Policier intimiste hitchcockien d’inspiration Nouvelle Vague, « La dernière rose de l’été » revisite le récit d’ambiance avec une grâce épurée. Une esthétique léchée, des couleurs hypnotiques et un don singulier pour établir des atmosphères mystérieuses : pas de doute, c’est bien le nouvel Harari !
C’est l’été. Léo, jeune rêveur parisien caressant l’espoir de devenir écrivain, bosse dans un lavomatique en attendant de trouver l’inspiration pour son grand œuvre. Un soir, il croise par hasard un cousin qui lui propose de garder sa maison de vacances au bord de la mer. Coup de pouce du destin, le timide Léo se retrouve, quelques jours plus tard, voisin de riches plaisanciers aux voitures de collection et villas d’architecte.
Cependant, malgré l’atmosphère légère et surréaliste, quelque chose ne tourne pas rond. De jeunes hommes disparaissent aux alentours ; la tension monte… C’est dans ce cadre étrange, et tandis que l’inspecteur Beloeil mène l’enquête, que Léo rencontre sa jeune voisine, adolescente capricieuse et sauvage : la belle Rose.
J’avais adoré « L’aimant » son précédent ouvrage qui sublimait l’architecture des thermes de Vals à travers une ambiance très particulière.
La narration était très bien foutue dans mes souvenirs (je l’avais emprunté à la bibliothèque).
Cette BD me fait de l’oeil depuis un moment.
Merci pour tes réponses ! Lapidaires mais efficaces.
J’étais déjà circonspect en le feuilletant… Je pense que je l’emprunterai en médiathèque. Et j’achèterai certainement « L’aimant » un de ces jours pour l’avoir dans ma bibliothèque.
Lu il y a quelques temps et c’est pas inoubliable…
De bonnes choses quand même, mais c’est survolé, ça manque de profondeur, des fois approximatif, les autochtones provinciaux sont des pecnos (d’ailleurs c’est où ? Sud ouest vu les berets et l’accent ? Mais les décors me rappelent chez moi )
Par contre j’aime bien la couverture.
Je l’ai emprunté à la bibliothèque et je viens de le terminer.
Contre toute attente, j’ai vraiment bien aimé.
Ça pêche peut-être un peu au niveau de la narration avec une histoire plutôt classique dans le style « roman noir » et des personnages assez stéréotypés. C’est aussi par moment un peu trop décompressé à mon goût (par exemple, les chansons qui s’étalent sur 3 pages).
Par contre, j’ai trouvé que graphiquement c’était très réussi et il y a vraiment des planches sublimes.
Au final, j’ai passé un très bon moment et je continuerai à suivre Lucas Harari
Je préfère « L’aimant » largement. L’utilisation qu’il fait de l’architecture des thermes de Vals est une hyper bonne idée et graphiquement c’est sublime.
D’un point de vue narratif, je ferais quand même les mêmes critiques que pour "La dernière rose de l’été".