
…. **[size=150]É[/size]**crit à six mains : Mel Gibson, Stacy Perskie & Adrain Grunberg (ce dernier en est aussi le réalisateur) Get the Gringo, titré en globish Kill the Gringo, et dont le titre original est How I Spent My Summer Vacation (un titre qui compte tenu de son sujet est bien plus explicite que les autres), n’a pas eu les honneurs des salles obscures aux Etats-Unis. Ni en France non plus, je crois.
L’histoire du titre du film serait presque plus longue que son pitch (et je n’ai pas cité le titre québécois : Prison tout inclus), alors que celui-ci met pourtant en scène un Mel Gibson plus cabotin que jamais, et très en forme.
Kill the Gringo est un film qui repose bien plus sur l’abattage de son acteur principal, que sur la trame – cousu de fil blanc – de son scénario :

[quote]Incarcéré dans une prison mexicaine, qui ferait passer la prison turque made in Midnight Express pour un club de villégiature trois étoiles, Mel Gibson, dont on ne connaîtra pas le véritable patronyme, genre tête brûlée débrouillard enduit d’une chance de cocu à toute épreuve, va tout faire pour sortir de cet enfer gouverné par le darwinisme social sauce chili size=85.
Mais ce pied nickelé du grand banditisme, a aussi un cœur. [/quote]
Le duo que forme l’acteur avec son jeune « sidekick » (Kevin Hernandez dont c’est nous dit-on le premier film) n’est pas pour rien dans le plaisir qu’on peut prendre à regarder se dérouler cette histoire.
Et si comme je l’ai dit, la trame est linéaire et dépourvue de véritable surprise, l’humour et les commentaires sarcastiques de la voix over du principal protagoniste – qui commente donc sa propre aventure – donne un chouette moment de divertissement.

J’ai par exemple lu des critiques plutôt élogieuses de The Blood Father, eh bien j’échange – sans regret - deux barils de Blood Father pour un seul de Kill the Gringo.
…. **[size=150]E[/size]**n définitive Kill the Gringo ne vaut sûrement pas le prix d’une place de cinéma (mais j’en connais d’autres, et je les ai vus aussi), mais vu à la sauvette, un jour ou rien d’autre ne nous accapare, il fait le maille