KÉRIOTH t.1-3 (Pascal Bertho / Marc-Antoine Boidin)

La critique par damss est disponible sur le site!

Lire la critique sur BD Sanctuary

Je continue mon exploration de mes étagères franco-belges, à la découverte ou redécouverte de séries ou d’albums que je connais mal, voire pas du tout. Ce faisant, je continue à m’apercevoir qu’il y a beaucoup de récits dont il me manque des morceaux. C’est le cas de Kerioth, série en trois tomes dont il me manque le dernier.

keriothtome1cover

La ville de Kerioth se situe sur d’énormes pilotis qui lui permettent de surplomber la mer intérieure sur la côte de laquelle elle est installée. Hélas, ces piliers sont rongés par un parasite et l’érosion menace de faire s’écrouler la cité. Les gens d’en haut, riches et détenants les rênes du pouvoir, cache la vérité à ceux d’en bas, ouvriers travaillant au maintien des piliers ou brigands et détrousseurs. Alcéus et Siméon vivent en bas, et se retrouvent embarqués dans une mission visant à sauver la ville.

Keriothtome1planche

Le dessin de Boidin, évoquant parfois Bodard (mais sans la souplesse) est assez expressif, et l’illustrateur se montre généreux en matière de décors, ce qui est un bon point pour ce récit aux allures de steampunk. Quand à Bertho, il livre un récit rapide (peut-être un peu trop), où les dialogues sont émaillés de références à Si Paris m’était conté, aux Tontons Flingueurs voire à Arlette Laguiller. C’est un peu gratuit, mais c’est marrant.

Keriothtome2planche

L’ensemble est léger, plein d’action, distrayant.

Jim

Ayant trouvé l’intégrale, j’ai pu lire la conclusion de cette saga.

KeriothIntegrale

Le troisième volet est plein d’action, peut-être un peu trop, léger signe que les auteurs doivent conclure, sans doute plus tôt qu’il ne l’avaient prévu, leur intrigue.

KeriothPageSavant

Quand les héros reviennent de leur expédition, l’échiquier politique de Kérioth a changé, et le pouvoir est détenu par une secte et, en sous-main, par un groupe de bandits. Il s’agit pour les protagonistes d’infiltrer les sphères de pouvoir et d’organiser la contre-attaque.

KeriothPageSabre

C’est rapide, enlevé, souriant. Il y a moins de références et de dialogues détournés que dans les précédents tomes, mais le dessin s’est assoupli et réserve quelques très belles cases de décors : ce que l’on perd en sympathie envers les personnages, on le gagne en souffle épique.

Jim