JUSTICE LEAGUE : THE ATOM PROJECT #1-5 (John Ridley, Ryan Parrott / Mike Perkins)

DC annonce pour début 2025 la saga The Atom Project, dérivée des événements de Absolute Power. Par John Ridley, Ryan Parrott et Mike Perkins.

In the wake of Absolute Power, the superpowers of planet Earth are in chaos… and it’s up to the newly reformed Justice League to restore order to that chaos. Enter Ray Palmer and Ryan Choi, together as the heroes called Atom. These brilliant minds get to work crafting the world’s first superpower reallocation and backup system, code named the Atom Project. But not everyone wants their powers back, and Captain Atom is hell-bent on preventing his missing Atomic abilities from ever being found. Join Oscar-winning writer John Ridley, Rogue Sun co-creator Ryan Parrott and Batman: First Knight artist Mike Perkins down the rabbit hole of an intense atomic-fueled spy thriller that will drop change on the DCU like an atomic bomb!

Ah bon sang, le retour de Ray Palmer dont je suis fan ! Et enfin des auteurs qui lient les Atoms.
Dommage que John Ridley en soit.

Je ne comprends pas…

Quoi donc ?

C’est un binôme à la Firestorm ?

Je ne pense pas.
Ray et Ryan opèrent en duo depuis plusieurs années dans leurs rares apparitions. Ils semblent être les scientifiques chargés de rendre les pouvoirs disparus mais Nathaniel va gêner.

La variant du #1 par Dan Mora :

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Merci ! Je me demande lequel des deux a quel look.

Variant de Lucio Parrillo :

Variant de Stephen Segovia :

Kevin Wada :

Pour me répondre à moi-même, je pense que Ryan a le costume bleu. Ça ressemble un peu à l’armure que Ryan a depuis Rebirth et la série Justice League of America de Steve Orlando, et la dernière Variant laisse quelque peu penser à un visage asiatique.
Le costume noir et blanc rappelle aussi celui de Ray dans le futur apocalyptique de la JLA de Morrison :

La présence de Ridley. T’as d’autres mecs en magasin non?

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Je profite, je ne peux pas râler en même temps. ^^

Armure issue de la série TV Legends of Tomorrow, où là par contre c’était Ray sous le masque (enfin le casque).

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Et oui. Alors que la production a longtemps pensé à Blue Beetle, ce qui se ressent dans le profil du héros scientifique milliardaire et souriant.

Justice League: The Atom Project #1

Ray Palmer and Ryan Choi, together as the heroes called Atom. These brilliant minds get to work crafting the world’s first superpower reallocation and backup system, code named the Atom Project. But not everyone wants their powers back, and Captain Atom is hell-bent on preventing his missing Atomic abilities from ever being found.

Creative Team

  • Writer(s): John Ridley & Ryan Parrott
  • Artist(s): Mike Perkins
  • Colorist(s): Adriano Lucas
  • Letterer:
  • Cover Artist: Mike Perkins & Adriano Lucas
  • Variant Cover Artists: Dan Mora; Lucio Parrillo; Stephen Segovia; Fico Ossio;
  • Editor:
  • Assistant Editor:
  • Format:
  • Cover Price/Page Count: $3.99/ 32 pages

An Intense Atomic-Fueled Spy Thriller Will Change The DCU Like An Atomic Bomb in Justice League: The Atom Project #1 on shelves & digital platforms on January 1, 2025, from DC Comics

Je l’avoue clairement : je suis essentiellement là pour le personnage de Ray Palmer, l’Atom du Silver Age dont je suis fan. Pas autant fanboy que pour Dane Whitman / Black Knight, pour qui j’ai une passion totale connue de beaucoup, mais j’aime beaucoup le plus petit des super-héros, ce scientifique en retrait mais héroïque, qui a eu son lot de mésaventures et a continué, mais sans forcément toujours sourire et en prenant la fuite quand c’était trop tard. J’apprécie Ray pour ses pouvoirs, son costume classique simple mais joli, et ce soupçon de faiblesse humaine qui me plaît bien. Et bon, c’est un des reboots de super-héros du Golden Age mais bien moins connu et apprécié que les « stars » Flash et Green Lantern, voire même Hawkman, et j’ai toujours aimé les « petits » (héhé).
J’admets ainsi avoir été ravi de voir une mini-série avec lui, mais aussi Ryan Choi, son héritier et apprenti (même si ça n’était pas aussi clair dans son origine de base, car le Ray qui avait laissé des éléments à Ryan pour prendre sa suite n’était pas le vrai ; je préfère la version Rebirth de Steve Orlando avec un lien ex-professeur / ex-élève plus agréable). J’ai été cependant refroidi par la présence de John Ridley, qui ne m’a jamais plu à l’écriture, et j’étais curieux de voir ce tie-in au contexte né d’Absolute Power, où une Justice League (Unlimited) toute puissante enquête sur les super-pouvoirs volés par les Amazos et mal redistribués après la chute d’Amanda Waller. Et après lecture de ce #1, je suis content de ce que je lis, même si Ray n’y est pas le plus sympathique - mais ce n’est pas incohérent pour autant.
Le récit commence avec Nathaniel Adams, Captain Atom donc, qui est dans un train et fuit des autorités qui cherchent quelqu’un ; deux voix-off inconnues narrent sa fuite, a priori depuis trois jours. Nathaniel saute du train, survit et est confronté par… Ray Palmer, dans son nouveau costume et qui lévite à taille normale (ah bon ? pour mémoire, Ray peut modifier sa masse et « planer » mais ne peut pas voler comme Superman). Trois semaines plus tôt, on voit Ryan & Ray arriver via Boom-Tube sur un lieu où un jeune enfant ne maîtrise pas des super-pouvoirs redistribués par malchance. Ray est un peu brut et direct, Ryan sauve des gens et apaise l’enfant. Ils l’emmènent sur le nouveau satellite de la JL, Ray lui dit qu’ils pourront le soigner mais Ryan grimace de le voir s’avancer autant, alors que leur méthode de correction fonctionne mal. Ils font des tests lourds sur Nathaniel Adams, qui a accepté d’être leur cobaye pour retrouver ses pouvoirs, car s’ils parviennent à les lui redonner, ils pourront le faire pour d’autres. Ray rabroue un peu Nathaniel qui est impatient, et Ryan aimerait plus de douceur, même si Palmer rappelle l’urgence. Au présent, Nathaniel refuse de repartir avec Ray, repousse l’armée qui l’accompagne, et subit quelques coups d’un Palmer qui ne veut pas lui faire du mal mais se sent obligé de le stopper. Nathaniel révèle et utilise quelques-uns de ses pouvoirs, et part - alors que les voix-off disent qu’il va être « obligé » de venir les voir.
Je vais diviser mon avis en deux parties, une plus longue sur le général et une plus courte sur le traitement de Ray Palmer. Concernant l’ensemble, c’est correct et solide. John Ridley & Ryan Parrott suivent bien le script de la mini-série issue de Justice League Unlimited, dont le début a pavé la voie pour évoquer le sort de ces super-pouvoirs perdus dans la nature et mal redistribués. Je reste un peu surpris devant le principe, mais le traitement est correct, oui, et ce #1 fonctionne bien. Ca pose bien les bases du problème, ça utilise bien Ryan et sa gentillesse directe, ça se concentre sur Captain Atom logiquement, et la narration présent / flashback est efficace. Mike Perkins propose de bonnes planches, je trouve son style parfois chargé et sombre, mais ça fonctionne et il y a quelques belles images.
Concernant Ray Palmer, le portrait ne me surprend pas et ne me gêne pas. Certes, les années 2000 l’ont surtout montré en « victime », ou en sale état moral, avec Identity Crisis et sa fuite dans le Multivers à la fin, puis Countdown et son refuge dans une autre Terre pour vivre une existence paradisiaque loin des problèmes. Les années 2010 ont balancé entre une version classique post Rebirth mais rapidement plus super-scientifique que super-héros (notamment chez Bendis), malgré un passage « aventurier du Microvers » à la fin de la Justice League of America de Steve Orlando (très bonne idée peu développée) ; et une version de scientifique piquant et un peu brut dans Frankenstein, Agent of S.H.A.D.E., un peu rappelée ici. Cependant, j’y vois plus des liens avec l’Atom direct, brutalement honnête et homme d’action qui ne s’embarrasse pas des politesses de la série Power of the Atom de 1988-1989, à ce jour mon titre préféré dessus. Un Ray un peu sec et brut ne me surprend pas, donc, et ne me gêne pas, car il fonctionne bien en duo avec Ryan, d’autant qu’on voit Palmer hésiter et regretter son geste, ce qui est agréable.

Un lancement correct, donc, mais sans grosse surprise, hormis le plaisir de voir un de mes favoris écrit correctement et fidèlement. Et ça, c’est cool !

Alors j’ai pris ce premier épisode par curiosité mais le dessin de Mike Perkins a eu un effet négatif sur la ma lecture. Je n’ai pas su finir (pourtant c’est un artiste que j’aime bien).

Je pense que le mal est plus profond. John Ridley. Sur un projet comme ça, tu mets Jeremy Adams.

Et Ben, effectivement, je garde un bon souvenir du personnage de Ray Palmer lors de la période « Rebirth ».

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DC Comics has released a 4-Page Preview and Covers of Justice League: The Atom Project #2 comic, that will be on sale on February 5, 2025 as a print and digital issue.

Issue 2 of 6. MINI-Series.

THE HUNT IS ON!

The Official Synopsis of Justice League: The Atom Project #2 comic:

PART TWO

s Nathaniel Adam makes a desperate attempt to escape the return of his atomic superpowers…another strange transformation within the hero known as Captain Atom begins! And this time, the good captain’s powers will change the trajectory of the Justice League forever! Plus: dissent brews in the ranks among the science team at the heart of the Atom Project on the Watchtower…so why is Ryan Choi leading the mutiny?

Un bon épisode, autant sur l’intrigue que la gestion des personnages, malgré un bémol sur Ray Palmer tout léger et petit (évidemment :smiley: ). John Ridley & Ryan Parrott jouent encore sur plusieurs temporalités, avec au présent Ray et Ryan réduits au niveau microscopique après la confrontation difficile avec Captain Atom. Ils échangent, discutent, Ray reste droit dans ses bottes et sûr de sa connaissance de Captain Atom, alors que Ryan évoque un portrait psychologique qu’il a fait de Nathaniel, et il voit la différence. Ils identifient un résidu moléculaire de Speed Force, ce qui confirme que Nathaniel cherche et absorbe d’autres super-pouvoirs. Ils reviennent à taille normale et retournent dans leur labo’, alors qu’au passé, un Atom Smasher au corps déformé par des super-pouvoir mal revenus discute avec Nathaniel et l’alerte sur l’aspect « scientifique sans conscience » de Ray quand il fonce dans un projet. Nathaniel va parler aux Atoms, qui identifient ses super-pouvoirs en mouvement dans le Nord du Québec. Ils y vont, et voient que ses super-pouvoirs ont été greffés… sur un ours polaire ! La confrontation est difficile, ça se bagarre, ça se bagarre fort, mais Ray parvient à vaincre un ours polair même boosté aux super-pouvoirs de Captain Atom, et leur machine permet de les redonner à Nathaniel Adam. Au présent, Captain Atom va dans un centre secret retrouver la dernière membre vivante de l’équipe qui lui a donné ses capacités parce qu’il veut son aide - non pas pour les dupliquer, mais pour les détruire ! Alors que, en parallèle, le Général Eiling avec qui les Atoms collaborent pour prouver que l’Armée et la JL peuvent fonctionner ensemble se lasse de tout ceci. Il donne des ordres secrets pour lancer une équipe de spécialistes Anti Captain Atom, quoi qu’il en coûte…
C’est bien, sur plusieurs aspects. L’intrigue en elle-même est plutôt bonne et bien menée. On avance sur le fond de la crise des super-pouvoirs mal redistribués, c’est plutôt fluide, avec des témoignages bienvenus sur les troubles que cela provoque. L’ingérence du Général Eiling est intéressante, bien que très classique, et je suis intéressé du réel projet de Captain Atom sur les super-pouvoirs. C’est solide et pertinent, avec en outre un graphisme nerveux et lourd mais adapté à l’ambiance assez dure par un Mike Perkins bien en forme, avec de beaux et bons passages.
Concernant les Atoms, rien de grave à signaler : Ryan est bien dans sa posture de « gentil », qu’on a connu jusque-là, et lui confier le rôle de l’aspect humain est bien pensé. Ray est bien dans le rôle du scientifique sûr de lui et froid, sans être abusivement méchant, et c’est aussi cohérent comme j’en parlais dans mon avis sur le #1. Attention néanmoins à ne pas trop en faire un homme dur et fermé ; après tout, durant Blackest Night, il a été considéré digne de représenter la Compassion de l’Indigo Tribe, même si ça reste un Corps spécifique.

Un bon épisode, une saga correcte, et des Atoms bien écrits, notamment mon chouchou Ray qui est bien traité, et ça me fait bien plaisir.