KNIGHT TERRORS : THE FLASH #1-2 ( Alex Paknadel / Daniel Bayliss)

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After the Flash Family freed Barry Allen from the dimension Pariah locked him in, the Scarlet Speedster was able to return home for some quality time with Iris and his other loved ones. But when the world is plunged into the Nightmare Realm, Barry’s trapped in a different cage, and he’ll have to find a way out on his own in Knight Terrors: The Flash #1! Written by Alex Paknadel (DC vs. Vampires) with art by Daniel Bayliss (Dark Crisis: The Deadly Green), this issue will be available on July 11 with a main cover by Werther Dell’Edera, open-to-order variants by Taurin Clarke and Daniel Bayliss, a 1:25 variant by Kyle Hotz, a 1:50 variant by Rafael Sarmento, and a Midnight variant by Dustin Nguyen.

Written by: Alek Paknadel.

Art by: Daniel Bayliss.

Covers by: Werther Dell’Edera, Taurin Clarke, Daniel Bayliss, Kyle Hotz, Rafael Sarmento, Dustin Nguyen.

Description: After the Flash Family freed Barry Allen from the dimension Pariah locked him in, the Scarlet Speedster was able to return home for some quality time with Iris and his other loved ones. But after the world is plunged into the Nightmare Realm, Barry’s trapped in a different cage, and he’ll have to find a way out on his own!

Pages: 32.

Price: $4.99 (variants, $5.99).

Available: July 11.

Efficace et prenant.
Alex Paknadel s’empare très bien du contexte en plongeant Barry dans un cauchemar, qu’il sent étrange mais dont il ne sort pas. Ici, il apprend que Wally en Kid Flash (ce qui l’interpelle, comme l’absence de Linda) a été blessé lourdement par Gorilla Grodd, et personne n’arrive à le soigner. Il va interroger brutalement Grodd, car Wally a vu un « monstre » dans la Speed Force. Barry retourne dans le Passé avec le tapis roulant cosmique boosté par un Hal brûlé pour avoir stoppé le Sun-Eater dans Final Night, et Barry voit le « monstre » dans le passé, en échouant à sauver Wally.
C’est bien, oui. Très rude, ça prend assez aux tripes finalement, car on sent clairement la détresse de Barry face à la blessure de Wally. Il y a des indices sur le cauchemar (notamment le Trickster qui lui demande de trancher entre lui et Cold : les Rogues rêvent-ils de lui, ou rêve-t-il d’eux ?), mais Barry reste perdu et plongé dans sa quête.
Graphiquement, Daniel Bayliss n’a pas de formidables visages mais livre de beaux traits, et surtout une ambiance lourde et oppressante qui fonctionne super bien.

Une très bonne histoire prenante dans ce contexte.

Knight Terrors: The Flash #2

CAN BARRY OUTRUN HIS BIGGEST FEARS?

As Barry Allen plunges deeper into the Nightmare Realm, he’s confronted with his biggest fears and experiences some of the most shocking events that took place before his return! Barry continues to run free of the terror, but something’s gaining on him…

Creative Team

  • Writers: Alex Paknadel
  • Artists: Daniel Bayliss & Tom Derenick
  • Colorists: Igor Monti
  • Cover Artist: Werther Dell’Edera
  • Variant Cover Artists: Taurin Clarke; Daniel Bayliss; Kyle Hotz & Mike Spicer; Rafael Sarmento
  • Group Editor: Paul Kaminski
  • Editor: Chris Rosa
  • Format: Limited Event Series
  • Cover Price/Page Count: $4.99/ 32 pages

Prévisible aussi mais très maîtrisé.
Alex Paknadel achève son récit sombre, avec des éléments attendus mais bien menés. Barry, au corps déformé par les passages dans la Speed Force pour tenter de sauver Kid Flash de Gorilla Grodd, échoue encore et encore. Iris exige qu’il reste près de Wally le temps qu’il reste, la mère de Barry vient (!) pour le pousser à continuer. Ce Barry déformé s’en prend au Hal défiguré pour pouvoir aller dans le futur, et voler la vitesse de Reverse-Flash en le tuant finalement. Barry retourne au moment de l’attaque, mais découvre que le monstre de Speed Force est… la fusion de toutes ses tentatives antérieures, qui forment une masse qui l’absorbe. Le vrai Wally finit par arriver et le libérer, alors que Barry cause des dégâts dans le monde en courant endormi.
Efficace, oui, et horrifique. La solution sur le monstre de vitesse était assez claire, mais Alex Paknadel gère bien son récit assez monstrueux. C’est bien un cauchemar, celui de Barry de voir Wally mourir, et aussi de devenir une horreur. C’est efficace, prenant et réussi, également avec un « beau » lien avec le film The Flash. Ce n’est sûrement pas une coïncidence et, franchement, c’est mieux fait ici.
Graphiquement, Daniel Bayliss livre des planches réussies avec du body-horror, mais est aidé par Tom Derenick qui fait ce qu’il peut, et reste solide sans briller. Dommage que la continuité graphique ne soit pas là.

Un bon récit horrifique, limité mais efficace.