[quote]Résumé du tome : Il est de retour ! Dave Lizewski a décidé un jour qu’il deviendrait le premier super-héros du monde réel. Ces aventures ont été racontées dans la première série, l’un des plus gros succès comics de ces dernières années, et brillamment adaptées au cinéma par Matthew Vaughn. Mais Kick-Ass ne pensait pas qu’en combattant le mal en costume vert, il allait changer le monde ! Voilà que d’autres super-héros font leur apparition, et ils ont besoin d’un mentor.
Infos complémentaires :
(Contient les épisodes US Kick-Ass 2 1-4)[/quote]
Suite et fin des nouvelles aventures de Dave, alias Kick-Ass. Selon ses habitudes, Mark Millar ne fait pas dans la dentelle. Dans le précédent volume, l’ex-Red Mist (l’ennemi juré de Kick-Ass) et son gang ont violemment attaqué la femme qu’il aime et ont laissé derrière eux plusieurs dizaines de morts. La police est venue arrêter Kick-Ass mais pour épargner son fils, le père de Dave s’est fait passer pour le super-héros sans pouvoirs. Hit-Girl va-t-elle envisager de reprendre du service ?
Kick-Ass et Hit-Girl, les super-héros les plus improbables de l’univers, sont de retour ! Ces ados sans pouvoirs sont bien conscients de leurs limites. Aussi aimeraient-ils faire oublier les événements de la première saga, mais le terrible Red Mist veut sa vengeance. Une suite encore plus violente, hilarante et exubérante, présentée dans son intégralité. Mark Millar et John Romita Jr se sont surpassés !
Encore une fois, la petite Hit-Girl vole la vedette à Kick-Ass, la dernière planche est d’ailleurs consacrée à la jeune fille (comme la fin du dernier épisode de ce tome) et on va se poser la question de son devenir, et finalement, j’éprouve plus d’empathie pour elle que pour Kick-Ass lui-même, c’est quand même un comble pour une série qui lui est plutôt consacré.
Millar n’est pas Ennis et il est quand même bien moins doué pour le gore et les répliques salaces que lui. D’ailleurs, on a même parfois l’impression qu’il rajoute un peu artificiellement des « bite » et des « couille » pour faire « genre je suis un gros dur qui parle salement » mais ça ne sonne pas toujours très juste. L’édito est d’ailleurs un très bon exemple à ce sujet.
Oublions les superlatifs de la bande annonce, il ne faut rien exagérer non plus.
