KNIGHT TERRORS : DETECTIVE COMICS #1-2 (Dan Watters / Riccardo Federici)

blob (4)

Writer Dan Watters (Sword of Azrael) and artist Riccardo Federici (Action Comics) team up for Knight Terrors: Detective Comics #1. Jim Gordon stumbles upon a sacred ritual held by three disciples chanting around an enchanted clock, and one of them is wearing the robotic Batsuit that Jim donned many years ago as Batman—except this metal suit seems to have been soldered directly into the flesh of the wearer! What do these creatures want with Gotham, and why are they targeting Jim’s daughter, Babs, too? This has to be a dream, right? The first issue will be available at local comic shops on July 25 with a main cover by Federici, open-to-order variants by Bernard Chang and Kyle Hotz, a 1:25 variant by Cully Hamner, a 1:50 variant by Chang, and a Midnight variant by Dustin Nguyen.

Oh, très bien et très beau !
Dan Watters s’empare bien du contexte Knight Terrors, avec ici Gordon qui déprime sur la situation de son fils (ressuscité ?) avant de voir la vague de cauchemars déferler sur la ville. Il récupère son « pupille » Sorrow (que je ne connais pas) et ce dernier « sent » que des choses sont convoquées. Ils trouvent en effet trois personnes masquées, se faisant appeler The Good People of Gotham, qui convoquent des démons cousins des Cénobites (mais apparemment de la 5e dimension) qui leur donnent force, pouvoir et connaissance mais de façon viciée. Gordon est change et son corps casse comme du verre, alors que Sorrow est tué et que la ville s’effondre.
C’est bien. Je ne connais pas le contexte 1ctu3l de Gordon après la série Joker de Tynion IV, mais on s’y retrouve. Watters gère bien le personnage et son idée mystique me plaît. C’est glauque mais pas trop, plutôt adapté et riche (l’un des transformés se change en Batman version Gordon).
Graphiquement, Ricardo Federici propose des planches vraiment intenses, avec une super ambiance très travaillée et réussie.

Beau, bon et cohérent.

Knight Terrors: Detective Comics #2

After seeing diamonds violently pour out of a woman’s mouth and the metal of his old Batman robo-suit soldered onto someone’s flesh to wear around Gotham…Jim Gordon slowly realizes that “the good people of Gotham” being represented by monstrous ideations of power, wealth, and knowledge…aren’t very good people at all.

Jim’s investigation leads him to a mysterious clock, and he goes to Oracle for help to trace who or what is causing this nightmare…but whether he is able to wake up from it at all will be up to more than just himself.

Creative Team

  • Writer: Dan Watters
  • Artist: Riccardo Federici
  • Colorist: Brad Anderson
  • Letterer: Steve Wands
  • Cover Artists: Rafa Sandoval & Matt Herms
  • Variant Cover Artist(s): Bernard Chang; Kyle Hotz; Marco Santucci
  • Group Editor: Ben Abernathy
  • Editor: Jessica Chen
  • Associate Editor: Arianna Turturro
  • Format: Event Tie-In Limited Series
  • Cover Price/Page Count: $5.99/48-pages

Belle fin de frisson pour un diptyque réussi, malgré un graphisme qui ne tient pas la longueur. Dommage.
Ici, Dan Watters mène Jim Gordon sur la piste des trois Gothamites qui ont fait venir les Pentapriests de la 5e Dimension (carrément, oui). Jim n’a pas pu sauver une femme, elle le mène vers celui qui a tué Sorrow et qui a demandé le Pouvoir. Jim l’affronte, ça vire à la bataille rangée, mais Gordon le piège même s’il subit lourdement, avec son corps qui se brise. Jim remonte jusqu’à la dernière membre, qui s’avère être… Barbara, qui a fait venir les Cénob… les Pentapriests avec une horloge maudite extradimensionnelle, pour prévenir l’usure de Batman et Jim. Finalement, les Pentapriests poussent Jim à se réveiller, car ils se lassent du cauchemar d’Insomnia. Jim s’éveille, troublé, incapable de savoir ce qui était vrai, alors que l’horloge réapparaît ailleurs…
C’est bien, oui. Dan Watters joue complètement le lien avec Hellraiser, et ça fonctionne assez bien avec Gordon et cette ambiance globale. Les Pentapriests sont clairement des pseudo Cénobites, et l’ensemble est fluide et prenant. Dommage que la « raison » qui pousse Barbara à agir ainsi soit assez capillotractée, mais ça passe quand même.
Surtout, beaucoup du plaisir vient du graphisme ultra travaillée et prenant de Riccardo Federici, qui propose une atmosphère super intense et horrifique. C’est beau et terrible, magnifique et terrifiant, et… ça ne rend son incapacité à finir le numéro que plus frustrante. Mike Perkins et Stefano Raffaele livrent des prestations assez faibles, précipitées, mais ça reste lisible.

Quel dommage que le graphisme ne tienne pas, ça aurait achevé idéalement une saga maîtrisée en plein hommage à Hellraiser.