GUNSLINGER GIRL t.1-15 (Yu Aida)

En tout cas l’argumentaire est bien court pour justifier un avis aussi négatif sur une série. En developpant aussi peu je dois pouvoir réduire à un tas de boue n’importe quelle oeuvre estimable .

Je ne suis pas certain que le but de l’article soit de « réduire à un tas de boue » Gunslinger Girl.

Mais dans l’ensemble, je ne suis pas non plus d’accord avec le contenu de l’article de tecchin et son analyse du titre.

Bonjour,
Je suis l’auteur de cet article et je vous remercie d’abord d’avoir lu mon article, ensuite pour l’intérêt que vous portez sur le manga en tant que japonais.
D’abord il faut qu’on tombe d’accord sur l’acceptation du mot « moe ». Comme je vous dit dans cet article, « moe » désigne, au Japon, des manga où l’objectif est de mettre en scène des jeunees filles et consommer des images de celles-là. Autrement dit, le moe manga sert de satisfaire le fantasme masculin d’un lecteur avec les pages comblées d’images de jeunes filles. Après, il n’y a aucune justification pour poser autant de filles dans un seul manga. Le cadre du récit est fait juste pour représenter des jeunes filles dans les vignettes. Le fondateur du genre est Love Hina de Ken Akamatsu.
Je me demandais, en lisant ce manga, pourquoi ce sont toutes des petites filles qui sont devenues cyborg et non des petits garçons ou des adultes. Il y avait quelques explications là-dessus, mais pour moi ce n’était pas très convaincant. c’est la raison pour laquelle j’ai qualifié ce manga « moe ».
En concernant le mot « sadique » que j’ai mis dans le texte, ma réflexion sur cet oeuvre est fondée sur la qualification de ce manga comme moe. L’auteur Aida est bien sadique, parce qu’il met souvent en scène des petites filles inpliquées dans un meurtre, où elles perdent leur parent et elles sont parfois victimes de viol commit par les tueurs des parents de celles-ci. De plus, après la perte de leur parents et le viol, elles sont droguées et robotisées, pour devenir une machine de combat. Ce sont des petites filles devenues esclaves, physiquement et mentalement, que l’auteur veut mettre en scène, et l’objectif de celui-ci est d’observer avec le lecteur comment ces filles subissent leur sort plus en plus tragique. Yu Aida est certes l’auteur de ce manga mais en même temps il partage le regard d’un otaku qui aime des petites filles en 2D.
J’ai lu Gunslinger Girl jusqu’au tome 14, et je crois qu’à partir du tome 9 l’intérêt de l’auteur se déplace vers la représentation des personnages adultes. Mais il n’arrive pas à se dissocier complétement du cadre de moe manga que l’auteur lui-même a imposé.
Pour la comparaison avec Hellsing, il ne s’agit pas de vraissemblance des effets produit par un simple fusil ou par un calibre. Ce que je voulais vous montrer, c’est la manière différente de montrer le personnage dans la vignette. Dans la page de Hellsing le personnage est moitié eclipsé par la fumée. Par contre des pages citées de Gunslinger Girl le personnage féminin est au centre de la vignette et il n’y a rien qui empêche de le voir. C’est pour cela que j’insiste sur le côté moe de l’oeuvre d’Aida.
Je sais bien que le mot moe n’est pas très honorable pour désignier un manga, au Japon et même en France, mais pour parler de cette oeuvre il ne faut pas détourner les yeux de ce côté-là. Après, un moe manga n’exclut pas forcément la possibilité d’être un chef-d’oeuvre.
Je crois que, entre vous et moi, il y a juste un désacord pour l’interprétation de l’oeuvre et l’acceptation du mot « moe ».

Je ne voit pas pourquoi tu t’obtsine a voir dans Gunslinger Girls des personnages moe. Ce style se caractérise par des personnages avec de grand yeux,et trés « kawai », comme dans Yotsuba, ou Puellamadoka magica. Je crois que l’on a pas vu la méme chose.

Ce que je voudrais dire aussi, c’est Gunslinger Girls est un Seinen, manga pour adulte, et dire que l’auteur est un sadique me semble excessif. Nous ne vivons pas dans un monde parfait, et oui, dans notre monde,malheureusement, on endoctrine des gamins pour en faire des enfants soldats,ou qui subissent de mauvais traitement par la faute d’adulte

Mais c’est tout ca que Yui Aida veut dénoncer!

Je ne reconnais pas non plus ce manga génial dans la description. Si les filles sont jeunes c’est juste pour montrer à quel point un enfant au premier abord si innocent peut être manipulé et contrôlé pour tuer.
Cette série est de grande qualité mais je crois pas que la faire passer pour du « moe » lui donne plus de popularité. On est bien loin du Love Hina décrit précédemment bien mignon et bien romantique et bien cucu aussi. Certes l’auteur prend le temps d’exploiter la psychologie de ces héroïnes mais ce n’est pas pour autant mignon, c’est même plutôt tragique.

L’utilisation du terme « moe » a commencé avant que Love Hina ne débute (ça a commencé à se répandre au début des années 90)…

Cela dit, je suis d’accord avec toi pour dire que Gunslinger Girl correspond au genre « moe », ce serait même du « gun moe ».

Le « moe », ce n’est pas forcément du mignon : Clarisse dans le château de Cagliostro, Nadia dans Nadia, le secret de l’eau bleue, Rei dans Neon genesis Evangelion sont « moe ».

Tori.

Je suis tout à fait d’accord pour admettre que cette série est génial. Ce manga suscite beaucoup de commentaires même au Japon. Et j’ai dit que le côté tragique des petites filles dans cette oeuvre est accentué par leur innocence et leur apparence toute mignonne. Plus elles sont mignonnes, plus c’est tragique. Après, le critère pour le moe manga ne dépend pas forcément de la taille des yeux.

J’ai hâte de lire:
« Un drôle de père: ode au lolicom »

Plus sérieusement, pour développer une telle thèse, il faut avoir une argumentation béton, ce qui n’est pas le cas ici où il s’agit juste de balancer deux trois éléments/idées sans rien de concret pour justifier le fait d’avoir avancé ces derniers.

S’il s’agit de prendre à revers une oeuvre, autant le faire correctement en argumentant solidement (j’ai en tête les théories expliquant que Batman est un héros d’extrême droite).
On adhère ou pas mais faut justifier avec un argumentaire valable, du moins défendable.

Je suis le seul à ne pas avoir vu le mal dans cet article ?
Je pense que le fait que vous aimiez tous cette série vous empêche d’appréhender ce qu’a voulu dire Tecchin avec objectivité voilà tout.
Pour moi il ne « descend » pas le manga, mais pointe juste du doigt certains aspects.

Il ne dit pas que la série est pourrie ni rien de ce genre donc calmons-nous.
Personnellement, j’ai très bien compris ce qu’il voulait dire concernant la façon de dessiner les scènes d’action : on voit clairement que c’est le personnage qui est en premier plan et que l’action est juste prétexte à une mise en scène.

Concernant le côté sadique, là aussi, excusez-moi de vous dire que quand on crée ce genre d’histoire, il se peut qu’au fond de soi on aime ça et c’est pareil pour les films !
Mais on peut aussi penser que l’auteur veut dénoncer quelque chose…mais comment savoir ? Seul l’auteur le sait et du coup toute théorie se défend.

Même si l’argumentation est un peu courte, je trouve les points abordés pertinents…mais c’est dur à entendre pour un fan.

En mettant de côté l’objectivité, tout ça… c’est quand même un article expédié et mal construit, juste une énumération de 2-3 points au final. Un point de vue si peu partagé (ici en tout cas) aurait mérité un plus long développement, plusieurs exemples, enfin plus quoi. La réponse de tecchin12 est limite plus longue que son article… :wink:

@Skeet : je vais utiliser le début du commentaire de Vernes pour illustrer mon propos. Car pour moi il résume bien le problème principal de cet article : Quand on le lit et qu’on connait la série. On a tout de suite l’impression que cet article n’est pas assez fouillé et recherché. On a vraiment plus l’impression que c’est une succession de qualificatif sans trop de réel développement argumentaire.

Ce commentaire devrait t’aider à comprendre.

Par ailleurs, je n’ai lu la série que jusqu’au tome 8 car personnellement je n’ai pas du tout aimé. Donc mon étonnement quant à la teneur et l’intérêt d’un tel article n’est vraiment pas feint.

Maintenant je vais m’arrêter deux seconde sur le mot « sadique » dont voici une définition :

[quote]sadisme, nom masculin
Maladie mentale qui pousse à prendre du plaisir en faisant ou en voyant souffrir quelqu’un source[/quote]

Donc je ne vois pas en quoi présenté des petites filles soldats peut justifier que l’on te traite de sadique. Dans ce cas on peut dire à Luc besson la même chose et puis à plein d’autre aussi non?
D’un autre côté tecchin12 semble japonais, peut être une erreur de traduction donc…

Je pense avoir fait le tour de ce qu’il y avait à dire…

Ça me rappelle les personnes qui voient dans Ippo une homosexualité latente…

Oui je crois que c’est un excellent exemple.

Je suis en train de relire cette série.
Personnellement je n’ai pas encore lu Ippo, mais cette exemple de voir une homosexualité dans Ippo n’a rien à voir avec mon arguement. Je laisse pour l’instant à côté la question sur le mot moe, mais quand on analyse la façon de montrer des petites filles cyborgs au yeux du lecteur, je constate que l’objectif de cette oeuvre n’est autre que de représenter des petites filles mignonnes. Au moins on est bien d’accord d’admettre que ce sont des petites filles mignonnes que l’oeuvre met en scène. Et mon arguement est fondé sur la manière de les montrer. Sinon, par exemple, dans le tome 4, à la page 17, quel est l’intérêt de nous montrer Claes,en face, en sous-vêtement à cet angle-là? Si cette vignette est juste pour indiquer qu’elle est en sous-vêtement, je crois qu’il y a des moyens pour ne pas la montrer en face. La caméra peut se placer derrière elle, et on peut bien la montrer sur le dos, par exemple.
Après, il ne faut quand même pas confondre l’italie réelle et celle dessinée par Aida. L’agence d’assistance sociale qui sert de petites filles comme un instrument pour éliminer les terroristes est une pure invention de l’auteur.
Et je vous répète que l’objectif de cet article n’est pas de dire de mal de cette oeuvre. Il ne s’agit pas ici d’avis négatif sur une série.

Le problème vient de là : dans ta façon de dire les choses, on a l’impression que montrer des gamines mignonnes est l’unique objectif de l’auteur, ou l’un des principaux. Ce qui n’est clairement pas le cas. C’est un élément parmi d’autres, ça oui, on a des fillettes choupi, mais personnellement j’y vois surtout un moyen pour l’auteur de toucher plus facilement les lecteurs (ce qui rentre effectivement dans le cadre du moe) afin d’être plus percutant dans les innombrables sujets plus graves qu’il aborde. En vrac : le problème des enfants soldats, les limites à poser entre l’homme et la machine, les nombreuses questions autour du reconditionnement et de la souffrance des gamines (les fillettes ont été cybernétisées et reconditionnées pour obéir et se battre, ce qui nous choque au plus profond de nous-mêmes. Leur liberté a été littéralement bafouée. Mais si elles n’avaient pas été recueillies par l’Agence, une mort certaine ou une vie de souffrance les attendaient. Dans ces conditions, à chacun de se questionner: entre souffrances inimaginables, morts prématurées et deuxième chance dans des conditions où le choix et la liberté d’esprit n’ont plus leur place, que choisir ? Jusqu’à quel point peut-on avoir le droit de reconditionner ? Vaut-il mieux mourir prématurément en n’ayant connu que tristesse et souffrance mais en étant resté soi-même jusqu’au bout, ou revivre en s’enfonçant dans un bonheur construit de toutes pièces et en ayant perdu sa personnalité ?), et tout le contexte extrémiste de l’Italie contemporaine, sur laquelle je vais revenir plus bas.

L’agence d’aide sociale est une invention, le reste ne l’est pas :wink: Tout le contexte géopolitique de l’Italie contemporaine dépeinte par Yu Aida est détaillé, très réaliste, basé sur des choses qui existent. Virulence des indépendantistes d’extrême droite, etc… dont le « Padania », mouvement considéré comme le plus droitiste et anti-global d’Europe, réunissant les groupes d’extrême-droite prônant la séparation et l’autonomie du nord de l’Italie, riche financièrement. Idem pour les clans mafieux évoqués, comme la Camorra (cf le livre adapté en film Gomorra de Roberto Saviano)…

'fin bref, je vais m’arrêter là, sinon je suis parti pour déballer tout le dossier que j’ai fait sur la série (dans la foulée, je me permets de mettre un lien vers mon dossier si ça en intéresse certains, j’y reviens plus en profondeur sur les différents et très nombreux axes de la série. Si Skeet estime que ça n’a pas sa place ici qu’il l’enlève :wink: ).

A part ça, de mon côté, je n’ai pas été spécialement irrité par l’article de Tecchin, mais plutôt un peu dubitatif par la tournure. Je pense que Tecchin n’a pas dans l’idée de réduire GG a son aspect moe, il a d’ailleurs donné le ton dès le début avec le titre de son article : « L’exigence du moe manga et les séquences d’action à travers le céclèbre manga de Yu Aida : Gunslinger Girl. » Ce n’est pas un article sur la série dans sa globalité, mais un article sur un point en particulier de la série :wink: Et Tecchin présente des idées qui méritent d’être développées (par exemple, personnellement, je n’avais jamais fait gaffe à l’aspect moe de GG, j’y ferai attention la prochaine fois que je relirai la série). C’est plus la façon de présenter les choses qui blesse un peu, car dit comme ça, on a l’impression que Tecchin réduit strictement la série à cet aspect moe en dénigrant les autres richesses de la série (ce qui ne semble pas être son but, il s’agit juste de maladresses dans la formulation) :wink:

C’est tout à fait ça. Le problème quand on te lit, c’est que l’on a l’impression que tu considères que le titre a pour but premier de mettre en avant des petites filles mignonnes. Est-ce vraiment ce que tu penses ? Tu penses vraiment que c’est le principal objectif de l’auteur ? Que le reste, c’est du décor ?

Sinon, mettre du fan-service, c’est devenu routinier. Qu’il y en ait un peu, ce n’est pas choquant, d’autant que cela reste très soft (pour le moe pur et dur, un titre comme Les triplées est bien plus « révoltant »). :wink:

Je m’intéresse aussi à ce qui est derrière la représentation de ces petites filles, comme le problème des enfants soldat, les limites entre l’homme et la machine. Et, poser ces gamines en tant que personnages importants est un moyen pour sensibiliser d’avantage le lecteur sur ce genre de questions. Ces petites filles sont toutes mignonnes et plus malheureuses que les adultes qui les manipulent. Tous les questions que JoeHarpar a évoquées tombent donc sur elles, qui n’ont pas de moyen d’en sortir. Je m’intéresse à la description de ces gamines pour deux raisons: comment montrer la victime de la violence sociale et comment culpabiliser des adultes(le lecteur inclus) qui l’entourent, la maltraitent et servent d’elle comme une machine de combat. En ce sens, mon article met en avant le côté mignon de ces filles.

Je n’ai pas non plus été particulierement choqué par cet article, les choses dites sont dans l’ensemble justifiées, et le thème comme le principe de l’article est interessant.
Seulement, l’article est bien trop court! En approfondissant si peu, il semble complètement occulter les autres facettes de la série, l’étude d’un point particulier nous apparait comme une critique de la série dans son ensemble, ce qui n’est pas du tout le but de l’article pourtant.

Pour ma part j’encourage vivement tecchin a poursuivre ce genre d’analyses, mais attention a la forme! Il Faut plus se mettre dans la tête des fans qui liront, et pourront mal interpréter ta critique.

Non, l’auteure choisit de favoriser l’aspect psychologique de ses personnages, leur situation particulière et malsaine, au détriment de la dynamique des scènes d’action, nuance. L’auteur insiste sur les filles portant un fusil dans son découpage parce que c’est ça le centre de son sujet, le côté dérangeant de voir une enfant tenir un fusil mitrailleur dans les mains et de tuer des adultes avec sérieux et sans le moindre remord.
Donc de fait, non, ce que veut l’auteur, ce n’est pas « montrer des petites filles comme s’il s’agissait de photos de pin-up », mais créer le contraste entre une petite fille innocente et naïve et l’arme qu’elle a entre les mains, représentante dont le seul but est d’arracher la vie humaine.

Donc non, l’auteur n’est pas sadique (c’est quoi cette analyse, sincèrement ?), il a simplement opté pour un angle différent et jamais exploité (à ma connaissance) pour faire passer son propos, et contrairement à ce que tu avances, il ne se complaît pas dans le moe et le fan-service (le cadrage n’a rien de malsain ou de voyeur, contrairement à nouveau à ce que tu avances, même la case que tu citais à propos de Claes n’a franchement rien de fan-service), il contourne cet aspect premier pour en faire un titre tragique et terriblement dur pour ses acteurs principaux, mais pas gratuitement, non avec un message derrière, et qui est malheureusement toujours très d’actualité, sans toujours aller aussi loin que les sévices subis par les personnages de la série.

Moi, voilà ce qui me « dérange » dans cet article, le fait que le rédacteur de passe du coq à l’âne dans son analyse et tire des conclusions bien trop définitive à mon sens et qu’il ne tient aucun compte du contexte du manga et de son message. C’est un peu comme sortir une phrase de son contexte, et analyser la personnalité de celui qui l’a prononcé, basé uniquement là-dessus.

On ne lit pas Gunslinger Girl pour avoir de l’action, mais pour ressentir, pour réfléchir sur le monde qui nous entoure et à tous ces enfants qui perdent leur innocence parfois très tôt à cause de la brutalité et l’égoïsme des adultes.
Entre bien d’autres thèmes. Bref, ce n’est pas que l’article est « choquant » ou quoi que ce soit, mais qu’il est clairement réducteur et pas assez développé pour éviter de subir l’inévitable retour de flamme. Sans compter qu’un tel titre, « l’exigence du moe manga et les séquences de l’action » impliquerait d’étendre le voile de l’analyse à d’autres titres dans la même veine, afin d’en tirer des vrais conclusions. Parce que comparer Gunslinger Girl à Hellsing et nous sortir que le seul but de GG est de dessiner des filles mignonnes parce que le focus de l’action est différent, c’est n’avoir simplement rien compris au manga.

Ce qui ne passe pas dans l’article c’est surtout cette phrase

C’est direct et ça passe comme une vérité, alors que c’est faux. Peut tu dire la même chose de Berserk ? Pourtant il y a Rosine, Jill, Shierke et Sonia qui sont des gamines mignonnes (et cet adjectif qui revient à chaque fois aussi, les auteurs vont pas dessiner des petites filles moches). Le style de Berserk n’est pas du moe manga pourtant.

Je voudrais aussi revenir la dessus

Justement c’est expliqué pourquoi c’est des petites filles et non des adultes ou garçons. Mais pourtant il y a un garçon utilisé de la même façon que les filles de l’Agence d’Aide Sociale, il s’agit de Pinocchio (qui ce révèle antagoniste et rival de Triela).
Pour ce qui est des scène d’action, relis les passages sur l’affrontement finale entre Pino et Triela ou l’attaque du Campanile, c’est pas nul comme mise en scène, il y a pire dans des shonen orienté baston.