très haut de la production actuelle chez DC.

Le côté brouillon est vrai, oui. J’attends de voir le double des numéros parus, pour voir si l’effet se ressent encore !

Justice League Dark #7

Writer: James Tynion IV
Penciller: Alvaro Martinez Bueno
Inker: Raul Fernandez
Colorist: Brad Anderson
Letterer: Rob Leigh

First rule of magic: things can always get worse! Man-Bat learns that the hard way when he plays narrator and chronicles the nightmarish menagerie known as the Otherkind—horrific, monstrous entities such as “the Soup,” “the Rip” and “the Offspring”—that burst through the Sphere of Gods and invaded Earth. The JLD soon realize they’re no match for an invading horde of hellspawn, and to have any kind of chance, they’ll have to go down a darker path. But how much darker can this team get before they become monsters themselves?

Source : www.comicsbeat.com