JUSTICE LEAGUE : LAST RIDE #1-7 (Chip Zdarsky / Miguel Mendonça)

Bagarres ! Révélations ! Retours !
Chip Zdarsky y va à fond dans un épisode dense et efficace, même si les surprises se laissent deviner. Oui, le début révèle directement le gros élément : Darkseid n’est pas mort lors de la précédente grosse bataille de la JL, qui a vu J’Onn J’Onzz se sacrifier, ce qui provoque des tensions entre Superman et Batman. Darkseid a pris possession du corps de Hal Jordan, désormais batterie vivante d’Oa, et Darkseid « rallume » Apokolips avec une armée de Parademons émeraudes ; super, tout va bien.
La JL comprend que Lobo a été payé pour être amené ici par eux, et les piéger. Batman engage Lobo pour les aider contre les armées ennemies, dont les Manhunters menés par Cyborg-Superman/Brainiac, et ça bagarre sec. Jusqu’à ce que Wonder Woman et Superman affrontent Darkseid-Lantern… mais un spectre d’énergie GL apparaît sous la forme de J’Onn !
Bon, clairement, le premier twist est bien vu mais le deuxième est prévisible. Ce n’est pas si grave, ça se lit bien et ça bagarre sec, avec de beaux combats et de bons moments d’action. Miguel Mendonça propose des planches dynamiques et vives, avec un trait proche de Darick Robertson.
Ca ne révolutionne rien, mais ça raconte bien une belle grosse crise apocalyptique, avec de bonnes postures et un joli jeu de références.

Bourrin mais cool.

JUSTICE LEAGUE: LAST RIDE #7

Written by: Chip Zdarsky.

Art by: Miguel Mendonca.

Covers by: Darick Robertson, Chip Zdarsky.

Description: Past and present and future all collide here in the final issue of this series. Everything connects back to J’onn’s death, Batman’s final decision, and Superman’s regret – it all has been leading to this final confrontation with Darkseid. Who lives (some do!)? Who dies (some do!)? It all culminates in a bombastic finale from which the Justice League will emerge eternally changed.

Pages: 32.

Price: $3.99 (Variant, $4.99).

In stores: November 9.

Que cette diana à l’épée m’exaspere. C’est comme si elle avait perdu contre Hares et en était devenue la personnification.

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Merci New52.

ouep.

C’est fini, et c’était bien.
Chip Zdarsky achève sa mini-série dans le style qui a rythmé l’ensemble : action, révélations, bagarres bourrines, moments épiques et bonne gestion de personnages cependant très énervés.
En fait, tout ceci ferait un bon scénario de blockbuster, en animation ou non. Chip Zdarsky propose des caractérisations basiques mais efficaces, avec une Wonder Woman hélas très violente et brutale, mais ça devient malheureusement l’acceptation générale de notre époque.
Après la révélation du précédent, où Darkseid « sort » de Hal Jordan où il se cachait, c’est donc l’heure de la bagarre finale, et ça y va. Planches iconiques, sacrifices, moments badass, tout y est et grosso-modo tout fonctionne. C’est fluide, basique mais efficace, bourrin mais prenant. Le final, qui évoque une Justice League non plus America ou International mais Universal est bien fichu et « tout est bien qui finit bien ». Comme un film, oui.
Miguel Mendonça propose toujours des planches réussies, avec des personnages intenses et surtout des bagarres énormes, « bigger-than-life ». La mini-série n’est pas révolutionnaire, mais c’est un très bon blockbuster d’action, épique et badass.

C’est cool, et rafraîchissant, et « juste » simpel et efficace. Bien.