Description: The creators of the Thor: God of Thunder series that kicked off one of the most epic runs in Marvel history are back together for one last ride with the almighty Lord of Asgard! Seven years ago, Aaron and Ribic introduced the Thor of the far future, All-Father of a broken realm and a dying universe, as he stood in battle against the Butcher of Gods, wielder of All-Black the Necrosword. Now that nefarious blade has returned, in the hands of Thor’s all-time greatest enemy – his brother, Loki – for one final, cataclysmic showdown.
Boum. Jason Aaron retrouve Esad Ribic, qui était là aux débuts de son immense run, pour sa fin ; jolie idée. D’autant que le dessinateur est parfait pour le récit apocalyptique, véritable geste épique pour les derniers moments de Thor. Qui retrouve Loki désormais Loki The All-Butcher, avec uniquement ses trois petites-filles comme alliées.
L’Univers est quasiment vide ; la Vie a perdu. New Midgard tente d’avancer, sous l’égide de King Thor, mais Loki veut en finir. Et ça tape. Et ça tape dur.
C’est épique. C’est fort. C’est beau, même si Esad Ribic est un peu fouillis par moments. C’est épique, oui, mais c’est bien la moindre des choses vu le propos.
J’ai hâte de lire la suite. C’est puissant, en fait. Jason Aaron et Esad Ribic se lancent dans un final immense, et juste puissant. Vivement la suite ! Même si ça annonce la fin… vivement la suite.
IT’S THE BATTLE FORETOLD FOR CENTURIES: THOR VS. LOKI IN THE FINAL FIGHT OF EXISTENCE! The universe is dying, and All-Father Thor is its only hope. But to save all life, the greatest god in history must defeat the one person who has always managed to escape his wrath — and that was before he got his hands on the weapon that almost killed three generations of Thor and stripped the God of Thunder of his legendary hammer. Loki, God of Lies, wielder of All-Black the Necrosword, finally faces his brother at the end of all time!
Written by Jason Aaron
Art by Esad Ribic
Cover by Esad Ribic
Page Count 23 Pages
Release Date October 23 2019
Jason Aaron y va franchement dans ses derniers numéros sur Thor, via cette mini-série… et c’est du bon !
L’affrontement entre Thor et Loki a laissé la place au combat entre Thor et Gorr ! Car le tueur de dieux a été ramené par Loki, qui a identifié Gorr coincé depuis sa « mort » dans la Necro-Sword. Gorr y était en paix, sans dieu, mais Loki le ramène. Non pas pour tuer Thor, comme Gorr le pense… mais pour tuer Loki, une fois qu’il aura tué Thor ; Loki n’arriverait pas à se suicider, après. Sauf que Gorr s’en prend d’abord à Loki, le blesse et le mutile. Loki en vient à aider Thor, mais il se fait détruire ainsi. Les Terriens prient Thor, qui donne tout, mais… ça ne fonctionne pas. Les petites-filles de King Thor font ce qu’elles peuvent, mais Thor et Loki sont enfoncés dans la noirceur de la Necro-Sword. Au moment de périr, Thor révèle qu’il a menti : leur mère n’a jamais perdu espoir en Loki, et tous deux tentent de joindre leurs mains au plus fort des ténèbres…
Bon, c’est épique. Jason Aaron y va à fond, tape dur et fort. Le combat est total : pas de subplot hormis les éléments sur les petites-filles, pas d’élément pour plus tard ; on est à la fin du run, Jason Aaron ne « prévoit » plus rien. Il finalise son passage, en lâchant les chevaux et en y allant à fond. Ca fait du bien.
King Thor est impressionnant et charismatique, Loki est fidèle à sa réputation mais le twist est puissant, et l’ensemble fonctionne très bien. Je n’ai jamais vu Gorr comme charismatique, il m’a toujours semblé trop premier degré, mais… bon, c’est le concept du perso’. Reste qu’il fait bien le job comme croquemitaine ultime, et son apparente invincibilité est une épreuve suffisante pour King Thor.
Esad Ribic livre des planches puissantes. Le début est un peu rapide, survolé ; beaucoup de rush. Mais il se reprend rapidement, et quand ça tape… ben ça tape très dur, ouais. Les dessins sont immenses et terribles, les combats et coups sont d’une violence bluffante, et ça fonctionne très bien.
Vivement la suite !
All-Father Thor believed the fight with his brother Loki – now empowered by the Necrosword and more bitter than ever – would be the bloodiest fight of his long life. But he’s about to be proven wrong. Gorr the God Butcher has bided his time for millennia. Now, it is the end of all things. And the end of the last of the gods.
Writer
Jason Aaron Cover Illustrator
Esad Ribic Release Date: November 20, 2019
Oui.
Jason Aaron reprend les éléments de sa première saga, en réutilisant Gorr bien sûr mais en ramenant aussi les dieux « orphelins » qui s’étaient installés chez lui ; c’est une bonne idée. Les petites-filles de Thor sont là aussi, et cette grande mêlée finale fonctionne très bien.
C’est épique, littéralement.
L’apocalypse est là, définitivement. L’ombre domine, la lumière vacille… et les dieux tentent une dernière percée ; autant pour sauver ce qui peut l’être, que sur le principe de se battre jusqu’au bout. Ca me plaît, ça me parle, ça m’éclate.
Esad Ribic continue d’assurer sur le graphisme, avec ses tics et défauts - mais aussi une fougue, une puissance dans les combats et les postures qui emportent tout.
THE FINAL CHAPTER OF THE YEARS-SPANNING, AWARD-WINNING SAGA! The sun has gone black. Midgard isn’t far behind. The entire Multiverse is dying — and with it, the last of the gods. An eternity ago, the God of Thunder heard a whisper: “Gorr was right.” Now Gorr the God of God-Butchers ascends to his final murder: the All-Father of all existence. Plus, a who’s who of Jason’s past THOR collaborators and a few surprise guests help close out the story in thunderous style!
Written by Jason Aaron Art by Chris Burnham, Olivier Coipel, Russell Dauterman, Mike Del Mundo, Aaron Kuder, More… Cover by Esad Ribic Page Count 42 Pages Release Date December 18 2019
Quelle belle conclusion.
Jason Aaron est gourmand dans son dernier numéro, et veut autant finir sa saga sur Gorr et King Thor, que donner une « fin » à chaque aspect/chaque personnage de son run, qu’offrir un hommage à Thor, montrer ce qu’il aurait pu faire s’il était resté, et acter sa passion pour les histoires et légendes.
C’est beaucoup ; presque trop, en fait. Certaines transitions sont un peu maladroites, et le numéro aurait pu avoir une autre fin. Enfin, un des aspects aurait été une meilleure dernière page que celle donnée.
Mais qu’importe ; c’est du bon, et c’est sincère.
La saga sur King Thor finit fort joliment, avec de très bons moments, autant épiques que touchants. Je retiens notamment le destin final de Thor, mais aussi celui de Loki (qui se sacrifie pour relancer le Soleil, où il raconte des « histoires » ; après avoir raconté à Gorr toutes les aventures de Thor, et acter que « Gorr was right… but Thor is Thor ! » pour montrer son estime pour ce frère tant détesté et tant aimé). L’hommage aux histoires de Thor est joli, le bibliothécaire des dieux est sympathique à revoir.
Tout fonctionne bien ; tout est pur et sincère. On sent que Jason Aaron a du mal à partir, ça me rappelle le « I don’t want to go » de David Tennant et Russel T Davies pour leur dernière saison de Dr Who. Mais le départ est acté, et ça finit bien.
Esad Ribic livre des planches iconiques superbes, et les dessinateurs invités font le job. Quelle belle conclusion ; quel beau run. Quel plaisir.
